SACHONS POURQUOI NOUS VOTONS, VOTER, C’EST PRÉPARER UN AVENIR MEILLEUR SÉCURISÉ

Essayons ensemble de sortir de la critique systématique et basique à coups d’anathèmes et de caricatures types « de Ya qu’à, faut qu’on » et des plaidoiries de comptoirs, pour tenter d’expliquer un peu à nos concitoyens parfois enfermés dans des certitudes d'un confort un peu égoïste qui ont bien du mal à entendre et comprendre pourquoi une Municipalité organise une votation.

Celle-ci qui se déroule aux Sables d’Olonne se fait sur un projet d’urbanisme touchant le cœur de la Ville des Sables d’Olonne PROJET dit COURS LOUIS GUÉDON .

En réalité, son objet dépasse de loin la réflexion que nous devons tous avoir sur le Projet de ville  de demain qui fut déjà étudié sous le vocable « OLONNES 2020 ». C'était il y a deux décennies !...un long temps de réflexion !

EXAMINONS LES GRAVES PROBLMATIQUES QUI COMPLEXIFIENT LA VIE ET LE DEVENIR DE LA CITÉ ET DE SON AGGLOMÉRATION

Il faut être réaliste : l’amélioration des accès aux centre-ville de toutes nos collectivités avec les moyens techniques actuels deviennent impossibles et ingérables ; pour maintenir un centre-ville vivant, vivable et accessible il faudra dés aujourd’hui adopter des règles du type celles de l’expérience acceptée de l’été 2023 aux Sables d’Olonne.

Il faudra que la collectivité se dote de moyens qui permettront sur plusieurs décennies de franchir les obstacles qui barrent la voie aux solutions d’avenir qui seules pourront garantir la qualité de vie aux Sables d,Olonne...le COURS LOUIS GUÉDON N’EST  DONC QU’UNE PETITE PIÈCE D’UN GRAND PUZZLE .

LES OBSTACLES À FRANCHIR SONT NOMBREUX

- Les améliorations basiques à l’urbanisation et aux accès aux centres-villes avec les structures, infrastructures et réglementations actuelles deviennent  impossibles, il y a donc d’autres voies à explorer et des habitudes seront à modifier,

- Une situation géographique très complexe pour la cité des Sables d’Olonne : une ville bordée et adossée à la mer donc avec une limite infranchissable au niveau de son extension...c'est le "bout de la chaussette", situation enviable pour le résident ou le simple visiteur mais contraignante et dangereuse sur le plan de l'urbanisation,

- une ville-agglomération diversifiée qui, durant les dernières décennies, a poussé fortement dans l'anarchie : un front de mer en hauteur, des quartiers anciens villages de pêcheurs, des extensions prises sur les zones rurales et agricoles éloignant les résidents du centre-ville et des services...,

- une agglomération inadaptable aux flux de circulation des véhicules automobiles classiques y compris des transports en commun urbains,

- un sous-sol qui ne supportera pas la densification des immeubles collectifs en son centre par endroits marécageux et imperméabilisés artificiellement et par des zones sableuses,

- une démographie sympathique mais particulière qui en fait une ville de retraités avec une mixité et une intergénérationnellité  dans vie sociale non maîtrisable,

- une activité économique dominante fondée sur le tourisme et l’immobilier, gros consommateurs d’espaces et d’énergies non maîtrisés,

- une agglomération en extension forte mais qui va altérer les conditions de vie des populations éloignées du centre-ville, des écoles, des services publics, des commerces...avec impacts négatifs sur l’environnement et la qualité de vie des résidents et leur sécurité. Il faut raisonner désormais globalement au niveau de la ville et de toute l’agglomération.

- un patrimoine riche et diversifié avec un cœur de ville attractif à sauver et à mettre en valeur et un territoire diversifié et qu’il faudra équilibrer sur tout le territoire de l’Agglomération.

Il faut donc oser, en participant à ce vote local, réfléchir chacun à son apport individuel au grand dessin d’un nouveau schéma territorial de vie, de déplacement sur tout le Territoire des Olonnes.

En résumé, pour répondre à l’appel à la votation et à la question posée par la municipalité actuelle il faut une réflexion de tous sur l’avenir de l’Agglomération et de son cœur de ville avec deux options :

• soit « libéralement » laisser tout faire partout et n’importe comment jusqu’à l’asphyxie totale de l’agglomération en matière de circulation, de qualité de vie, de sécurité...laisser s'instaurer une vie tranquille sans solidarité, sans progrès, sans investissement, sans avenir ...pour nos enfants et petits-enfants et nos nombreux visiteurs...donc VOTER NON

• soit accepter un schéma directeur légaliste tel qu’il prend la forme imposée par l’État dans le Schéma de  Cohérence  Territorial intercommunal qui est en voie de finalisation  ...celui-ci approuvé par la population visera  à donner aux citoyens du Territoire des Olonnes une vision globale et évolutive  de son aménagement pour les décennies à venir...donc VOTER OUI

S’ABSTENIR, C’EST REFUSER DE RÉFLÉCHIR SUR L’AVENIR DU PAYS DES OLONNES ET SE PRIVER DU DROIT DE CRITIQUER CE QUI SE FERA...OU... NE SE FERA PAS !

IL EST DIFFICILE D'ADMETTRE QUE LA VIOLENCE SOIT UNE COMPOSANTE BANALISÉE DE CE MONDE DEPUIS QUE L'HOMME EST SUR CETTE TERRE 

L'usage de la  violence est condamnable, condamnée et pourtant elle ne cesse de se répandre.

Les faits récents de violences, exactions, guerres sous forme de conflits entre pays comme Arménie et Azerbaïdjan, Russie Ukraine ou des conflits internes comme au Congo, au Nigéria, au Yemen depuis deux décennies, en Libye, des conflits locaux comme celui de la Corne de l'Afrique (Éthiopie, Kenya, Somalie) soit des conflits larvés comme Algérie Maroc...soit des actes isolés de terrorisme comme en France.

La violence ainsi s'exprime sous toutes ses formes et en permanence quasiment dans tous les pays du monde.

Mais alors peut-on admettre qu'il en est ainsi et baisser les bras ...laisser courir la violence, tenter de la contenir, de la condamner au coup par coup puis s'en désintéresser...et la voir renaître ailleurs !

Ou faut-il militer naïvement pour un droit imposé, géré mondialement le droit de la non-violence ? Ce droit individuellement n'aura aucun impact sur la violence planétaire.

Il faut pour faire baisser le "taux" mondial de la violence une structure mondialiste qui puisse gérer la violence, la prévenir comme cela fut fait après les deux premières guerres mondiales avec la création de la Société des Nations SDN  (un bel échec !) puis celle de L'ONU, Organisation des Nations Unies, bien à la peine !

Avec près de 80 ans de recul,  on peut mesurer que l'ONU n'atteint pas l'objectif, d'ailleurs non mesurable, du zéro violence?

FAUT-IL SE RÉSIGNER À L'EXISTENCE DE LA VIOLENCE ET NE PAS COMBATTRE CE QUI EST UN FLÉAU ?

La violence humaine est constitutive du psychisme humain? C'est une composante de l'Homme .

La violence est-elle comme l'Hydre de Lerne qu'Hercule seul n'a pu vraiment tuer ? Il faut l'admettre.

Mais ce constat n'est pas une raison d’abandonner le combat contre la violence. Au contraire, il faut se dire que c'est un combat de tous les instants et qui commence dès le plus jeune âge.

Est-il normal que tant de millions de jeunes soient formatés pour avaler sur leurs écrans des heures de violences ? N'est-ce pas banaliser la violence pour ne pas dire inciter à la violence.

Nous devons ne pas nous résigner à cette suprématie donnée à la violence dans les médias et même dans les manuels d'histoire. Les guerres entrent ainsi comme une donnée "normale "de la vie d'une société alors que c'est la paix qui devrait être la norme.

La guerre n'est pas un bien positif pour une population. C'est au contraire, c'est un fléau. C'est la résultante d'un échec ! Celui du règlement d'un conflit à l'amiable.

C'est donc encore une fois vers l'éducation qu'il faut se retourner. Nous sommes entrain enfin ! de percevoir les bienfaits de l'éducation dans la lutte qu'en France on peut lancer contre le harcèlement à l'école et ce, depuis le plus jeune âge. Car la violence ce sont les armes, la guerre mais c'est aussi l'usage abusif de la parole qui peut aussi détruire.

La maxime qui dit "qui veut la paix, prépare la guerre" est détournée de son but..car, il faut être armé pour éviter la guerre ; cela se nomme la dissuasion ! Dans la vie nous devons apprendre à être armé pour éviter la violence.

Nous avons tous dans nos comportements, dans nos relations avec nos congénères un effort quotidien à faire pour lutter contre la violence qu'il faut dénoncer? Ce n'est pas de la naïveté, c'est une cause nationale qui pourrait donner à nos enseignants et aux parents une occasion de mener conjointement un juste combat.