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12 mars 2024 2 12 /03 /mars /2024 19:18
LE RÉARMEMENT DÉMOGRAPHIQUE : POURQUOI ? COMMENT ?

 

 

 

LE RÉARMEMENT DÉMOGRAPHIQUE : QU’EST-CE ?

 

La politique est certainement le lieu privilégié pour cultiver l’art de retourner sa veste et de dire le lendemain le contraire de ce qu’on a dit la veille. Le président MACRON nous a présenté un concept qu'il a affublé de ce doux nom de"réarmement démographique" en décodé l'art et la manière de demander aux hommes et femmes en âge de procréer de donner au pays des enfants, toujours plus d'enfants. Et cela sans leur dire tous les bienfaits que cela pourra apporter à la collectivité, toutes les joies de la paternité et de la maternité...et tous les moyens financiers et matériels que pourra apporter l'État Providence qui se penchera sur tous ces berceaux nouveaux qui se multiplieront dans toutes maternités de France et de Navarre.

Quand, dans sa dernière conférence de presse à mise en scène pharaonique, le Président MACRON a parlé de "réarmement démographique", nous espérions et attendons maintenant toujours en vain des propositions concrètes pour "combattre"les conséquences néfastes pour la France d'une "dénatalité " constatée.

De toutes façons les mesures à prendre pour relancer une politique nataliste ne peuvent porter leurs fruits que plusieurs années après la concrétisation de la démarche. Il doit y avoir d'abord dans la population un retournement dans les mentalités. Ceci n'est pas évident et ne s'impose pas par décret ! Le réarmement démographique cela ne se décrète pas...il se vit.

 

LA France A EU UNE POLITIQUE NATALISTE AU BON MOMENT

En effet, il y a au moins deux paramètres incontournables qui peuvent influer pour promouvoir et développer une politique effectivement et positivement nataliste.

D’abord, il faut créer un climat favorable pour que les futurs parents acceptent et désirent accueillir un enfant en leur foyer. Il faut que les français aient CONFIANCE EN L’AVENIR. Ce paramètre a été occulté depuis des décennies. La France sortie de la guerre et des guerres dites coloniales a cultivé l’individualisme, ouvert des espaces dits de libertés, consacré l’interdit d’interdire, créé la famille dite monoparentale ou recomposée où l’enfant n’est pas toujours le bienvenu. La courbe des naissances s’est infléchie petit à petit même si l’immigration incontrôlée a, en partie, compensé la chute du taux de fécondité des français d’origine.

Le facteur « confiance en l’avenir » a déjà dans l’histoire de notre pays été bien mis en évidence au siècle dernier : avant-guerre, dans les années 1935 1940, les bruits de bottes ont eu pour effet qu’il y a eu un nombre de naissances inférieur à celui des décès. La France a vu sa population décroître.

À l'inverse, le deuxième facteur est mis en évidence lors de la période post-guerre avec le rôle des gouvernants qui ont pratiqué une politique favorable aux familles nombreuses.

À partir de la fin de la guerre 1939/1945 l’État a inauguré une nouvelle politique nataliste. Il a favorisé les naissances avec des compensations aux « charges de famille », en créant une solidarité par réduction des inégalités de revenus entre personnes chargées de famille et celles sans enfants, par la lutte contre les inégalités et la pauvreté des familles, mais aussi plus récemment en accompagnant par des mesures incitatives la conciliation entre la vie familiale et la vie professionnelle ou la prise en charge du jeune adulte...il a été mis en place toute une batteries d’outils pour faciliter la création de familles dites nombreuses ( 3 enfants et plus) : les accueils en crèche, en nourrice, haltes-garderies, les allégements fiscaux, les aides au logement...

La France se reconstruisait. La guerre s’était éloignée Le climat était à un certain optimisme. Du recensement de 1946 à celui de 1968, la population française passa de 40,5 à 49,8 millions d’habitants environ, soit un accroissement de plus de 9 millions : en moins d’un quart de siècle, l’augmentation fut ainsi largement supérieure à celle enregistrée au cours des cent années antérieures…

 

LE CIEL S’OBSCURCIT : LA NATALITÉ UNE COURBE QUI S’INFLÉCHIT

Le nombre de naissances s’est maintenu de 1946 à 1974 au-dessus de 800 000 par an il est resté dans la zone des 700 000 depuis 1976 mais il est en baisse régulière depuis 2010 et en 2023 il passe à 678 000... On comprend l’alerte macronienne que nous tâcherons de justifier.

Prenant acte de la baisse de la natalité, l’Union nationale des associations familiales (UNAF) a appelé le gouvernement à relancer « la politique familiale », en améliorant notamment « l’indemnisation du congé parental » et en créant un « service public de la petite enfance ». « La baisse continue de la fécondité met en péril notre système de solidarité par répartition », a-t-elle également souligné, à l’heure où un projet de réforme des retraites suscite de fortes oppositions.

Va-t-on vers une crise nouvelle où le manque de jeunes se présentant sur le marché de l’emploi en nombre insuffisant remettra en cause non seulement la productivité mais aussi les régimes de retraites à la française ?

 

À SUIVRE...

SI PEU DE NAISSANCES

 

 

 

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4 août 2023 5 04 /08 /août /2023 18:06
ÉMEUTES : L’ÉDUCATION EN QUESTION

 

 

 

ÉDUCATION POUR UNE JEUNESSE À LA DÉRIVE

Les juges seront les premiers à vous le dire.

Depuis des années, les juges spécialisés, les juges pour enfants et les institutions compétentes ont en face d’eux des enfants en détresse : maltraités, père absent, violent, mère débordée, famille inexistante, déscolarisés, ...

Ces enfants, même s’ils ont appris à ne pas le dire, sont des enfants désespérés et comme l’écrit un neuropsychiatre ! ils ne sont pas « tutorisés »...« la famille ne les intègre pas et la société non plus. »

Maintenant, nous pouvons juger du résultat et citer ce qu’a dit Boris Cyrulnik :

« La solution n’est pas dans la répression de ces enfants décivilisés, elle est dans léducation et dans la culture précoce...il faut augmenter les métiers de la petite enfance et améliorer la formation afin de civiliser les petits »

 

LE MOT EST LÂCHÉ...« ÉDUCATION »

Le problème des jeunes, ces dernières années, a été aggravé par divers facteurs rendant très complexe le traitement du mal dont souffre une certaine jeunesse des banlieues :

  • l’abandon de quartiers entiers qu’on appelle "zones de non droit" avec une population de jeunes qu’il faut reprendre en main même très jeunes dans des quartiers à apaiser. Par contre, sur ce terreau, dans ces zones la capacité de reproduction de ce qui devient une vermine est étonnante,
  • l’incapacité de la Justice, des services sociaux et autres aides à l’enfance de traiter cette population en l’encadrant,
  • l’afflux d’immigrés plus ou moins jeunes qui vient grossir cette jeunesse à la dérive,
  • la diversité des cas et le fait que les jeunes sont contaminés de plus en plus tôt,
  • la drogue et tout ce qui l’entoure...

 

Il est évident que la multiplicité des cas d’enfants perdus, la variété des types de situations rendent nécessaires une pédagogie adaptée et des méthodes de prévention des risques nouvelles.

Tout cela aura un coût très élevé même s’il est possible pour les collectivités de recourir au bénévolat pour certains encadrements.

Les magistrats qui ont en charge ces jeunes déviants devront aussi pour nombre d’entre eux faire leur auto-critique.

Par exemple, pour les stages de « responsabilité parentale » (mesure judiciaire déjà existante) il faut renforcer les moyens humains. Même chose pour l’« accompagnement à la parentalité » s'il existe des dysfonctionnements dans la famille ...Ces possibilités de poursuites judiciaires existent mais bizarrement elles sont peu utilisées...parce qu’il n’y a pas de personnel qualifié pour assumer cette fonction et le suivi "parrainage" des jeunes  ?

 

EN 2018, EMMANUEL MACRON, RELANCE UNE POLITIQUE DE LA VILLE ET FAIT APPEL À L’ANCIEN MINISTRE JEAN LOUIS BORLOO : UN RAPPORT AU PLACARD  !

L’ancien Ministre a acquis une certaine expertise et a moins instauré une politique de la Ville. Puis vint l’ère MACRON à qui Jean-Louis a remis sa copie au Président le 26 avril 2018.

https://www.ville-et-banlieue.org/wp-content/uploads/2018/05/Re%CC%81sume%CC%81-des-19-programmes-PlanBanlieue-JL.BORLOO.pdf

Son rapport était comme vous pouvez le lire avec le lien ci-dessus un vrai "plan de bataille" pour une relance de la politique de la ville qui comprenait 19 programmes thématiques, chiffrés à 48 milliards d'euros, pour rétablir l'égalité républicaine dans les quartiers.

Bien sûr, selon l’habitude le rapport a été mis pieusement dans une armoire !

Maintenant, à nouveau le pire serait de ne rien faire !

Nous pouvons, pendant cette méditation estivale, juger de la carence du Pouvoir : des discours, des rapports OUI, de l’ACTION ?

 

 

 

 

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3 août 2023 4 03 /08 /août /2023 19:58
L'UNEDIC SORT LA TÊTE DE l'EAU ...ET L'ÉTAT VEUT L'EMPÊCHER DE POURSUIVRE SON DÉSENDETTEMENT

L'UNEDIC SORT LA TÊTE DE l'EAU ...ET L'ÉTAT VEUT L'EMPÊCHER DE POURSUIVRE SON DÉSENDETTEMENT

 

 

 

 

SAUVER LE DIALOGUE SOCIAL ET L’INDEMNISATION DES DEMANDEURS D’EMPLOI

 

Comme cadeau pour ces vacances, les partenaires sociaux ont reçu ce mardi le document de cadrage du gouvernement sur la nouvelle refonte des règles de l'assurance-chômage. C’est l’inventaire des principales exigences de l'exécutif pour la survie de l’assurance chômage !

C’est l’été et comme cadeau empoisonné aux partenaires sociaux, avant leur départ en vacances, nos gouvernants, sur le dossier chômage, tentent un coup de force inquiétant pour le respect du dialogue employeurs salariés/État.

En effet, ce mardi 1er août 2023, les partenaires sociaux ont reçu le « document de cadrage du gouvernement relatif à la négociation de la convention d'assurance chômage » sur la refonte des règles de l’assurance-chômage.

Les partenaires sociaux ont jusqu’au 15 novembre 2023 au plus tard pour s’entendre et avaliser les propositions qui sont plutôt des prétentions abusives gouvernementales.

Concrètement on peut craindre que les partenaires sociaux soient condamnés à ratifier les diktats gouvernementaux ; une négociation employeurs salariés très difficile d'autant plus que l'État en quête de sous voudrait que la cotisation employeur soit augmentée : L'État voudrait le beurre et l'argent du beurre.

 

LA STRUCTURE ASSURANCE CHÔMAGE : L’UNEDIC

L’assurance chômage est gérée par l’UNEDIC qui confie la collecte des contributions et le versement des allocations respectivement à l’URSSAF et la gestion du chômage à Pôle Emploi qui va devenir France Emploi et veille à ce que les règles soient respectées.

L'UNEDIC illustre le type de gestion paritaire : les partenaires sociaux définissent les règles d’indemnisation et fixent les niveaux de ressources et les taux de cotisation requis des employeurs.

Cela signifie que ce sont les partenaires sociaux qui gèrent le régime du chômage dont les recettes sont les cotisations employeurs.

En 2019, les partenaires sociaux n’ayant pu aboutir à un accord ont du passer la main à l’État qui a modifié le système à travers une série de décrets publiés au cours des quatre dernières années.

Donc, en 2023, sur le dossier chômage les représentants des travailleurs et des chefs d’entreprise ont l'opportunité de reprendre leur rôle abandonné mais l’État émet ses conditions qui, aux dires des premières réactions des syndicats, ne sont pas acceptables. La réaction du côté employeurs est plus modérée et ouverte à la négociation mais pas à n’importe quel prix.

 

DE GRAVES ET INTOLÉRABLES MENACES GOUVERNEMENTALES : UN HOLD UP

La faiblesse de l’UNEDIC dans la négociation, c’est sa dette de plus de 60 milliards d’euros garantie par l’État et que l’organisme commençait à apurer avec les cotisations des années à venir où le régime sera excédentaire.

Patatras ! L’État dont les caisses sont vides veut s’emparer d’au moins de 11 milliards d’euros de cotisations à venir. Ce sont sont pourtant les cotisations qui appartiennent aux employeurs et aux salariés.

C’est une tentative d’hold up qui nous rappelle tristement celui qui a été envisagé par Emmanuel MACRON sur les réserves légales des Caisses de Retraite.

L’embellie sur l’Emploi a excité les appétits financiers du Chef de l’État et du Gouvernement dont la gestion des finances publiques a été catastrophique selon l’aveu même du chef de l’État qui doit maintenant rendre compte au monde de la finance, à l’Europe d’une gestion qui a fait passer la dette du Pays au-dessus de 3 000 milliards d’euros : au lieu de faire des économies, l’État trouve plus facile de piocher incognito sur les droits à l’indemnisation du chômage.

INACCEPTABLE !

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22 juin 2023 4 22 /06 /juin /2023 21:58
LE TRAVAIL, CE N'EST PLUS CELA

LE TRAVAIL, CE N'EST PLUS CELA

 

 

 

 

RÉHABILITONS LE TRAVAIL EN LUI DONNANT UN SENS...REHABILITER N'EST PAS CONDAMNER

 

Lors de la déprime assez générale qui a suivi la crise des retraites, a jailli l’idée qu’on devait rechercher la cause du rejet de la réformette des retraites dans le désintérêt qu’une fraction de jeunes avant de réellement travailler et de certains travailleurs ressentait à l’égard du travail.

Nous avons même entendu et lu que pour s’opposer au droit et au devoir de travailler on devait imaginer le droit à la paresse.

Nous vous recommandons l’intervention-discours démagogique, idéologique, irresponsable et  et à l’Assemblée Nationale de Sandrine ROUSSEAU applaudie par des membres de la NUPES :

« Au nom de quoi force-t-on les gens à travailler plus ? » « Oui au droit à la paresse, oui au droit à la retraite à 60 ans »

https://www.dailymotion.com/video/x8i1n0l

À la Tribune de l’Assemblée Nationale ces fariboles n’ont pas leur place. Ce n’est pas le « travail » qui est en cause...c’est son pourquoi, son comment ?

Le travail est et restera un droit et un devoir.

Madame Sandrine ROUSSEAU fait une injure à ceux qui travaillent avec fierté et honnêteté pour des gens comme elle et pour la société à laquelle nous appartenons tous. Madame Sandrine ROUSSEAU devrait leur dire merci. Dans son discours elle croit défendre les travailleurs, travailleuses alors qu'elle pousse à détruire la notion même de travail !

Pour Emmanuel MACRON à la manœuvre, cette remise en cause du Travail, c’était apporter sur un plateau une idée géniale : celle de redonner du sens au travail. Ce devait être le sujet important qui accompagnerait la fin de crise des retraites.

Les têtes pensantes de l’entourage du Président ont donc dû depuis ce début 2023 phosphorer...travailler dur pour trouver les moyens de donner du sens au travail.

Ils ont commencé à pondre des textes encore des textes, toujours des textes.Encore une loi dont le projet a été présenté par le Gouvernement...comme si changer le nom et voire la mission de Pôle Emploi, gérer ceux qui ne travaillent pas ou plus  allait redonner le goût et un sens au travail... comme si la paresse pouvait remplacer le travail ! Comme si une loi pouvait redonner un sens à une notion de travail qui est comportementale comme l'atteste le document évoqué ci-dessous.

Il n'appartient pas au législateur de monter une usine à gaz dont le travailleur n'aura que faire.

 

LE GOUVERNEMENT, LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE, MADAME SANDRINE ROUSSEAU CONFONDENT LES MOYENS ET LA FIN

Ce qu’il faut après « l’expérience COVID » c’est REDONNER DU SENS AU TRAVAIL.

C’est déjà pour beaucoup une réalité mais il ne faut pas avoir peur d'une évolution voire une révolution qui est déjà en marche.

Celle-ci  part d’une réalité qui ne semble plus contestée après COVID

« : 29% des Français ne perçoivent ni le sens ni l’utilité de leur emploi »

Le rapport, porté par Jean-Dominique Senard et Nicole Notat, pointe la perte de sens et le désengagement des salariés qui marquent tous les milieux professionnels.

https://uploads-ssl.webflow.com/648c11eced3e283e40130f1b/6493f75de6967eb6adf8a78c_Du%20sens%20a%CC%80%20l%27ouvrage.pdf

À lire ou au moins à parcourir

Mais au-delà du ce constat important  le rapport  va beaucoup plus loin dans son « manifeste » il ouvre les portes du comment faire "Le but était de développer une méthode pour redonner du sens au travail dans les entreprises"

Un million de salariés serait déjà concernés...sans qu'il soit besoin de légiférer!

 

 

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11 février 2023 6 11 /02 /février /2023 12:44
LE TRAVAIL EST UN DROIT, UN BONHEUR ?

LE TRAVAIL EST UN DROIT, UN BONHEUR ?

 

 

 

 

LE TRAVAIL EST UN BESOIN ET MÊME UN DROIT

 

Il peut même être un bonheur.

La crise sanitaire a révélé des interrogations sur la valeur travail et a fait éclore des prises de position irresponsables qu’il ne faut pas laisser passer.

Il y a des principes intangibles tel que le travail crée de la richesse, il crée la liberté.  L’homme était soumis à la nature, à ses caprices, c’est bien le travail de l’homme qui a libéré l’homme.

Il faut rappeler le PRÉAMBULE DE LA CONSTITUTION DE incorporé dans notre Constitution de 1958

Art.5. Chacun a le devoir de travailler et le droit d’obtenir un emploi. Nul ne peut être lésé,
dans son travail ou son emploi, en raison de ses origines, de ses opinions ou de ses croyances.

Art.8. Tout travailleur participe, par l’intermédiaire de ses délégués, à la détermination
collective des conditions de travail ainsi qu’à la gestion des entreprises.

Art.11. (La loi) Elle garantit à tous, notamment à l’enfant, à la mère et aux vieux travailleurs, la
protection de la santé, la sécurité matérielle, le repos et les loisirs. Tout être humain qui, en
raison de son âge, de son état physique ou mental, de la situation économique, se trouve dans
l’incapacité de travailler a le droit d’obtenir de la collectivité des moyens convenables
d’existence

 

RÉFLEXIONS SUR LE RAPPORT DE L’HOMME AVEC LE TRAVAIL APRÈS LA CRISE SANITAIRE

Opposer travail et liberté, c’est l’expression de la démagogie de bas étage dont il faut laisser la paternité aux irresponsables.

 Mais de là à dire que le travail rend l’individu libre il n’y a qu’un pas qu’il faut faire avec beaucoup de prudence. Quand un individu était envoyé aux « travaux forcées » ce n’était pas lui procurer de la liberté !

Oui, le travail rend libre à deux conditions : que le travailleur ait l'intelligence de son travail et que les conditions de réalisation de son travail soient bonnes.

L’opposé du travail est l’oisiveté, mère de tous les vices...vendre l’oisiveté comme mode de vie comme but est une escroquerie.

 Il faut être professeur d’économie comme Sandrine ROUSSEAU, Europe Écologie Les Verts pour oser dire que « le travail est une valeur de droite » et revendiquer le « droit à la paresse , c’est peut-être une revendication que la liberté d’expression permet de clamer, mais c’est surtout l’expression d’une irresponsabilité monstrueuse. Le travail est une valeur commune, un droit et peut-être un devoir.

Cela va plus loin car vraiment il faut faire de la politique de Comptoir du Café du Commerce pour oser penser et dire aussi que les jeunes particulièrement sont atteints d’une épidémie de flemme.

Il y a des malades, des fainéants par nature mais, par exemple, n’oublions pas que toutes les études sur les chômeurs prouvent que parmi les maux sociétaux un des pires est le chômage, la privation d’emploi et donc de travail.

D’ailleurs quand un individu a fauté on l’enferme en prison. Donc, on le prive de sa liberté et de travail...mais pour le réhabiliter il lui est ouvert possibilité de travailler en prison.

Pour rendre le travail plus attractif, il faut pouvoir améliorer la place du travail dans la vie, les conditions de travail mais avec prudence. La France n’est pas une île et laisser partir le travail à l’extérieur se révèle la pire des bêtises : c’est priver la France d’emplois, la priver de biens essentiels comme les médicaments.

OUI, le travail rend libre, à condition que le travailleur ait l'intelligence de son travail et que les conditions de réalisation de son travail soient bonnes.

 Les études sur la privation d’emploi sont claires :

« LE TRAVAIL EST DONC UNE POSSIBILITÉ D’ACCOMPLISSEMENT DE SOI.
EN ÊTRE PRIVÉ BRUTALEMENT, C’EST RUINER LE CHEMIN DE CET ACCOMPLISSEMENT »  Christophe Dejours, médecin psychiatre et psychanalyste, fondateur de la psychodynamique du travail

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29 novembre 2014 6 29 /11 /novembre /2014 19:46
Quand cette institution aura-elle perdu ses 5 millions de clients ?

Quand cette institution aura-elle perdu ses 5 millions de clients ?

LE CHÔMAGE EST L'ENNEMI PUBLIC N° 1 : il peut blesser, il peut même tuer. C'est un fléau hyper traumatisant. C'est pour cela qu'il faut le combattre avec de vrais remèdes, pas avec des médicaments à effet placebo.

 

L'ENVIRONNEMENT LEGISLATIF ACTUEL TUE L'EMPLOI CAR  IL TUE L'ENVIE D'ENTREPRENDRE ET IL TUE LES ENTREPRISES EXISTANTES

 

Un entrepreneur ne créera pas d’emploi s’il n’a pas au moins trois quasi certitudes :  

- Avoir des marchés…c’est son métier d’aller les chercher,

- Être maître de ses dépenses et en particulier de ses charges sociales,

- Pouvoir adapter ses effectifs aux variations et à la conjoncture

 

 Or, en France, l’entrepreneur :

 

1) n’a plus ni maîtrise ni perspective sur ses charges de personnel : depuis des années (le gouvernement actuel et son énarchie n’ont fait  qu’accélérer la fuite en avant des prélèvements sociaux). Il faut savoir que, dans le prix de fabrication de produits, les frais de personnel sont souvent proches de 50% du prix de revient ! Renchérir sans cesse le coût du travail tue le travail.

 

2)  n'a aucune visibilité sur des éléments fondamentaux de son outil de travail : les lois, les normes nouvelles lui tombent dessus sans cesse déséquilibrant ses prix de revient, bousculant ses process de production : là aussi disons "intolérable".

 

3) subit un Code du travail donc le cumul des lois et règlements qui a tant rigidifié les relations sociales que toute adaptation de l'entreprise devient impossible. Une entreprise qui ne peut plus évoluer est condamnée et l'emploi avec, bien sûr.

 

Dans ces conditions comment entreprendre...le salut des entreprises est dans le fuite à l'étranger ! C'est la DELOCALISATION chaque fois qu'elle est possible.

 

Les entreprises qui ne peuvent s'externaliser comme celles du bâtiment ont vu, avec les incessantes nouvelles normes et contraintes, augmenter de 20% leurs coûts ! Comment faire un devis sérieux dans de telles conditions ? Comment gérer ?

 

Cela, nos énarques, nos politiques, une frange d'écologistes irresponsables ne veulent pas le comprendre. Ils sont les pourvoyeurs en clients de POLE EMPLOI, responsables de ce malheur nommé CHÔMAGE.

Ce n'est pas la faute "à la mondialisation". Il ne faut pas inverser les rôles et causes. La mondialisation et les délocalisations sont le résultat de l'action de ces politiques des 30 dernières années.

De plus, la mondialisation n'a pas que des effets négatifs...loin de là !

 

DES SOLUTIONS EXISTENT...

A SUIVRE...

 

 

 

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28 novembre 2014 5 28 /11 /novembre /2014 18:40
Le rêve : une institution à fermer

Le rêve : une institution à fermer

CHÔMAGE : intolérable : 3 700 000 chômeurs et 5 400 000 inscrits à POLE EMPLOI

Nous n’avons pas la prétention dans cet article de proposer des solutions miracles mais...pourquoi pas ?

Nous avons au moins le « privilège » de parler du chômage pour l’avoir vécu, de parler de ce qu’on a connu.

Le chômage ce ne sont pas des chiffres : ce sont des hommes, des femmes, des familles en souffrance.

 

QUELQUES VERITES BONNES À DIRE ET A ENTENDRE.

 

CEUX QUI PARLENT DU CHÔMAGE, CEUX QUI  SE SONT ENGAGES DEVANT LES FRANÇAIS A TROUVER LES REMÈDES A CE MAL QUI FAIT TRES MAL…ONT-ILS ÉTÉ CHÔMEURS ? Que connaissent-ils du sujet concrètement ? Un médecin peut-il soigner une maladie dont il ignore tout ?

 

- Les "politiques" qui se sont engagés devant la France à lutter contre le chômage sont des professionnels aisés qui vivent dans un cocon et sont entourés de super garanties (voir les retraites et autres avantages des députés et sénateurs, présidents de Régions, de Conseils Généraux, de Communautés de Communes... : une honte dans une France qui souffre),

- Les leaders syndicaux salariés ne connaissent pas le chômage : il existe pour eux des « emplois réservés » type responsables dans des organismes paritaires, encore mieux être nommés au conseil économique, social et environnemental. Quelle expérience ont-ils de la vie des PME, PMI et TPE ?

Ceux-là et tous les énarques protégés à vie dans des emplois publics sont-ils habilités et capables de résoudre le problème qu'ils ne connaissent pas ? On peut parfois en douter à les entendre.

 

DES SOLUTIONS QUI N’EN SONT PAS

 

- CRÉER DES EMPLOIS PUBLICS :

Entendre une responsable politique dire : « nous avons créé 450 000 emplois dans le secteur public » est une bêtise d’une profondeur incommensurable !

En effet, ces "emplois" ne sont en général que précaires et sous-payés,

Ces "emplois" ne sont pas productifs et donc ne génèrent pas de valeur ajoutée,

Ces "emplois" pompent l’économie des forces vives : car ils coûtent à la collectivité (soit par prélèvement sur les entreprises du secteur marchand, soit par l’impôt),

 

- PÔLE EMPLOI : ce n’est pas une solution… le demandeur d’emploi motivé qui cherche avec hargne un emploi quand il sort de l’Agence trop souvent se demande à quoi elle sert !

 

- STAGES PARKINGS :

Les stages trop souvent inadaptés, ne collant pas aux besoins…quand ce ne sont pas des stages parkings obligatoires pour le maintien des "droits" aux indemnités. Imaginez la motivation de tels ,"stagiaires " qui savent que le stage ne débouchera sur aucun emploi répondant à leur recherche. Imaginez aussi la motivation des "enseignants" face à ces stagiaires présents par obligation !
.

De plus, la dernière réforme sur la  formation et les 24 milliards d'euros qui y sont "investis" , dépensés, dépensés par l'Etat et les entreprises ont démontré leur inefficacité (on reviendra sur ce sujet) . Que de scandales et de désappointements pour les demandeurs d'emploi !

 

LA SEULE SOLUTION POUR INVERSER LA COURBE DU CHÔMAGE : CRÉER DES EMPLOIS DURABLES ET PRODUCTIFS et c'est possible !

 

A SUIVRE...

 

 

 

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