Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Recherche

11 avril 2024 4 11 /04 /avril /2024 18:39
RÉFORME  : POLE EMPLOI DEVIENT "FRANCE TRAVAIL" !

RÉFORME : POLE EMPLOI DEVIENT "FRANCE TRAVAIL" !

 

.

 

L’ASSURANCE CHÔMAGE, L’UNÉDIC ET LE DIALOGUE SOCIAL

Les négociations patronat/syndicats de salariés sur l’emploi des seniors sont dans l’impasse sauf pour le Président MACRON qui s’immisce ainsi dans une négociation Employeurs Syndicats de salariés et gestion paritaire de l’UNÉDIC.

Tout employeur privé installé en France doit « assurer » ses salariés contre le risque de perdre leur emploi et donc s'affilier au régime d'assurance chômage (art. L. 5422-13 du code du travail). Ce régime est obligatoire.

L’UNÉDIC (Union nationale interprofessionnelle pour l'emploi dans l'industrie et le commerce) est l’organisme paritaire de gestion de l’Assurance Chômage dont les quatre principales missions sont :

  • d'informer et éclairer les partenaires sociaux et les Français,
  • de prescrire et sécuriser les règles,
  • de garantir le financement (45 milliards de cotisations ces dernières années)
  • d'accompagner la mise en œuvre de l’Assurance chômage.

L'UNÉDIC est l'organisme fédérateur des ASSEDIC.

Ce qui est sûr c’est que l’assurance-chômage coûte cher (cotisation de 4,05% sur les salaires à la charge de l'employeur) et que ces coûts sont nécessairement répercutés sur la production française.

L’État garantit les emprunts que doit faire l’UNÉDIC pour assurer la continuité de sa mission d’indemnisation des chômeurs. La bonne gestion de l’UNÉDIC a fait que l’Institution n’a pas eu besoin des « services » de l’État ! Mais son endettement est de près de 50 milliards d'euros.

Le dernier bulletin de santé de l’UNÉDIC est significatif : « La trajectoire financière de l’Assurance chômage reste positive et poursuit son désendettement. »..mais l’État menace et prélève déjà sur les cotisations des salariés !

 

UNE INSTITUTION PARITAIRE MAIS...DONT L’AUTONOMIE EST RELATIVE

Nous retrouvons le problème des retraites où la gestion d’une institution (paritaire) demeure autonome mais de manière est très relative. Elle est sans cesse menacée par l’État :

« En application de la loi de financement de la Sécurité Sociale pour 2024, l’arrêté du 27 décembre 2023 précise que le financement de France Travail (Ex Pôle Emploi) et de France Compétences se traduira par des moindres compensations d’exonérations de 12,05 Milliards d'€ sur les recettes de l’Assurance chômage de 2023 à 2026 » !

Ainsi la volonté logique et responsable des partenaires sociaux de l’UNÉDIC de vouloir se désendetter se trouve affectée par les diktats de l’État aux dépens de l’autonomie de l’UNÉDIC et du dialogue social.

Il en est de même pour les décisions concernant l’emploi qui ont un impact sur l’allocation-chômage.

On retrouve donc encore les velléités du Président MACRON, de son gouvernement et particulièrement pour l’exécution des basses besognes de son Ministre du Travail Catherine VAUTRIN qui sont à la recherche de milliards d’euros pour tenter de cacher la faillite de la gestion macronienne, celle de son interventionnisme, d’un taux de prélèvements insupportable ...qui sont ceux de l’État français donc de nous tous.

La pression sous forme de chantage de l’État et de son Chef est bien aujourd’hui responsable de l’échec des négociations en cours et laborieuses employeurs/salariés sur le « pacte de vie au travail ».

Un échec qui, comme par hasard, profite à l’État qui va « reprendre la main » !

AINSI, LA POLITIQUE ÉTATIQUE L’EMPORTE SUR LE DIALOGUE SOCIAL !

 

Partager cet article
Repost0
7 avril 2024 7 07 /04 /avril /2024 21:45
BERCY : REMETTRE LES FINANCES PUBLIQUES EN BONNE SANTÉ EST-CE POSSIBLE ?

BERCY : REMETTRE LES FINANCES PUBLIQUES EN BONNE SANTÉ EST-CE POSSIBLE ?

 

 

LE PRÉSIDENT MACRON ET SON GOUVERNEMENT À L’ÉPREUVE DE LA RIGUEUR IMPOSÉE PAR LA SITUATION DES FINANCES PUBLIQUES EN 2024

 

Ces 40 dernières années ans d’insouciance, de démagogie, de basse politique et de laxisme se sont écoulées comme si la France avait oublié la triste fin de l’expérience de 1981/1983 du Président Mitterrand qui lui aussi avait cru que l’argent était magique ...mais cela n’a pu durer que deux ans et s’est achevé par la « rigueur » du plan DELORS. Opération réussie.

 

LE BILAN CONSTERNANT 2017/2024 : LE DÉCLASSEMENT DE LA France ET LE RETOUR À LA RIGUEUR

 

Ce déclassement de notre pays est illustré par l’énumération incontestable et terriblement affligeante qui suit :

  • La Croissance en berne 0,7%
  • La Productivité en chute libre
  • Le Chômage restant élevé 8%...ce n’est donc le plein emploi promis
  • Paupérisation croissante : 9 millions de pauvres
  • Dette publique :  plus de 3 100 milliards d’euros
  • Déficit commercial abyssal : plus de 100 milliards d’euros
  • Déficit public de plus de 5% du PIB
  • Insécurité : 92 % des Français jugent que l'insécurité progresse dans l'Hexagone
  • ...

 

Ainsi le mot « rigueur » qui était banni devient toléré et le pays attend donc le redressement possible, souhaité et incontournable car la France est riche. Mais elle est au bord du gouffre.

Le monde de la finance et même la Bourse ne s’y trompent pas : malgré une situation nationale dégradée elle attire encore les capitaux étrangers.

 

 

LE MAL QUI FRAPPE LA France ET QUI CONSACRE SON DÉCLASSEMENT : DES SERVICES PUBLICS MAL GÉRÉS

C’est indubitablement les dysfonctionnements des services publics qui coûtent en 2024 58% du Produit Intérieur Brut PIB.

Ceci montre que ce soit pour l’État français ou comme pour tout autre régime « étatisé » l’idée voire la doctrine selon laquelle l’État doit intervenir systématiquement dans les principaux domaines sociaux et économiques conduit à la faillite, à la régression économique et sociale. On l’a aussi bien vu avec tous les régimes dits communistes qui promettaient et imposaient égalitarisme et bonheur.

Pourtant, le Président MACRON depuis son accession au pouvoir a joué le « toujours plus d’État», plus de déficit public avec toujours plus de services publics mal gérés.

Le monde entrepreneurial privé français résiste et nourrit le PIB : industrie du luxe, aéronautique, agriculture (à relancer) avec ses géants mondiaux, armement, innovation...

Donc, en France, le secteur public déficitaire et mal géré se nourrit donc des efforts et de la réussite du secteur privé...mais cela a atteint les limites du supportable ...nous arrivons à un stade où le Secteur Public et l’État déconsidéré, décrédibilisé par sa dette et la gestion désastreuse de son patrimoine à force d’appauvrir le secteur privé tuera sa mère nourricière.

L’État français de 2024 doit donc effectivement et immédiatement prendre les décisions qui s’imposent et ce sera la « RIGUEUR » d’abord à son niveau mais il faudra aussi que ses gouvernants aient l’intelligence et le courage de faire le ménage chez eux et de réussir à convaincre les français des « sacrifices » qu’il faut faire.

 

Ce n’est pas gagné !

Partager cet article
Repost0
6 avril 2024 6 06 /04 /avril /2024 10:54
ENCORE MERCI À TOUT LE PERSONNEL !

ENCORE MERCI À TOUT LE PERSONNEL !

 

SOINS PALLIATIFS : 1,1 MILLIARD D’EUROS.....MAIS.....SUR 10 ANS

 

Site gouvernemental : https://sante.gouv.fr/

 

 

Les soins palliatifs visent à améliorer la qualité de vie des personnes malades en prévenant et en soulageant leurs souffrances physiques, psychiques ou encore spirituelles. Ils sont susceptibles d’intervenir quel que soit le lieu de vie ou de soins à travers une prise en charge qui inclue les proches de la personne malade. Ils peuvent intervenir au cours d’une période de soins ou en phase avancée ou terminale d’une maladie grave et incurable.

 

Consultez : l’instruction interministérielle du 21 juin 2023 relative à la poursuite de la structuration des filières territoriales de soins palliatifs dans la perspective de la stratégie décennale 2024-2034

 

 

DEMAIN ON RASE GRATIS...DEMAIN...ET C’EST DANS 10 ANS POUR LE PRÉSIDENT MACRON ET SON GOUVERNEMENT !

 

C’est extraordinaire, dégradant comme annonce gouvernementale relayée par le Président MACRON en personne pour faire passer son projet du « droit d’euthanasie » qui va venir devant le Parlement.

 

« Beaucoup d’annonces, pour lesquelles on a du mal à y voir clair », commente auprès de Public Sénat la sénatrice LR de Charente-Maritime Corinne Imbert, co-auteure en 2021 d’un rapport qui tirait la sonnette d’alarme sur les difficultés d’accès aux soins palliatifs en France. ».

 

Quand on connait les difficultés financières de l’État, quand on sait que ce que le budget 2024 voté en décembre 2023 par la voie du 49/3 est déjà détricoté par de simples décrets et circulaires...la promesse gouvernementale du plan décennal pour les soins palliatifs, c’est encore un mensonge, un espoir irréalisable.

En effet, qui peut croire à cette promesse ? ...Personne, car quand on sait aussi la durée de vie d’un gouvernement, le fait que le mandat MACRON sera achevé en 2027 il est légitime de penser...qu’en 2034 le plan MACRON « fin de vie soins palliatifs » sera passé aux oubliettes depuis belle lurette.

 

HOMMAGE ET GRATITUDE À L’ADRESSE DU PERSONNEL SOIGNANT DE NOS CENTRES DE SOINS

Nous avions disparu des écrans et réseaux sociaux depuis quelques jours suite à une obligation de soins urgents qui nous ont porté à faire un test nouveau et imprévisible du Pôle SANTÉ de notre secteur.

Nous avons retrouvé pour ce nouveau séjour en maison de santé un personnel soignant et non soignant admirable dont nous devons souligner la qualité, le dévouement, le sens de l’humain qui effectue sa mission sous forte pression par manque de moyens et suite aussi à la complexification des protocoles...

C’est donc dans des conditions très difficiles qu’exerce tout le personnel médical des établissements publics, privés, salariés et libéraux qui tiennent à bout de bras le Service Public de la Santé qui lui aussi est bien malade !

Le Président de la République et son Gouvernement n'ont pas le droit de se moquer de ce personnel et des citoyens avec des déclarations mensongères et irresponsables.

Et nous tous, citoyens, devons être reconnaissants à ce personnel et savoir lui dire merci.

Nous comprenons donc que les promesses gouvernementales dépourvues de toute crédibilité dans ce domaine essentiel de la vie de chaque citoyen soient ressenties plus comme une injure que comme un espoir.

Partager cet article
Repost0
28 mars 2024 4 28 /03 /mars /2024 22:11
LE LOCATAIRE A-T-IL ENCORE DROIT À SON LOGEMENT DE FONCTION ? RÉPONSE LE 9 JUIN 2024

LE LOCATAIRE A-T-IL ENCORE DROIT À SON LOGEMENT DE FONCTION ? RÉPONSE LE 9 JUIN 2024

 

 

LE PRÉSIDENT MACRON A VOULU CUMULER LES POUVOIRS : IL CUMULE LES ÉCHECS 

L’État français sous le régime d’Emmanuel MACRON vit des moments difficiles suite à l’aveu qu’il doit faire ; la France est au bord de la faillite...le Président et son gouvernement sont obligés de parler de RIGUEUR « quoi qu’il en coûte » ! La négation d’un optimisme couteux : l’argent facile.

En 2024, la dette augmentera encore de plus de 100 milliards d’euros.

La France devra impérativement emprunter (si elle trouve les prêteurs) 285 milliards d'euros sur les marchés en 2024, un record record !

Simplement cela signifie une gestion des finances publiques catastrophique. C'est un comble pour un Président qui fut deux années durant Ministre de l’Économie et des Finances.

Il en est de même pour un Ministre des Finances indéboulonnable, Bruno LE MAIRE peut-être écrivain au talent méconnu mais surtout un mauvais économiste et premier Ministre des Finances à faire voter avec le 49/3 un budget 2024 jugé insincère et devoir reconnaitre publiquement son forfait de menterie sur les hypothèses taux de croissance et déficit.

Résultat : une France déconsidérée et au bord de la faillite et un Président Chef de l’État qui a trusté tous les pouvoirs et donc se trouve responsable de toutes les erreurs de ces deux mandats.

 

MAIS NOUS, LES CITOYENS QUI DÉTENONS LE POUVOIR SOUVERAIN, NOUS SOMMES AUSSI RESPONSABLES DE CETTE SITUATION DÉPLORABLE ET MÛRS POUR TOUT ACCEPTER ?

Le pouvoir macronien est à bout de souffle. Il doit, en ce mois de mars 2024, avouer son échec, son incapacité et devrait se retirer.

Le fruit est mûr mais qui va le cueillir ? Le peuple est anesthésié, endormi, avachi, aurait dit le Général de Gaulle

Mais, c’est quand même, nous, le bon peuple qui détenons (au moins en théorie et constitutionnellement) le pouvoir...c’est nous qui avons réélu Emmanuel MACRON en 2022.

« La souveraineté nationale appartient au peuple qui l’exerce par ses représentants et par la voie du référendum » La souveraineté du peuple s’exprime ainsi « gouvernement du peuple par le peuple et pour le peuple. »

Rappelons, encore une fois, que c’est ce peuple qui a élu et réélu Emmanuel MACRON qui a refusé de présenter au peuple le bilan de son premier septennat…c’était son droit, mais ce qui est pire c’est qu’il a même refusé de faire campagne donc de présenter un programme.

Ainsi, les français ont donné, en 2022, un blanc-seing au président sortant dont il connaissait tous les défauts y compris le mépris qu’il a osé afficher pour le peuple.

 

RÉAGIR

Donc, il nous faut nous, le peuple souverain, poser la question : qu’avons-nous fait pour réagir contre la mise à l’écart du Parlement (abus du 49/3), interventions de l’exécutif dans les affaires judiciaires...

Qu’avons-nous fait NOUS, LE PEUPLE SOUVERAIN, pour éviter les abus de pouvoirs d’un Président qui écarte du débat la représentation nationale.

Pour chacun de nous il est trop facile de critiquer devant le comptoir du Café du coin. Il faut aussi agir et cesser de se plaindre.

Il faut, devant l’échec du tout État, de l’État Providence mais désargenté, cesser de demander toujours plus d’État... celui-ci étant en faillite et incapable de gérer l’essentiel de ses propres compétences régaliennes : Justice, Éducation et surtout Sécurité (santé, sécurité publique, sécurité des biens et des personnes...).

L’économie appartient à ceux qui produisent, pas au chef de l’État, ni à BERCY ni à un(e) Ministre du Travail...

Le social appartient aux partenaires sociaux et pas à l’État incapable de gérer son propre personnel ni ses entreprises surendettées comme le Groupe EDF, le Groupe SNCF...le social n’appartient pas au Chef de l’État.

 

LE 9 JUIN 2024 : UN VOTE AVEC DOUBLE SANCTION

L’objet de ce vote est le renouvellement du Parlement Européen : ce peut ou doit être un vote sanctionnant le parti macronien et ses alliés mais aussi un vote sanction sur les insuffisances et dysfonctionnements de l’Union Européenne.

 

CE DEVRAIT ÊTRE AUSSI L’OCCASION POUR LE PEUPLE FRANÇAIS DE CONFIRMER MASSIVEMENT SON VOTE POUR L’ÉLECTION DES DÉPUTÉS DE JUIN 2022.

 

 

Partager cet article
Repost0
26 mars 2024 2 26 /03 /mars /2024 22:11
LE PRÉSIDENT DÉPENSIER QUI A MIS LA FRANCE À GENOUX

LE PRÉSIDENT DÉPENSIER QUI A MIS LA FRANCE À GENOUX

 

 

 

 

DÉFICIT BUDGÉTAIRE ET DETTE PUBLIQUE FORMENT UN COUPLE INFERNAL ET INDISSOCIABLE

 

NOUS ALLONS FÊTER LES 50 ANS SUCCESSIFS DE DÉFICITS BUDGÉTAIRES !

L’État, depuis 50 ans, a pris les deux très mauvaises habitudes de dépenser plus qu’il ne gagne et de dépenser toujours plus.

Quand il faut payer ces folies...il n’y a qu’un moyen avoir recours à l’emprunt tant que l’État trouve des organismes et mécanismes qui acceptent de prêter et la dette de la France est comme la petite bête qui monte, qui monte...

 

TOUS COUPABLES...MAIS LE PLUS COUPABLE MAINTENANT, C’EST LA MACRONIE...QUI PAYE 50 ANS DE GESTION CONDAMNABLE ET QUI N’A FAIT QU’ACCENTUER LA GABEGIE ET L’IRRESPONSABILITÉ

C’est trop facile de dire que c’est de la faute des prédécesseurs…mais, dans le cas précis du Président MACRON depuis 2017, donc depuis 7 ans, rien n’a été fait en matière d’économies dans le bon sens.

Il n’y a eu que des mesurettes, des réformettes et des discours qui n’engagent que ceux qui les écoutent. Et les pauvres qui écoutent les dites promesses l’ont réélu. Ils vont casquer et endosser la charge des mesures qui seront aussi nécessaires qu’impopulaires !

Nous le répétons depuis des années et encore récemment...voir... :

https://www.olonnes.com/2024/03/les-impots-augmenteront.html

« Pourtant il faudra y passer et ce sera en catastrophe lors de cette fin de mandature «tout sera fait dans la précipitation » nous prédisent nos analystes Jacques ATTALI et Alain MINC. »

 Nous ne pouvons même pas incriminer nos parlementaires puisque le budget insincère de 2024 a été préparé par le Ministre des Finances Bruni LE MAIRE du Gouvernement Élisabeth BORNE nommé par le président de la République et que le budget a été décidé non par le Parlement mais avec le 49/3

Mais, maintenant c’est trop tard, il faudra y passer !

Effectivement, il y a ce lourd passé et passif de 50 ans de mauvaise gestion de « nos politiques » mais il y a surtout la folie et l’aveuglement de la MACRONIE qui refuse de voir la vérité en face pour continuer à dépenser à tout va.  Pourtant elle savait et elle n'a pas réagi.

Contrairement à ce qu'il a écrit, Emmanuel MACRON a été Ministre des Finances et donc aussi irresponsables que tous les Ministres de ses gouvernements successifs.

Le président MACRON a écrit aux français en 2017 « Nous effectuerons donc 60 milliards d’économies en responsabilisant les ministres sur leurs objectifs de réduction des dépenses »...paroles, paroles ...mais là c’est bien un écrit, oui écrit  et signé du Président MACRON !...des ministres responsables ??? Cela n’existe plus.

Pourquoi Emmanuel MACRON, avec les pleins pouvoirs dont il disposait lors de son premier mandat de Président, n’a-t-il pas réalisé ce qu’il avait promis?

Simplement parce qu’il manque de courage, qu’il a eu peur des "gilets jaunes" et qu’il assouvit sa soif de pouvoirs pensant que la sanction ne tombera jamais (après moi, le déluge) et les français sont des veaux!

Une situation des finances publiques très dégradée...il suffit de la cacher au bon peuple en lui donnant du pain et des jeux.

C’est si facile de piocher dans les réserves obligatoires des Caisses de retraite, d’emprunter à tout va, de jouer au Président riche d’un pays qui s’appauvrit...

 

AUJOURD’HUI, LES CHIFFRES SONT L, INEXORABLES ET CE NE SONT PAS DES PAROLES...MAIS C’EST LE PEUPLE QUI VA PAYER

La démocratie montre ses faiblesses :

Un président irresponsable qui cumule abusivement les pouvoirs,

Des ministres irresponsables,

Des contre-pouvoirs et des corps intermédiaires qui ne jouent plus leurs rôles,

Des citoyens endormis, anesthésiés

À ne pas vouloir prendre les décisions quand il le fallait, quand cela était possible le Président MACRON se trouve maintenant acculé. Ce n’est pas lui qui va décider...ce sont les financiers, les préteurs créanciers de la France qui vont imposer les sacrifices au peuple français...quoi qu’il en coûte au peuple français

Le peuple français bercé d’illusions va payer l’irresponsabilité des dirigeants qu’il a élus et aussi son aveuglement, peut-être sa lâcheté et son optimisme béat.

Quel miracle, quelle réaction permettra, encore une fois, de sauver la France et À QUEL PRIX ?

Partager cet article
Repost0
22 mars 2024 5 22 /03 /mars /2024 21:17
LA COUR DES COMPTES N'A PAS POUR HABITUDES DE FAIRE ET PUBLIER DES RAPPORTS PROVISOIRES ET APPROXIMATIFS

LA COUR DES COMPTES N'A PAS POUR HABITUDES DE FAIRE ET PUBLIER DES RAPPORTS PROVISOIRES ET APPROXIMATIFS

 

ÉNERGIES, POURQUOI UN RAPPORT PROVISOIRE : UN SCUD OU UN PÉTARD MOUILLÉ ?

 

Suite de

https://www.olonnes.com/2024/03/les-mesures-gouvernementales-exceptionnelles-de-lutte-contre-la-hausse-des-prix-de-l-energie-ont-profite-a-qui.html

 

Nous comptions trop sur le savoir et le pouvoir des « magistrats » « conseillers » de la Cour des Comptes (Rue Cambon à Paris ...tout près de l’Élysée !) sur ce sujet complexe des aides publiques versées pour adoucir les factures des énergies entre 2021 et 2024.

72 milliards d’euros depuis 2021 (estimation provisoire de la Cour des Comptes) ont donc été distribués de manière certainement assez opaque voire brouillonne aux particuliers, à certaines entreprises et aux fournisseurs d’énergies. Ceci est un aspect certain et non contesté du dossier.

Rappelons que concernant le « bouclier tarifaire » sur l'électricité, le gouvernement a finalement annoncé en avril 2023 une poursuite du bouclier tarifaire pour continuer à limiter la hausse des prix, et ce pour deux ans supplémentaires, soit 2024 et 2025.

Avouons ainsi que le Rapport de la Cour des Comptes auquel nous faisions confiance nous a déçus.

 

https://www.ccomptes.fr/fr/publications/les-mesures-exceptionnelles-de-lutte-contre-la-hausse-des-prix-de-lenergie

 

Mais d’abord, la Cour a pris soin de préciser que c’est un rapport qui  est « provisoire ».

« La Cour s’est attachée à établir un bilan provisoire des mesures prises notamment en termes de modalités de mise en œuvre, d’effets sur les clients finals et sur les finances publiques et enfin d’articulation avec les politiques énergétiques de plus long terme »

...ce Rapport est donc une sorte de brouillon et aussi un cri d’alarme.

Les «jugements» de cette « juridiction » composée de fonctionnaires sont toujours marqués des sceaux de la prudence et de la diplomatie.

 

« DES PROCÉDURES RISQUÉES » , EN CLAIR, LES FONDS PUBLICS ONT ÉTÉ DISTRIBUÉS N’IMPORTE COMMENT : 25 PROCÉDURES RECENSÉES PAR LA COUR !

Mais, les citoyens qui sont les contribuables financeurs de cette opération, ne sauront peut-être jamais la vérité sur cette distribution peut-être justifiée, partiellement, totalement, même pas du tout.

Les résultats financiers 2023 faramineux annoncés par les grands groupes fournisseurs et distributeurs des dites énergies TOTAL ÉNERGIES, EDF, ENGIE ont-ils été abondés par la manne du plan MACRON ? Le rapport définitif, s’il est publié, nous donnera peut-être la réponse...quand la France sera passée à autre chose et il ne servira à rien !

 

Extraits de la synthèse élaborée par la Cour des Comptes.

 

« Élaborées dans l’urgence, et ajustées au fil du temps et de l’évolution des prix supportés par telle ou telle catégorie de consommateurs, ces mesures accumulent près de 25 dispositifs aux caractéristiques très diverses en termes de champ d’application, de modalités de mise en œuvre et de coût. Elles sont, en masses financières, majoritairement destinées aux ménages (pour 60 %) et pour l’essentiel (à 90 %) non ciblées en fonction des revenus ou des capacités d’absorption de ce choc par les bénéficiaires. Les aides aux entreprises sont cependant plus ciblées que celles aux ménages, mais leur multiplicité aboutit à un paysage particulièrement complexe de l’intervention publique

... Aux incertitudes près de certains chiffrages encore prévisionnels, le coût brut pour l’État de l’ensemble des mesures adoptées à date et depuis l’automne 2021 atteindrait près de 72 Milliards d’euros « 

Nous citoyens voudrions être éclairées sur ce dossier alors que le président MACRON et son gouvernement sont en proie à un accès de fièvre peu ordinaire sur le déficit record sur le budget 2023 et sur la bombe que constitue la dette.

Partager cet article
Repost0
21 mars 2024 4 21 /03 /mars /2024 16:32
DES RÉSULTATS FINANCIERS EXCEPTIONNELS EN 2023 !...POUR LES ENTREPRISES NATIONALES...PAS POUR LES CONSOMMATEURS

DES RÉSULTATS FINANCIERS EXCEPTIONNELS EN 2023 !...POUR LES ENTREPRISES NATIONALES...PAS POUR LES CONSOMMATEURS

 

 

 

DES MESURES EXCEPTIONNELLES POUR UNE SITUATION QU’ON ESPÈRE EXCEPTIONNELLE

 

 À QUI PROFITENT OU ONT PROFITÉ LES 72 MILLIARDS D’EUROS DISTRIBUÉS PAR EMMANUEL MACRON ET BRUNO LE MAIRE ?

 

Nous allons encore une fois nous fier aux travaux de la Cour des Comptes sur des faits qu’il faudra un jour pouvoir authentifier par une véritable enquête des services financiers spécialisés et de la Cour des Comptes.

Les montants des factures concernant la consommation des énergies par les citoyens depuis 2021 se sont envolées.

Ce n’est pas un phénomène nouveau depuis la première crise dite "choc pétrolier" de 1973 (guerre du Kippour) il y a crises économiques auxquelles sont liées les énergies consommées pour les besoins de la population et de l’économie.

En 1973, dans le contexte de la Guerre du Kippour, les pays exportateurs de pétrole diminuent leur production. C'est le début du premier choc pétrolier, un choc d'offre négatif, à l'origine d'une forte inflation et d'une hausse du chômage.

En 2021, le gouvernement a pris diverses mesures (le "bouclier tarifaire") pour atténuer l’impact des hausses de l’énergie sur le poste de charges des dépenses des ménages et des entreprises. Ces hausses aggravaient la baisse du pouvoir d’achat raboté par l’inflation plus ou moins liée à la guerre russo-ukrainienne.

 Le « bouclier tarifaire » a donc été mis en place par le gouvernement en 2021 pour permettre de contrebalancer la hausse des prix de l'énergie pour les consommateurs et les TPE et PME. Le bouclier tarifaire sur le gaz a pris fin en juillet 2023 avec la fin du Tarif Réglementé du gaz. Le bouclier tarifaire sur l'électricité est progressivement supprimé au cours de l'année 2024.

Ce sont donc des mesures mises en œuvre par l'État de manière exceptionnelles, complexes et très lourdes financièrement pour les Finances Publiques. Les sommes ainsi engagées par les gouvernements ne sont pas encore connues avec exactitude. Une première estimation les chiffre à 72 Milliards d’euros  pour la période 2021/2024

La Cour des Comptes ne pouvait pas ne pas réagir et ce d’autant plus que son rôle et sa raison d’être est de veiller à la régularité des comptes publics et que des procédures exceptionnelles ont été largement utilisées et qu’on ne connait pas l’impact de cet interventionnisme étatique...Circulez,  y a rien à voir dans le quoi qu'il en coûte!

 

MAIS ALORS QUI SONT LES GRANDS BÉNÉFICIAIRES DU "BOUCLIER TARIFAIRE" ?

 

Jusqu'à preuve du contraire ce ne sont pas les particuliers consommateurs mais peut-être plutôt les grands distributeurs.

C'est ce qui a attiré l’attention du public, de la Cour des Comptes et la nôtre :

https://www.ccomptes.fr/fr/publications/les-mesures-exceptionnelles-de-lutte-contre-la-hausse-des-prix-de-lenergie

Les procédures exceptionnelles ont été mises en œuvre par l'État pour distribuer des "aides"mais  les mesures comme le « bouclier tarifaire » ont bénéficié à qui ?

Alors que les prix du pétrole et de l’électricité restaient élevés en 2023, et que certaines mesures exceptionnelles ont été, en France, prolongées jusqu’en 2024, la Cour des Comptes s’est attachée à établir un "bilan provisoire" des mesures prises notamment en termes de modalités de leur mise en œuvre, d’effets sur les clients finals et sur les finances publiques et enfin d’articulation avec les politiques énergétiques de plus long terme.

Voir:

 

Document de synthèse du Rapport de la Cour des Comptes

https://www.ccomptes.fr/fr/documents/68957

 

RÉSULTATS  FINANCIERS 2023 DES FOURNISSEURS D’ÉNERGIES : FABULEUX ! POUR EUX MAIS PAS POUR LE CONSOMMATEUR

 

TOTAL ÉNERGIES : 21,4 milliards d’euros de bénéfices

EDF : 10 milliards d’euros de bénéfices

GDF ENGIE : 5,4 milliards d’euros de bénéfices

 

 

ALORS, POURQUOI LES FACTURES D'ÉNERGIES NE BAISSENT PAS ?

Avec ces résultats le consommateur est en droit de se demander pourquoi ses factures de gaz, électricité, carburants... continuent d’augmenter...et pire : il fait des efforts pour diminuer sa consommation et ses factures continuent d’augmenter ...et l’État ( donc, nous les contribuables) a, en plus, déboursé 72 milliards d'euros pour soit-disant éviter aux consommateurs une flambée des factures d’énergie.

 

 

À SUIVRE ...

 

CE QU’EN DIT LA COUR DES COMPTES ?

 

 

Partager cet article
Repost0
17 mars 2024 7 17 /03 /mars /2024 18:50
LA RÉFORME DE L’ÉTAT À PAS FEUTRÉS ...ET DANS UN DISCOURS

 

DEMAIN OU APRÈS : ON RÉFORMERA, PEUT-ÊTRE ?

 

UNE GRAND-MESSE SURPRISE HALLUCINANTE SUR LA RÉFORME DE L’ÉTAT

L’expression "réforme de l’État" est une réforme qui a pour objet d’améliorer le fonctionnement de l’administration au sens large.

Elle cherche à améliorer l’organisation et le fonctionnement de l’administration et, ainsi, l’efficacité de l’action administrative et la qualité de la gestion publique. Elle a également pour but d’améliorer les relations entre l’administration et les administrés et, donc, les services rendus aux citoyens. Elle vise aussi à la simplification de l’organisation de l’administration d’État, qui était l’un des objectifs affichés de la révision générale des politiques publiques (RGPP), qui aurait dû être mise en œuvre de 2007 à 2012.

Chaque jour, nous recevons des informations sur des négociations sur la réforme territoriale, sur certains grands corps, des projets, des études...et alors que cela n’est jamais apparu dans les ordres du jour du Conseil des Ministres ou autre aréopage :  tout à coup une grand-messe est présentée !

Certes, le sujet ne semblait pas intéresser le Chef de l’État alors que la dérive budgétaire et les dysfonctionnements du millefeuille administratif sont sources d’un énorme gaspillage d’énergie et de fonds publics (nos impôts).

Et tout à coup, le 12 mars 2024, on voit sur nos écrans apparaitre le Président MACRON qui préside une réunion :

Réunion de 700 cadres des administrations et des collectivités venus se faire tirer les oreilles par le Chef de l’État. Ils étaient venus écouter la voix de leur maître, confortablement installés dans les fauteuils molletonnés d'un grand auditorium ministériel.

Ce furent « les rencontres des cadres dirigeants de l’État »

https://www.youtube.com/watch?v=XrXIlTv18nw&t=1431s

 

Comme si Emmanuel MACRON tout à coup se rappelait soudain de ce qu’il écrivait comme candidat en 2017 « Nous voulons un État agile concentré sur les priorités du pays, qui s’adapte à nos besoins et à nos modes de vie. Efficacité, simplicité, adaptabilité : c’est aussi comme cela que nous ferons des économie » ...c’est une exigence pour « RENOUER AVEC L’EXCELLENCE DE NOS SERVICES PUBLICS »

« Je ne vous lâcherai pas collectivement. » a prévenu le Chef de l’exécutif...la plus haute Autorité de l’État. On peut se demander comment ces ex hauts fonctionnaire rebaptisés « cadres dirigeants de l’État » ont pu percevoir le message présidentiel.

 

EN EFFET, LES 7 ANS DE RÈGNE DU PRÉSIDENT MACRON N’ONT VRAIMENT FAIT BOUGER LES CHOSES EN MATIÈRE DE RÉFORME DE L’ÉTAT, LES PROBLÈMES, AU CONTRAIRE, PARFOIS, SE SONT MÊME COMPLEXIFIÉS

Le Président a eu beau tenter de vanter et défendre son bilan pour conclure sa première partie de monologue « que la perception générale est qu’on n’a pas totalement réussi » donc en clair, c’est un échec ! Il est vrai que le Président dans son discours a dit ce qu’il ne fallait pas en évoquant son bilan : « on a pris beaucoup de lois ! » Si l’on veut vraiment simplifier la vie des citoyens il aurait fallu dire... «on a pris trop de lois ! »

Le message d’Emmanuel Macron fut simplement une façon de mettre la pression sur la haute administration pour relancer une réforme de l'État qui « manque en intensité, qui manque en force, qui manque en radicalité pour pouvoir être perceptible », « Il y a des textes qui ne sont pas appliqués !»

Pendant son heure de leçon du discours sur la méthode MACRON nous avons entendu un brouillon de « feuille de route exigeante et motivante » à l’attention de hauts fonctionnaires mais tout cela dans le cadre existant et sans budget !

Le Président parle de déconcentration alors que la Constitution parle de « décentralisation ».

Le cadre du Président pour nous n’est donc pas le bon. Il veut conforter des pratiques qu’il dénonce. Cette méthode ne sera donc certainement pas la bonne réponse à la « crise démocratique que traverse l’ensemble des démocraties occidentales » évoquée par le Président

Comme l’atteste la crise de l’agriculture, les français sont fatigués de leurs administrations, des circulaires, des obligations administratives nouvelles qui s’accumulent...le citoyen a même pu constater qu’il faut attendre 6 mois et plus pour faire refaire sa carte d’identité !

C'est Georges Pompidou, alors premier ministre, qui aurait répondu ainsi, en 1966, !à Jacques Chirac, jeune collaborateur de Matignon, qui venait lui présenter un parapheur rempli de décrets. 

« Arrêtez d'emmerder les Français ! »

https://www.ina.fr/ina-eclaire-actu/la-petite-histoire-derriere-le-arretez-d-emmerder-les-francais

Partager cet article
Repost0