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3 mars 2024 7 03 /03 /mars /2024 20:56
L'HÔPITAL DES SABLES D'OLONNE

L'HÔPITAL DES SABLES D'OLONNE

 

 

 

SANTÉ : NOUS VOUDRIONS TOUS AVOIR UN RETOUR À UN SERVICE PUBLIC DE QUALITÉ

 

UN GRAND MERCI À TOUS LES SOIGNANTS ET COLLABORATEURS DU SERVICE PUBLIC DE LA SANTÉ

Avant de commencer ces parutions sur le Service Public de la Santé nous nous devons d’adresser à tout le personnel soignant, aux administratifs et autres auxiliaires qui participent à ce Service Public un grand merci.

Ils sont tous admirables de dévouement, de professionnalisme et d’empathie au service de leurs patients. Nous ne dirons jamais assez toute la reconnaissance que, nous, les patients, leur devons.

 

LE SERVICE PUBLIC DE LA SANTÉ EST LE PREMIER QUI A BESOIN DE SOINS

Quand on voit des maternités fermées, des services d’urgence fermés, des services qui vous donnent des rendez-vous à 6 mois voire plus, des médicaments aux abonnés absents, des déserts médicaux...on peut dire que quand on pénètre dans ces établissements parfois démunis de l’essentiel on ne peut que constater que notre service de la Santé qui fit l’admiration des pays étrangers est bien malade.

Malgré la diversité des tâches qu’ils assument il y a au niveau du personnel (voir les chiffres ci-dessous) une notion d’appartenance qui maintient le moral des troupes même si certains flanchent !

Médecins de tous grades, direction, infirmières, aides-soignants, kinésithérapeutes et autres paramédicaux, agents hospitaliers, agents techniques...ils participent tous à ce Service Public dont ils subissent la dégradation alors que les techniques et les progrès auraient dû leur apporter beaucoup de satisfactions et d’espoirs...à eux et surtout à leurs patients. 

Covid 19 a fait découvrir l’ampleur d’un malaise profond mais inconnu ou discret que nous tenterons d’expliciter et nous essayerons de mettre de l'espoir sur ce tableau plutôt sombre.

 

QUELQUES CHIFFRES IMPORTANTS

1,4 million de salariés hospitaliers publics et privés réunis

339 médecins pour 100 000 habitants en 2021

226 000 médecins en activité en France dont 102 000 sont des généralistes (45 %) et 124 000 sont des spécialistes hors médecine générale (55 %)

 

504 000 infirmiers (inscrits à l’ordre)

Études : 3 années

 

La Médecine : un long et dur parcours...pour nos jeunes et futurs médecins

Inscrits en première année de médecine : 34 800 en 2020/ 2021

Admis en deuxième année : 8 400 en 2020/2021

Études de 10 à 12 ans

  • Pour un médecin généraliste : 10 ans d'études après le bac
  • Pour un médecin spécialiste : 12 ans d’études.

À SUIVRE...

UNE LISTE DE CAUSES QUI PEUVENT EXPLIQUER LA PÉNURIE DE MÉDECINS ET LES AUTRES MALAISES DU SERVICE PUBLIC DE LA SANTÉ ET DES PERSPECTIVES PEU RASSURANTES

 

 

 

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14 février 2024 3 14 /02 /février /2024 18:54
YANNICK MOREAU MAIRE ET LE DIRECTEUR DES SERVICES LORS DE CE LONG CONSEIL MUNICIPAL DU 12 FÉVRIER 2024

YANNICK MOREAU MAIRE ET LE DIRECTEUR DES SERVICES LORS DE CE LONG CONSEIL MUNICIPAL DU 12 FÉVRIER 2024

 

 

 

LES OPPOSITIONS, AUX SABLES D'OLONNE, SE REMUSCLENT

2024 : Les conseils municipaux aux Sables d'Olonne démarrent-ils comme dans une ère nouvelle ? La salle était trop petite pour accueillir un nombreux public, les oppositions animaient les débats. Les choses bougent aux Sables d’Olonne.

 

LA LUTTE CONTRE LES DÉSERTS MÉDICAUX : 18 NOUVEAUX MÉDECINS ET UN COUP DE POUCE POUR L’ACHAT DE LEUR MATÉRIEL : 30 000 € DE SUBVENTION

C’est triste d’en arriver là dans un pays qui pouvait être fier de son service SANTÉ. Il faut maintenant pour combattre la désertification médicale que les élus se prostituent.

Tous les moyens sont bons pour attirer de nouveaux soignants, médecins, chirurgiens-dentistes, spécialistes...les collectivités territoriales se font concurrence pour offrir des conditions d’installation attractives sur leurs territoires...mais c’est au risque de déshabiller Pierre pour habiller Paul...Il aurait fallu depuis 3 décennies tout simplement former plus de soignants et rendre la profession aussi plus attractive...Pourquoi des décennies durant, nos dirigeants et des castes ont-ils occulté ces idées simples? Où était donc la recherche de l’intérêt général ?

Des déserts médicaux eux se sont développés. Il fallait parer au plus pressé. Aux Sables d"Olonne; l’ancien Maire Louis GUÉDON tirait la sonnette d’alarme suivi par Didier GALLOT son successeur.

Pus le maire actuel a pris le taureau par les cornes.

L’opération ≪ Les Sables d’Olonne, une Ville qui soigne ses médecins ≫, a permis, par une politique volontariste, d’abord d’endiguer la désertification médicale de la Ville.

Cette opération a développé des actions concrètes, au service du territoire :

- promotion du territoire auprès des étudiants en médecine,

- accompagnement personnalisé pour les médecins nouveaux arrivants,

- construction de maisons de la santé,

- location a un prix attractif de logements dans nos maisons des internes (11 places),

- location a un prix attractif de logements à destination des médecins remplaçants (4 places).

 

RAPPEL DES DROITS ET DEVOIRS D’UN MAIRE

Le résultat de cette politique est là et il est positif : 18 médecins en plus. Il ne devrait plus y avoir de personnes sur la commune sans médecin référent alors qu’il y avait été recensé 3 000 personnes privées de ce droit.

Ce 12 février 2024, il est proposé de débloquer un premier budget de 30 000 euros (3 000 euros par praticien spécialiste) pour l’acquisition de matériel pour les praticiens s’implantant à charge pour ceux-ci de s’engager à rester 2 ans aux Sables d’Olonne.

Étonnamment, cette nouvelle mesure incitative proposée n’a pas été particulièrement bien reçue par les oppositions. Caroline POTTIER (opposition de gauche) a longuement développé un plaidoyer pour une « péréquation » entre collectivités agrémenté ds considérations générales sur une politique de santé qui n’ont pas leur place dans le débat sur l’octroi d’une aide locale à des praticiens.

On était loin du dossier sablo-sablais et c’est pour cela que, vu le problème aigu du manque de personnel soignant aux Sables d’Olonne, cette intervention de l’élue a été ressentie comme décalée et hors sujet....Les autres membres des oppositions ont aussi fondé leurs interventions, avec des nuances, dans le même sens.

En effet, le long débat sur ce point 1 de l’ordre du jour a eu un aspect comme on dit « surréaliste » par rapport à l’objet et l’enjeu faible mais social de la délibération proposée.

Le maire Yannick MOREAU face au flot de critiques a rappelé qu’il existe maintenant aux Sables d’Olonne un service à la disposition des habitants en panne de soins ou de soignants : 06 21 87 91 28. Il a aussi fait part de son étonnement face à ces interventions des oppositions hors sujet et s'est montré outré "vous êtes contre la venue de médecins aux sables d'Olonne !"

Mais, en matière de santé comme dans d’autres circonstances, si la municipalité ne bougeait pas, la population serait en droit de demander au maire ce qu’il fait pour répondre à son obligation sur la santé en tant que représentant de l’État.

Cela nous donne l’occasion de rappeler aux élus et à nous tous que la commune et les groupements de communes ont également la possibilité d’attribuer des aides en matière sanitaire : pour l’installation ou le maintien de professionnels de santé dans les zones déficitaires en offres de soins, pour financer des structures participant à la permanence des soins (article L.1511-8 L. 1511-8 du Code général des collectivités territoriales : voir ci-dessous ), et par exemple,  pour la construction, en zone de montagne, d’équipements sanitaires dans le respect des décisions des ARS.

Le Maire n’a pas réussi à obtenir l'unanimité du Conseil municipal sur sa proposition et donc à convaincre les oppositions qui votèrent CONTRE ( 7 voix) ou se sont abstenues (2).

L’essentiel est que la délibération soit approuvée et qu’on ne puisse que regretter cette incompréhension entre élus qui fait qu’une mesure qui va dans le sens de l’intérêt général ne puisse faire l’unanimité et que c’est la politique politicienne même localement qui l’emporte auprès de quelques élus.

 

EXTENSION DES COMPÉTENCES DES MAIRES EN MATIÈRE DE SANTÉ

 

 

 

 

Article L.1511-8 du Code du Code Général des Collectivités Territoriales

Les collectivités territoriales et leurs groupements peuvent attribuer des aides destinées à favoriser l'installation ou le maintien de professionnels de santé dans les zones définies en application de l' article L. 1434-7 du code de la santé publique dans lesquelles est constaté un déficit en matière d'offre de soins. A cette fin, des conventions sont passées entre les collectivités et groupements qui attribuent l'aide, les organismes d'assurance maladie et les professionnels de santé intéressés. Les centres de santé visés à l'article L. 6323-1 du code de la santé publique peuvent également être attributaires de ces aides dans les mêmes conditions. Ces aides ne sont pas exclusives des aides déjà attribuées par les collectivités territoriales aux centres de santé implantés sur l'ensemble du territoire.

La nature et les conditions d'attribution de ces aides, qui peut notamment être subordonnée à des modes d'exercice de groupe ou d'exercice pluriprofessionnel destinés à améliorer la continuité et la qualité des soins, sont fixées par décret en Conseil d’État.

Les collectivités territoriales et leurs groupements peuvent aussi attribuer des aides visant à financer des structures participant à la permanence des soins, notamment des maisons médicales.

Les investissements immobiliers réalisés, par les communes et leurs groupements, dans les zones en déficit en matière d'offre de soins définies au premier alinéa du présent I, les zones de revitalisation rurale ou les territoires ruraux de développement prioritaire, et destinés à l'installation des professionnels de santé ou à l'action sanitaire et sociale, sont éligibles au Fonds de compensation pour la taxe sur la valeur ajoutée.

Les collectivités territoriales et leurs groupements peuvent également accorder des indemnités de logement et de déplacement aux étudiants de troisième cycle de médecine générale lorsqu'ils effectuent leurs stages dans les zones définies par la loi de financement de la sécurité sociale pour 1999 précitée, dans lesquelles est constaté un déficit en matière d'offre de soins.

Un décret détermine le montant maximal et les modalités d'attribution de ces indemnités.

Une indemnité d'étude et de projet professionnel peut être attribuée par les collectivités territoriales et leurs groupements à tout étudiant, titulaire du concours de médecine, inscrit en faculté de médecine ou de chirurgie dentaire, s'il s'engage à exercer en tant que médecin généraliste, spécialiste ou chirurgien-dentiste au moins cinq années dans l'une des zones déficitaires mentionnées au premier alinéa du I. Pour bénéficier de cette aide, l'étudiant signe un contrat avec la collectivité qui attribue l'aide.

Les conditions générales d'attribution de l'indemnité, son montant maximal ainsi que, le cas échéant, les modalités de son remboursement total ou partiel et de sa réévaluation sont déterminés par décret.

 

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5 février 2024 1 05 /02 /février /2024 20:01
LES OUBLIÉS DE LA SOLIDARITÉ NATIONALE

LES OUBLIÉS DE LA SOLIDARITÉ NATIONALE

 

 

 

 

RAPPEL D'UN CHEMINEMENT DÉSESPÉRANT

 

1999 : Discours de Jacques CHIRAC du 10 septembre

Une société se juge aussi à sa capacité à donner toute leur place aux plus anciens... L'essentiel, au moins autant que la prolongation de la vie, c'est la préservation des capacités physiques et intellectuelles face aux atteintes du vieillissement?

Un avenir où la dépendance, la maladie, la perte de la mémoire et bien d'autres défis de la sénescence, seront peu à peu relevés

Il s'agit aussi de répondre aux besoins de santé et d'autonomie des personnes les plus âgées, pour leur éviter d'être coupées du reste de la société, et pour préserver leur liberté, leur bien-être et leur bien-vivre.

Il s'agit enfin de traiter la question des retraites avec lucidité

Cependant, rien ne pourra faire que la vieillesse soit effacée...Mais la souffrance de l'âge, c'est aussi la dépendance, la peur qu'elle inspire... Je souhaite que nous sachions mieux reconnaître et encourager le travail familial auprès des personnes âgées, pour qu'elles puissent autant que possible rester à la maison ou au foyer de leurs enfants.

Elles ne veulent pas entraîner les jeunes générations dans la traversée douloureuse de leur propre dépendance. Elles veulent rester libres et laisser libres leurs enfants. Cette appréhension, cette exigence doivent être comprises. C'est un des motifs pour lesquels les personnes âgées veulent avec raison que notre société s'organise pour affronter le risque de la dépendance sans en reporter le poids sur les générations actives.
Vous savez que cette cause me tient personnellement à cœur depuis longtemps.

Prolonger l'incertitude sur les retraites, c'est retarder le jour où il deviendra possible de traiter en profondeur le problème de la dépendance. Les attentes montent. Les besoins sont là. Ils ne pourront rester longtemps sans réponse ;

La question de l'avenir des retraites est une priorité...on est bien en 1999 ! en 2023...encore une priorité vieille de 20 ans !

Sur des questions aussi essentielles que la prise en charge de la dépendance ou l'avenir des retraites, qui engagent la responsabilité politique au sens le plus élevé du terme, cet impératif doit toujours être présent à notre esprit.

Le principe de solidarité est également essentiel. Il faut tout à la fois préserver la solidarité entre les générations, et la solidarité en faveur des familles.

...Discours de 1999...NOUS SOMMES BIEN EN 2024 ?

 

2007 NICOLAS SARKOZY : UN PROJET QUE LA CRISE FINANCIÈRE A ENGLOUTI

Dans son programme de 2007, Nicolas Sarkozy promettait une grande réforme de la dépendance à travers la création d'un cinquième risque de la sécurité sociale "dès 2009". Promesse réitérée à plusieurs reprises durant son quinquennat pour finalement rester lettre morte jusqu'en 2012.

 

2011 ROSELYNE BACHELOT

La ministre des solidarités et de la cohésion sociale, Roselyne Bachelot-Narquin, a reçu le 21 juin 2011 les conclusions des groupes de travail constitués dans le cadre du débat national sur la prise en charge de la dépendance. Ces groupes se composaient de parlementaires, élus locaux, partenaires sociaux, experts, représentants de l’État, etc ...affaire à suivre

 

2014 JEAN MARC AYRAULT

Le projet de loi sur la dépendance des personnes âgées sera présenté début 2014 mais le texte entrera en vigueur le 1er janvier 2015, a annoncé Jean-Marc Ayrault lundi 14 octobre. Un premier train de mesures sera consacré au maintien à domicile, un second à l’accueil en maison de retraite.

"Il faut lutter contre cette image négative qui ferait du vieillissement un synonyme de charge et d’isolement. L’allongement de notre espérance de vie doit être vécu pour ce qu’il est vraiment: une chance pour chacun et un progrès pour notre civilisation", a affirmé lundi 14 octobre 2013 Jean-Marc Ayrault, en présentant le calendrier de la future loi pour l’adaptation de la société au vieillissement.  

"Je sais que c’est une préoccupation majeure des personnes concernées et de leur famille. Avec un reste à charge moyen en établissement supérieur au niveau moyen des retraites, l’entrée en établissement est une charge très lourde pour les familles", a déploré Jean-Marc Ayrault.

 

2014 À 2023/2024 DU BRICOLAGE AU SCANDALE DES EHPAD ET UN NOUVEAU BRICOLAGE : LA LOI « BIEN VIEILLIR »

Le dossier du vieillissement qui ressort a été un peu oublié et fait l’objet d’un traitement décentralisé sans ambition et avec quelques scandales à la clef.

Ce sera par exemple la création d’un cinquième risque au sein de la Sécurité Sociale que nous avons analysé:

https://www.olonnes.com/2023/08/en-france-un-million-et-demi-de-familles-abandonnees.html

En 2024, le Sénat, après le vote du projet de loi par l’Assemblée Nationale, a modifié un texte voté en l’adaptant avec diverses  mesures sans aborder le fond du problème social sur tous ses aspects : place de la famille, les aidants, l’hébergement en EHPAD, le maintien à domicile...et la prise en charge financière !

C’est encore un projet bricolé qui n’est pas à hauteur du problème social comme l’a dit le sénateur rapporteur du projet de loi « bien vieillir » !

« Ce texte ne répond pas totalement à l’enjeu démographique qui nous attend. Le gouvernement s’est engagé à faire voter une loi de programmation pluriannuelle, nous l’espérons avant la fin de l’année. Elle sera déterminante en termes de moyens. C’est bien joli de mettre en place un certain nombre de propositions, de faire des déclarations d’intention, mais à un moment donné, cela doit forcément passer par des moyens financiers, même si ce ne sont pas les finances qui règlent tous les problèmes. »

Pendant ce temps, rien n’avance et la solidarité nationale pour nos anciens et leurs familles ne joue pas son jeu et son devoir ! À quand le nouveau projet de loi de programmation annoncé ?

 

 

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4 février 2024 7 04 /02 /février /2024 18:46
SAISIR,  C'EST BIEN MAIS FAIRE RESPECTER SON INTERDICTION SERAIT MIEUX...2024 ANNÉE DELA LUTTE CONTRE LA DROGUE ?

SAISIR, C'EST BIEN MAIS FAIRE RESPECTER SON INTERDICTION SERAIT MIEUX...2024 ANNÉE DELA LUTTE CONTRE LA DROGUE ?

 

 

LE CANNABIS EST DANGEREUX MÊME POUR UNE CONSOMMATION OCCASIONNELLE

 

Si la tragédie engendrée par Pierre PALMADE pouvait servir de leçons aux consommateurs de drogues et à ceux qui sont tentés par « une première fois »... ! combien de drames seraient évités.

En complément aux parutions que nous avons mises en ligne récemment,

https://www.olonnes.com/2024/02/la-drogue-en-france-un-combat-qu-il-faut-et-qu-on-doit-gagner-4.html

nous vous donnons ci-après  les informations sur une synthèse réalisée par l’IREF( Institut de Recherches Économiques et Fiscales) concernant la consommation et les méfaits de la consommation du cannabis  sous le titre « Le cannabis est beaucoup plus dangereux pour la santé qu’on ne le dit » :

https://fr.irefeurope.org/publications/les-pendules-a-lheure/article/le-cannabis-est-beaucoup-plus-dangereux-pour-la-sante-quon-ne-le-dit/?utm_source=IREF&utm_campaign=39c21eff8d-EMAIL_CAMPAIGN_2024_02_02_09_05&utm_medium=email&utm_term=0_-39c21eff8d-%5BLIST_EMAIL_ID%5D

Ce document fait référence à une étude scientifique (accessible en français)

https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC6861931/

 

COMPLICE DE CRIMES ET DÉLITS

Nous le répétons : la consommation de cannabis même occasionnelle est dangereuse non seulement pour celui qui consomme mais aussi pour son entourage.

La consommation du cannabis a des effets catastrophiques et irrémédiables sur la santé mentale : incontestable et malheureusement prouvé. Accepter qu’un proche consomme occasionnellement ou régulièrement du cannabis c’est devenir complice des délits et crimes que va commettre le consommateur. Même l'addiction se soigne.

L’élément actif du cannabis le THC (tétrahydrocannabinol) est un euphorisant qui « attaque les récepteurs du cerveau, du cœur, des poumons et du système immunitaire. Ces récepteurs sont situés dans des régions neuronales impliquées dans la mémoire, la coordination motrice, la prise de décision et la maîtrise de soi.

Ainsi, la drogue altère temporairement le jugement et la mémoire même chez les consommateurs occasionnels et sa consommation régulière est associée à des problèmes cognitifs à long terme ainsi qu’à la dépression, à l’anxiété et à la psychose. Plus grave encore est que le cannabis qui circule en 2024 quasi librement contient aujourd’hui quatre fois plus de THC que dans les années 1990, et certains produits sont désormais plus de 20 fois plus puissants. »

Ainsi cet euphorisant pour les consommateurs occulte les dangers lorsqu’il prend le volant...il devient un conducteur à risques transformant son véhicule en engin mortifère.

 

L'INTERDICTION, LA PROHIBITION

On peut ainsi justifier et comprendre les dépistages systématiques opérés par les forces de l’ordre et les sanctions graves encourues par un conducteur qui est sous emprise d’un stupéfiant comme le cannabis. De même, nous devons prendre en considération que la consommation de drogue doit être sanctionnée même pour des primo délinquants.

Il faudra qu’un jour, magistrats, éducateurs, parents réalisent que la drogue nommée cannabis tue, comme toutes les drogues.

Les informations recueillies auprès de personnes qui professionnellement luttent conte les addictions peuvent attester et doivent témoigner des ravages faits par la consommation de cannabis transformant l’individu consommateur en malade chronique dangereux.

 

PEINES ENCOURUES PAR UN CONSOMMATEUR DE CANNABIS...ou autres drogues

  • jusqu’à 2 ans d’emprisonnement et 4 500 euros d’amende
  • jusqu’à 3 ans d’emprisonnement et 9 000 euros d’amende si le conducteur a également consommé de l’alcool
  • jusqu'à 5 ans d'emprisonnement et 75 000 euros d'amende en cas d'accident corporel
  • jusqu'à 7 ans d'emprisonnement et 100 000 euros d'amende en cas de deuxième circonstance aggravante (stupéfiant et alcool ou délit de fuite par exemple)
  • jusqu’à 7 ans d’emprisonnement et 100 000 euros d’amende en cas d’accident mortel
  • jusqu’à 10 ans d’emprisonnement et 150 000 euros d’amende en cas d’accident mortel quand le conducteur commet une circonstance aggravante supplémentaire (stupéfiants et alcool ou conduite sans permis par exemple)

Des peines complémentaires peuvent être prononcées.

 

Le classement d’une drogue comme stupéfiant signifie qu’on ne peut pas en faire usage librement. Il est également interdit de la produire ou de la fabriquer, de l’importer ou de l’exporter, de la transporter, de la posséder, de la proposer ou de la vendre librement. Toutes ces actions sont lourdement sanctionnées par la loi.

 

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2 février 2024 5 02 /02 /février /2024 22:01
LA DROGUE EN FRANCE : UN COMBAT QU'IL FAUT ET QU'ON DOIT GAGNER

 

 

LA DROGUE : STOP À UN TRAFIC QUI TUE

 

Suite de ;

https://www.olonnes.com/2024/01/la-drogue-prospere-en-france.suite.html

La France s'appauvrit et pourtant ce commerce létal prospère et la France est même sacrée championne de consommation de cannabis.

Nous rappelons qu'il n'y a pas de drogue douce, dure qui soit sans danger pour la santé du consommateur et génératrice de désordre et d'insécurité.

Nous l'avons décrit comme un fléau national qui ne connait que la croissance. Elle ne cesse de gagner du terrain et de ronger notre société alors qu'il existe des remèdes.

Nous avons des données sur le nombre de consommateurs, le nombre de procédures judiciaires mais pas d'informations précises sur son coût social : l'addiction pèse très lourd sur la santé des français, sur les familles, sur la sécurité, sur le logement...

Étrangement, il nous manque un état des lieux sincère, crédible pour mesurer les dégâts et adopter une politique d'éradication de la drogue en France.

 

CETTE SITUATION A INTERPELLÉ FRANÇOIS REBSAMEN, ANCIEN MINISTRE, MAIRE DE DIJON : L'ANNÉE 2024 SERA-T-ELLE L'ANNÉE ESPÉRÉE DE L'ÉLABORATION ET DE LA MISE EN ŒUVRE DE LA LUTTE CONTRE LA DROGUE ?

DIJON, capitale de la riche Bourgogne, vivait au calme. Petit à petit les faits divers révélaient des zones de non-droit, des zones de trafic, l'insécurité s'installait inéluctablement au sein de l'opulente capitale régionale au passé si riche et si rayonnant.

Ces dernières années l'agglomération croissait, se modernisait mais la Ville accueillait insidieusement l'insécurité liée à la drogue, ses règlements de compte, ses incivilités...

Le maire de DIJON dresse un tableau noir de cette invasion, de cette gangrène et constate qu'il n'y a pas de  volonté politique d'éradication de ce mal : l'impuissance de l'État est encore une fois constatée même par un élu local, grand serviteur de l'État reconnu. Sa déclaration étonne par son réalisme :

"Ce fléau est de plus en plus difficile à combattre.

La solution est de casser ces bandes. Il faudrait des condamnations à la hauteur.

Le maire propose des solutions simples, osées même : vraiment sanctionner les délinquants, revoir l'encadrement et l'accompagnement des jeunes, repenser la ville...

Il faudrait aussi éloigner les jeunes délinquants de leurs quartiers, les rééduquer, les former, les préparer au retour à une vie normale en les mettant dans des centres de rééducation renforcée.

Mais il faut des gardiens d'immeubles, des éducateurs et des animateurs.

Le coût social de la drogue est tellement élevé désormais que l'effort financier pour résoudre ce problème serait totalement justifié.

Je souhaite d'ailleurs que l'on décrète l'année 2024 année de lutte contre la drogue.

Il faudrait donc d'urgence accorder le droit pénal à la situation, il faudra des juges qui appliquent sans état d’âme le droit et ne cèdent pas à un laxisme qui est en partie responsable de la situation actuelle.

Constatons l’échec du Président MACRON à Marseille mais espérons, sans trop d'illusions, que les paroles du maire de Dijon se transforment en actes, qu'il réussisse à assainir sa ville et son agglomération et que ses propositions soient reprises pour une vraie politique d'éradication de la drogue dans sa belle ville !

C'est plus important que nombre d'initiatives stériles comme l'inclusion de l'IVG dans la Constitution, les incantations présidentielles sur des projets qui ne verront jamais le jour.

La lutte contre la drogue, c'est du concret. Restaurer le vivre ensemble, le respect de l'autre, de l'autorité passe dans la pratique sur le terrain par un effort collectif de l'appareil étatique pour s'attaquer à la drogue. Cette lutte a été évoquée par le Premier Ministre. Souhaitons l'union sacrée sur un projet national anti-drogue.

 

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24 janvier 2024 3 24 /01 /janvier /2024 21:13
BELLES FEUILLES MAIS...

BELLES FEUILLES MAIS...

 

 

 

 

 

 

LA DROGUE FAIT MAL À NOUS TOUS

Suite de

https://www.olonnes.com/2024/01/la-drogue-prospere-en-france.html

 

 

Avant de traiter les conséquences des méfaits liés aux drogues en France, rappelons les chiffres qui illustrent ce fléau social et économique

 

DES CHIFFRES QUI PARLENT ET QUI TUENT

La France est troisième au classement des consommateurs de drogues.

3 milliards d’euros : chiffre d’affaires généré par les trafics de drogue

5 millions de consommateurs habituels de cannabis et 1 million pour d’autres drogues.

150 tonnes dont 130 pour le cannabis : saisie annuelle par les douanes et les forces de l’ordre

36 400 : nombre d’affaires traitées sur le plan pénal : liées au trafic de drogues.

4 000 : Lieux de deal 

 

Ainsi débute la présentation d'un rapport de l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONU) :

« Quelque 200 millions de personnes, soit 5% de la population mondiale âgée de 15 à 64 ans ont consommé de la drogue au moins une fois au cours des 12 derniers mois. C'est 15 millions de plus que l'année précédente, mais encore bien moins que le nombre de personnes consommant des substances psychoactives licites (30%, environ, de la population adulte consomme du tabac et 50% de l'alcool). Le nombre d'usagers du cannabis est désormais proche de 160 millions, soit 4% de la population mondiale âgée de 15 à 64 ans...

Le marché de détail de la drogue dans le monde est estimé à quelque 320 milliards de dollars...

C'est dire que l'ennemi que nous combattons n'est pas simplement redoutable, c'est un monstre

 

LA DROGUE PERTURBATRICE DU CERVEAU : SÉCURITÉ, SANTÉ PUBLIQUE...

Ces dernières décennies nous avons été bassinés avec des fausses nouvelles sur les risques volontairement minimisés qu’encourent les consommateurs de drogue et qu’ils font, d’une manière générale, encourir à la société.

On ne sait quels peuvent être les objectifs poursuivis par des intellos irresponsables, artistes... qui deviennent des propagandistes.de la consommation de produits interdits :

  • Bobos, généralement parisiens, pour faire parler d’eux et en mal de reconnaissance y compris par des personnalités ministres et anciens ministres,
  • autres bobos irresponsables qui agissent au nom des libertés.

Pourtant, l’expérience dans divers pays montre que, si la libéralisation et la dépénalisation de la consommation des drogues conduit à quelques avancées en matière de santé publique (morts par overdoses, hygiène...), ces pratiques ne bloquent pas leur diffusion et surtout l’augmentation de la consommation de drogues.

Pire, celle-ci devient encore plus dangereuse car le fait d’occulter les risques, de les minimiser impacte les jeunes y compris pré-adolescents qui sont tentés, démarchés...pour tomber dans le piège de l’addiction.

N’oublions pas que les drogues aggravent les conséquences accidentogènes particulièrement en matière de sécurité routière.

Disons simplement et incontestablement que le fonctionnement du système nerveux est perturbé par la consommation de certaines substances telles qu’alcool, drogue et certains médicaments et que ces substances provoquent une perturbation de la perception de l'environnement et de la commande du mouvement car elles modifient la transmission des messages nerveux. Nous comprenons ainsi le législateur qui a limité le droit de conduite un véhicule sous l’emprise de la drogue.

Voir :

https://www.drogues.gouv.fr/que-nous-dit-la-science-des-addictions

Rappelons que l’addiction ou dépendance s’exprime par le fait que l’absence de substance ou de stimulation crée une sensation forte de manque et un besoin de consommer et ce, à n’importe quel prix : l’addiction mène parfois au crime !

C’est le mécanisme inéluctable de la consommation de stupéfiants et autres substances qui poussent l’individu à devenir esclave de ce qui, au départ, fut un plaisir et qui devient très vite un asservissement...voir le dossier de la déchéance de Pierre PALMADE qui doit nous faire réfléchir et agir.

 

LA DROGUE DANS TOUTES SES CONSÉQUENCES QU’IL NOUS FAUT ÉVOQUER

En fin 202,3 et certainement en lien avec les émeutes de juin 2023, les médias sont revenus sur ce thème du fléau que représente la consommation de drogues..

L'application de la loi, la lutte contre les trafics, la prise en charge sanitaire, la promotion de la recherche, les  plans de lutte contre les drogues, les centres de soins et d'accompagnement : tous ces investissements aggravent la facture qui se fait de plus en plus importante pour l'État et l'Assurance maladie au fil des ans.

Selon l’Observatoire français des drogues : 1,5 milliard d'euros ont été dépensés en 2010 par les deux institutions réunies, contre 1,47 milliard d'euros en 2009. Des sommes qui ne ne comprennent pas les coûts des traitements des maladies liées à la consommation de drogues !

À cela, il faut ajouter les impacts économiques très négatifs des 4000 points de deal en France :

  • les coûts sociaux comme ceux que la Ville de Paris et celle de Marseille,par exemple, doivent subir pour la gestion de zones de non droits où la vie des citoyens est totalement perturbée,
  • les dégradations qui en découlent,
  • les pertes subies par les citoyens sur leurs biens dévalués...

Les services psychiatriques des établissements de soins en France sont particulièrement affectés par l’invasion des drogués et le personnel déstabilisé par les conséquences des malades d’addictions. Ils viennent en surnombre grossir le nombre de malades mentaux déjà suivis non sans mal par un personnel admirable mais déjà insuffisant.

Autre impact non évalué mais très grave et très important : les violences conjugales et intra-familiales liées aux addictions qui sont sources d’éclatement des familles, d’abandons, de traumatismes graves de jeunes enfants...

C’est donc toute une chaine de méfaits et de malheurs qui découlent de la consommation de la drogue que nous devons tous endiguer, soigner et éradiquer.

 

À SUIVRE...

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23 janvier 2024 2 23 /01 /janvier /2024 18:16
DES MOYENS DE LUTTE MAIS SANS OBLIGATION DE RÉSULTATS

DES MOYENS DE LUTTE MAIS SANS OBLIGATION DE RÉSULTATS

 

LA FRANCE, TERRE D'ASILE DE NARCO-TRAFIQUANTS

 

PAS DE RÉELLE VOLONTÉ POLITIQUE EXPRIMÉE D’ÉRADIQUER LE MAL

Les médias passent, volontairement (?), trop sous silence, ce phénomène destructeur de notre société.

La drogue est devenue le « poison » le plus répandu en France. Sa consommation ne cesse de croître et de pourrir toute une population condamnée à « vivre avec », faute de moyens vraiment efficaces et surtout faute de volonté politique affirmée de vouloir arrêter cette déferlante du malheur. La drogue circule même dans les prisons !...comme dans les pays de narco-trafiquants.

Au nom des devoirs régaliens de l'État de protéger les citoyens, nous allons faire un constat accablant de l'impuissance de notre appareil étatique d'enrayer la propagation de ce fléau malgré les énormes moyens mis en œuvre !

Nous allons tenter à travers ce dossier d’expliciter les méfaits et conséquences de la consommation de drogues et produits assimilés et de donner les pistes de remèdes à cette gangrène.

D’abord, contrairement à ce qui peut se dire ou s’écrire il n’y a pas de tabous à dire qu’il n’y a pas de drogues et autres produits addictifs qui ne soient nocifs même consommés à faibles doses. Toutes les drogues tuent.

Ajoutons que les trafics et autres délits et crimes qui sont liés aux drogues sont une cause de l’affaiblissement et du déclassement de notre pays et cela arrange tous les autres pays qui voient d’un bon œil l’Occident et ses démocraties démolies. Ces pays qu’ils soient producteurs ou trafiquants de drogues ont tout intérêt à développer ce commerce et à en faciliter les trafics.

Il eût été fort intéressant que le Président MACRON, dans sa dernière conférence de presse du 16 janvier 2024 qui tendait à  faire "un état de la France" et proposait ses diagnostics et objectifs, y compris sur l'éducation et la sécurité, insistât  sur les maux que font courir au pays les produits tels que les "drogues" qui génèrent des addictions mortifères et proposât des solutions qui ne soient pas que verbales et accessoirement pénales.

 

DES CHIFFRES QUI PARLENT ET QUI TUENT

 

La France est troisième au classement des consommateurs de drogues.

 

Chiffre d’affaires généré par les trafics de drogue : 3 milliards d’euros.

 

5 millions de consommateurs habituels de cannabis et 1 million pour d’autres drogues.

 

Saisie annuelle par les douanes et forces de l’ordre :  150 tonnes dont 130 pour le cannabis.

 

Affaires traitées sur le plan pénal : 36 400 personnes liées au trafic de drogues.

 

Lieux de deal : 4 000

 

À SUIVRE...

 

 

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20 janvier 2024 6 20 /01 /janvier /2024 21:05
ENTRE LE PEUPLE SOUVERAIN ET LES DIRIGEANTS QU’IL S'EST DONNÉS : LA CONFIANCE EST UNE NÉCESSITÉ

 

LE MAÎTRE MOT : CONFIANCE

 

 

UNE CONFÉRENCE DE PRESSE QUI S’EST DÉROULÉE DANS L’INDIFFÉRENCE D’UNE GRANDE MAJORITÉ DE FRANÇAIS

 

Quand a retenti le tapage médiatique annonçant la conférence de presse du mardi  16 janvier 2024 du Président MACRON, nous nous sommes questionnés sur  quel était l’objectif poursuivi par le Président MACRON, de quelles bonnes nouvelles serait-il porteur ?

Alors que nous n’étions pas sortis de la tempête d’une crise politique liée à la loi sur l’immigration, de la démission de la Première Ministre Élisabeth BORNE, de l’accouchement dans la douleur d’un embryon de conseil des ministres...le chef de l’État annonçait qu’il s’adresserait comme prévu aux français lors d’une conférence de presse.

 Certes, en roi de la communication, lors d’une telle grand-messe, le Chef de l’État ne pouvait que briller sous les ors de son Palais. Mais, d’une part, il ne pouvait convaincre les sceptiques qui ne croient plus en lui sur la concrétisation des promesses présidentielles rituelles annoncées et d’autre part, il se présentait dans un exercice rappelant les prestations du Général de Gaulle dont il n’a ni l’envergure ni la vision porteuse d’une France gagnante. Son annonce d’une Conférence de Presse tomba dans l’indifférence citoyenne qui ne cesse de croître.

En effet, depuis des années le Président MACRON a sans cesse creusé le fossé entre la fonction présidentielle qu’il exerce et les citoyens, peuple souverain qui l’a cependant réélu.

Ainsi, pour ce show Présidentiel, malgré une très large diffusion télévisée, l’audimat n’a atteint « que » 8 millions de personnes alors que pour sa prestation lors du COVID elle avait touché plus de 20 millions d’auditeurs.

 

EMMANUEL MACRON : UN PRÉSIDENT EN QUI LES FRANÇAIS N’ONT PLUS CONFIANCE

Le pilier du bon fonctionnement des institutions d’un pays est la CONFIANCE. Confiance entre les « dirigeants » du Pays élus par le peuple et ce peuple qui détient le pouvoir « souverain » et qui le délègue provisoirement à certains des leurs nommés candidats.

La Confiance implique entre les parties que sont d’une part, les dirigeants du pays et d’autre part, ses citoyens passe par l’écoute, le dialogue, l’empathie...réciproques.

Or, l’objectif du Président MACRON, dans sa conférence de presse, sur les plans politique, personnel et face à l'histoire  était la relance de ce second septennat dont les français en crise de pessimisme et dans la peine ont du mal a voir, savoir et comprendre où leur Président veut les conduire...

À quoi pourrait servir le « réarmement » tous azimuts de la France si le Président qui centralise tous les pouvoirs refuse d’entendre les complaintes de ses concitoyens et si le dialogue entre les citoyens et leurs représentants au Parlement avec ses dirigeants et particulièrement le Chef de l’État demeure inexistant ?

Or, cette Conférence de presse n’a pas été celle de la réouverture du dialogue mais celle de deux heures trente durant lesquelles furent exposées un catalogue de mesures et mesurettes envisagées par le Chef de l’État et son équipe de technocrates.

Ceux qui ont espéré un MACRON 2 qui écoute viendront grossir les rangs des désespérés citoyens d’une France qui a mal à ses institutions : Éducation, Santé, Économie, Sécurité...

Le résultat de cette erreur de casting présidentiel est clair.

Il est fourni par les sondages qui vont tous dans le même sens : les Français à 31 % n’ont pas été convaincus par le Président et en moyenne dans les sondages 30 % des français seulement accordent aujourd’hui leur confiance au chef de l’État pour affronter efficacement les problèmes qui se posent au Pays.

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