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1 mai 2023 1 01 /05 /mai /2023 16:06
LE MULTIPARTISME EN ESPAGNE, SONDAGES AVANT LES ÉLECTIONS DE FIN 2023 : UNE DÉMOCRATIE "DÉCENTRALISÉE" ET UNE MONARCHIE PARLEMENTAIRE

LE MULTIPARTISME EN ESPAGNE, SONDAGES AVANT LES ÉLECTIONS DE FIN 2023 : UNE DÉMOCRATIE "DÉCENTRALISÉE" ET UNE MONARCHIE PARLEMENTAIRE

 

 

 

LE RÉGIME DE DÉMOCRATIE PARLEMENTAIRE, CELA SE MÉRITE

Après le long règne du franquisme qui a suivi la terrible guerre civile (1936/1939) en Espagne, et qui s’est achevé en 1977, la transition du régime du Général Franco à la « monarchie démocratique » fut une réussite de passage en douceur : évolution sans les dégâts d’une révolution.

Nul ne conteste aujourd’hui que le régime installé en Espagne est de type démocratique assez décentralisé avec des provinces plus ou moins autonomes et un pouvoir central peu contesté (sauf par ces crises d’autonomisme comme celles qui agitent encore la Catalogne).

Mais en matière de régime démocratique, rien n’est jamais gagné : la démocratie et le régime de libertés qui en découle, cela se mérite. C’est aux citoyens de veiller à le défendre.

 

LE MULTIPARTISME N’EST PAS SANS DANGER POUR UNE DÉMOCRATIE

L’Espagne est donc une monarchie parlementaire pluripartiste où le roi est le chef de l'État et le chef de l’exécutif est le président du gouvernement qui est, en principe, chef du parti de la majorité ou de la coalition majoritaire issu des élections des députés.

L'Espagne dispose d'un Parlement comprenant une chambre basse, le Congrès des députés (370), et d'une chambre haute, le Sénat. Les députés comme les sénateurs sont élus pour quatre ans.

Le risque de ce type de démocratie est d’être ingouvernable quand il ne se dégage pas des élections une majorité forte et que c’est une coalition branlante qui gouverne.

Le pouvoir central d’État doit se doter de moyens pour remplir ses « missions régaliennes » : sécurité, justice, diplomatie, finances...

Mais l’État doit assumer cette fonction tout en sauvegardant l’autonomie des provinces mais il doit aussi assumer une certaine péréquation entre les provinces : les provinces riches abondent la cagnotte des provinces plus pauvres. C'est assez difficile à faire admettre ....par les provinces "riches" qui sont tentées par l'indépendantisme. 

Le document ci-dessus donne une idée du multipartisme symbole de la démocratie mais aussi risque de rendre un pays ingérable faute de majorité.

Jusqu’ici l’alternance droite gauche a pu se réaliser sans trop de casse mais elle ne fonctionne qu’avec des compromis pour obtenir au Parlement un majorité pour gouverner. Il y a dans la période actuelle deux partis « majoritaires » le parti socialiste PSOE héritier des républicains et le parti populaire PP plutôt de droite.

Demeure le symbole de l’unité de la Nation qui est représentée par le Roi !

 

LA SITUATION ACTUELLE EN ESPAGNE

La majorité au Parlement espagnol est donc de 175 députés.

L’alliance possible Parti Populaire avec le parti VOX, selon les sondages d’avril 2013, serait donc une coalition possible qui obtiendrait une toute petite la majorité. Le Parti socialiste PSOE actuellement au pouvoir est donné perdant.

Les prochaines élections des députés auront lieu au plus tard en fin décembre 2023

A noter l’existence d’au moins 6 « petits » partis.

Après la période franquiste, les espagnols ont donc dû découvrir et faire l’apprentissage de la démocratie. Nous espérons que cette fin d’année électorale 2023 permettra donc de conforter la démocratie en Espagne et les français devraient aussi décoder le mode de décentralisation de cet État avec des provinces dites « autonomes ».

 

 

UN PETIT BRIN DE MUGUET POUR VOUS...

UN PETIT BRIN DE MUGUET POUR VOUS...

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29 avril 2023 6 29 /04 /avril /2023 19:05
UN SYMBOLE DU TRAVAIL

UN SYMBOLE DU TRAVAIL

 

 

 

LE DROIT AU TRAVAIL : UN DROIT RÉCENT QUI NE PEUT ÊTRE CONTESTÉ

La liberté d’expression qui demeure une liberté fondamentale en France laisse la porte ouverte à tous les abus. Là, où il y a un droit,  il y a, bien sûr, un risque d’abus de droit.

Cela a permis à des égarés d’opposer le droit au travail au droit à la paresse qui se traduit par le droit de vivre aux crochets de la société et donc d’abuser scandaleusement de la solidarité nationale.

Des esprits chagrins et franchement tordus tentent donc de vouloir nous choquer en voulant nous imposer la négation du Droit au Travail ?

Cette tentative démesurément égoïste de la conception de la vie en société ne mérite que le mépris du silence.

En effet, c’est tiré un trait facilement et impunément sur le liant social indispensable et quasiment unanimement reconnu que constitue le travail.

Sous la Seconde République, en 1848, il y eut une grande bataille sur le Droit au Travail lors de l'élaboration de la Constitution qui a mis en exergue la valeur Travail dans 3 articles et a fait du Travail un des fondements de la République  et instituer le devoir de travailler. 

Article IV. - Elle ( La République) a pour principe la Liberté, l’Égalité et la Fraternité. Elle a pour base la Famille, le Travail, la Propriété, l'Ordre public.

Article VII. - Les citoyens doivent aimer la Patrie, servir la République, la défendre au prix de leur vie, participer aux charges de l'Etat en proportion de leur fortune ; ils doivent s'assurer, par le travail, des moyens d'existence, et, par la prévoyance, des ressources pour l'avenir ; ils doivent concourir au bien-être commun en s'entraidant fraternellement les uns les autres, et à l'ordre général en observant les lois morales et les lois écrites qui régissent la société, la famille et l'individu.

Article VIII. - La République doit protéger le citoyen dans sa personne, sa famille, sa religion, sa propriété, son travail, et mettre à la portée de chacun l'instruction indispensable à tous les hommes ; elle doit, par une assistance fraternelle, assurer l'existence des citoyens nécessiteux, soit en leur procurant du travail dans les limites de ses ressources, soit en donnant, à défaut de la famille, des secours à ceux qui sont hors d'état de travailler. - En vue de l'accomplissement de tous ces devoirs, et pour la garantie de tous ces droits, l'Assemblée nationale, fidèle aux traditions des grandes Assemblées qui ont inauguré la Révolution française, décrète, ainsi qu'il suit, la Constitution de la République.

C'est le Préambule de la Constitution du 27 octobre 1946 qui va sceller droit et devoir pour ce "droit au travail "

§ 5. Chacun a le devoir de travailler et le droit d'obtenir un emploi. Nul ne peut être lésé, dans son travail ou son emploi, en raison de ses origines, de ses opinions ou de ses croyances.

Ce droit fut repris dans la Constitution de 1958.

 

LA DÉCLARATION UNIVERSELLE DES DROITS DE L’HOMME DE 1948 CONSACRE MONDIALEMENT LE DROIT AU TRAVAIL

L’Article 23 de la Déclaration a fondé ce droit avec une volonté presque utopiste :

  1. Toute personne a droit au travail, au libre choix de son travail, à des conditions équitables et satisfaisantes de travail et à la protection contre le chômage.
  2. Tous ont droit, sans aucune discrimination, à un salaire égal pour un travail égal.
  3. Quiconque travaille a droit à une rémunération équitable et satisfaisante lui assurant ainsi qu'à sa famille une existence conforme à la dignité humaine et complétée, s'il y a lieu, par tous autres moyens de protection sociale.
  4. Toute personne a le droit de fonder avec d'autres des syndicats et de s'affilier à des syndicats pour la défense de ses intérêts.

 

C'est cette longue démarche que nous honorerons avec respect ce 1er Mai 2023.

Bon week-end quand même!

 

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28 avril 2023 5 28 /04 /avril /2023 14:45
GABRIEL ATTAL, MINISTRE DES COMPTES PUBLICS, LORS DE SA DÉCLARATION

GABRIEL ATTAL, MINISTRE DES COMPTES PUBLICS, LORS DE SA DÉCLARATION

 

 

 

 

ANALYSE D’UNE DÉCLARATION INDIGNE ET INDÉCENTE DU MINISTRE GABRIEL ATTAL

Nous avons retranscrit quasiment in extenso la déclaration Vidéo publiée sur « alertesinfo » en date du 25 avril 2023.

Le Ministre de l'Action et des Comptes publics depuis 2022 est soumis à une obligation de réserve qui, en l’espèce, semble avoir été occultée par Monsieur Gabriel ATTAL.

 

 

EMPÊCHER UN MINISTRE DE CIRCULER SERAIT UNE ACTION VIOLENTE

Gabriel ATTAL, ex socialiste, est Ministre de l'Action et des Comptes publics depuis 2022 et il s’exprime publiquement ainsi :

Il y a de l’inquiétude chez beaucoup de français, de colère chez beaucoup de français...je pense...

 

LES MILITANTS, LES PERMANENTS SYNDICAUX AU PILORI

Il poursuit ainsi :

Après, je fais la part des choses, avec ce que font les militants d’ultra gauche, les permanents syndicaux qui ont des actions qui, parfois font des actions, que je considère comme violente.

Empêcher un ministre ou qui que ce soit de circuler, couper l’électricité dans un quartier ...parfois avec des dommages collatéraux comme un établissement de santé, je considère que c’est des actions qui n’ont plus leur place dans le débat public et dans...y compris dans un moment de tension.

 

CE SONT LES NANTIS QUI MANIFESTENT !

Moi, je fais la part des choses, d’ailleurs ceux qui peuvent se permettre qui ont le temps en pleine semaine, en pleine après-midi d’aller accueillir des ministres pendant 4 heures de 14 à 18 heures ... à priori, ce ne sont pas des français qui travaillent qui ont des difficultés au quotidien pour boucler leurs fins de mois .

C’est pour eux qu’on veut agir et c’est pour eux qu’on veut répondre

 

À PRIORI, POUR LE MINISTRE CEUX QUI VIENNENT MANIFESTER SONT DES PARESSEUX NANTIS

Le dialogue avec ce ministre ne devra pas être facile.

Cette déclaration nous choque énormément et nous vous disons pourquoi ?

 

Le Ministre dit et répète qu’il « fait la part des choses », c’est un comble : stigmatiser, comme il le fait, les représentants syndicaux, les braves et moins braves gens qui viennent  manifester parce qu’ils en ont ras le bol...fait désordre. C’est un manque de recul pour un Ministre.

 

C’est trop facile de jeter l’anathème aux manifestants qui viennent rencontrer un Ministre qui déambule dans une rue en pleine après-midi accompagné de personnalités…ce même ministre ferait mieux de se pencher sur son travail ; le budget, la dette catastrophique...

Faites ce que je dis mais ne faites pas ce que je fais !...que faisait le Ministre et son escorte dans la rue ?

 

UN MINISTRE DOIT RESPECTER LES REPRÉSENTANTS DES SYNDICATS : LE RÔLE INCONTOURNABLE DES SYNDICATS DE SALARIÉS

Un Ministre ne doit pas  stigmatiser les représentants des syndicats de salariés comme de présumés casseurs. Décrédibiliser par la calomnie les représentants des Syndicats de salariés est une erreur, une faute grave.

En effet, le Ministre devrait se souvenir que les représentants des syndicats de salariés lors de cette crise de la pseudo réforme des retraites, ont permis de canaliser la colère irrationnelle du peuple. Colère que d’ailleurs, il reconnait et accepte dans son propos.

Ces mêmes représentants des syndicats de salariés sont aujourd’hui à la tête des défilés et demain ce seront les mêmes qui seront assis autour la table pour entamer un dialogue nécessaire mais interrompu. Leur fonction sociale est ainsi faite ; un Ministre devrait le savoir.

 Dans un délégué syndical, il y a deux hommes...celui qui est à la tête du cortège contestataire et celui qui s’assied autour de la table des négociations avec la volonté d’aboutir dans les discussions ouvertes.

Nous vous livrons cette réflexion pour enrichir votre week-end.

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27 avril 2023 4 27 /04 /avril /2023 21:22
LA COUR DE L'ÉLYSÉE...LE LOCATAIRE DOIT ÊTRE ENCORE REPARTI EN VOYAGE

LA COUR DE L'ÉLYSÉE...LE LOCATAIRE DOIT ÊTRE ENCORE REPARTI EN VOYAGE

 

ÉTRANGE CONSEIL DES MINISTRES DU MERCREDI 26 AVRIL 2023 : LA FEUILLE DE ROUTE DE LA PREMIÈRE MINISTRE

 

Nous attendions avec impatience ce compte-rendu mis en ligne seulement ce jour, pour bien saisir ce qu'il faut entendre et attendre de la feuille de route de la Première Ministre Élisabeth BORNE.

Le communiqué est pour le moins laconique :

 

La Première ministre a présenté une communication fixant les priorités du Gouvernement et l'agenda parlementaire pour les mois à venir afin d'accélérer l'action de l'État sur les chantiers prioritaires définis par le Président de la République autour de quatre piliers :

  • le travail, le plein emploi et la réindustrialisation ;
  • la transition écologique ;
  • la construction d'une société de progrès, au travers notamment du renforcement des services publics ;
  • la justice et l'ordre républicain.

La Première ministre a redit aux membres du Gouvernement qu'il leur appartenait de mobiliser leur administration, à l'échelle nationale comme dans les territoires, afin de mettre en œuvre cette feuille de route. Elle a rappelé sa conviction que cette dynamique devrait se construire dans le dialogue avec les partenaires sociaux mais aussi avec tous les élus. Seul un engagement collectif, adapté à chacun des territoires, en expérimentant des réponses nouvelles, permettra d'offrir aux Français les résultats concrets qu'ils attendent.

Après cette annonce suit le long texte suivant qui porte sur deux thèmes : Programme de stabilité et Programme National de Réforme PNR :

 

La Première ministre a présenté publiquement ces priorités et l’agenda parlementaire des prochains mois à l’issue du conseil des ministres.

Le ministre de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique et le ministre délégué auprès du ministre de l'Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, chargé des Comptes publics, ont présenté une communication présentant le programme de stabilité et le programme national de réforme.

Ces documents seront transmis à la Commission européenne à l’issue d’un délai de quinze jours.

 

1. Le programme de stabilité

Le programme de stabilité permet de fixer les principales ancres de finances publiques et de politique économique à horizon 2027. Il présente le cadre macroéconomique et financier au sein duquel s’inscrivent les objectifs du Gouvernement : protéger les Français face à la hausse des prix de l’énergie, tout en menant des réformes d’ampleur pour soutenir la croissance, atteindre le plein emploi, accélérer la transition écologique et numérique, garantir la souveraineté économique de la France et assurer l’ordre républicain. Il s’inscrit dans le cadre des orientations fixées par le Président de la République en faveur du pouvoir d’achat des Français et de la compétitivité des entreprises, avec des mesures déjà mises en œuvre : par exemple la suppression de la redevance audiovisuelle, qui a été actée dans la loi de finances rectificative pour 2022, ou encore la baisse des impôts de production actée dans la loi de finances initiale pour 2023.

Concernant les prévisions macroéconomiques, après la forte hausse de +2,6 % en 2022, l’activité en France résisterait avec une croissance de +1,0 % en 2023 malgré l’effet des conséquences de l’invasion russe en Ukraine et de la situation énergétique. L’inflation atteindrait +4,9 % en moyenne annuelle, après +5,2 % en 2022, avec une première partie de l’année marquée par une inflation des produits alimentaires et manufacturés élevée du fait de la diffusion des hausses passées des prix de l’énergie et des matières premières et un repli progressif au cours du second semestre.

Dès 2024, la croissance rebondirait repassant au-dessus de son rythme tendanciel (+1,6 %) et l’inflation poursuivrait son recul progressif pour s’établir à +2,6 %. Sur la période 2025-2027, l’activité poursuivrait son rattrapage et continuerait à évoluer au-dessus de son rythme potentiel sur la période, à +1,7 % en 2025 et 2026 puis +1,8 % en 2027. Sur l’ensemble de l’horizon de prévision, l’activité serait notamment soutenue par la progression de l’emploi en lien avec les réformes du Gouvernement et l’atteinte du plein emploi.

Concernant les finances publiques, le déficit public 2022 s’est établi à -4,7 % en nette amélioration par rapport à 2021 (-6,5 % du PIB) et 2020 (-9,0 % du PIB), deux années marquées par une mobilisation exceptionnelle des finances publiques pour répondre à la crise sanitaire et à ses répercussions économiques. Cette amélioration s’explique principalement par la quasi-extinction des mesures de soutien d’urgence et par la poursuite du rebond de l’activité.

En 2023, le déficit s’établirait à -4,9 % de PIB du fait de l’action du Gouvernement pour protéger les ménages et les entreprises les plus affectés par la hausse des prix de l’énergie, avec notamment le renforcement des dispositifs pour les entreprises avec l’amortisseur électricité et les aides guichet. Le coût net de l’ensemble de ces mesures de soutien s’établirait à 31 Md€ en 2023.

La trajectoire de finances publiques traduit l’objectif de retour à des comptes publics normalisés et de désendettement, une fois la crise sanitaire passée : le déficit public reviendrait sous le seuil de 3 % du PIB à l’horizon 2027, à 2,7% du PIB, et ce grâce à un redressement du solde structurel de 1,3 point entre 2023 et 2027, à une forte maîtrise de la croissance en volume de la dépense publique (dont celle de l’Etat) et à la dynamique attendue de l’activité. Sur la période 2023-2027, le Gouvernement s'est fixé pour objectif un désendettement progressif mais accéléré par rapport au précédent programme de stabilité, avec une réduction de la dette chaque année passant de 111,6 % fin 2022 à 108,3 % en 2027.

Ainsi, les mesures en faveur du pouvoir d’achat des Français et de la compétitivité des entreprises seront mises en œuvre, tout en garantissant la soutenabilité de nos finances publiques et le désendettement de la France par la maîtrise de l’augmentation de la dépense publique dans toutes ses sphères. La maîtrise des dépenses publiques repose d’une part sur des réformes structurelles, comme la réforme des retraites inscrite dans la loi de finances rectificative de la sécurité sociale pour 2023 et la réforme de l’assurance chômage. Elle repose, d’autre part, sur un dispositif annuel de revue de dépenses placé sous l’autorité de la Première ministre portant sur l’ensemble des secteurs des administrations publiques. Les résultats de ces revues de dépenses alimenteront chaque année, et ce dès juin 2023, le projet de loi de finances initiale et le projet de loi de financement de la sécurité sociale. L’effort de maîtrise des dépenses sera réparti entre les administrations publiques centrales, les collectivités territoriales et la sécurité sociale.

Ce programme de stabilité sera transmis au Parlement, puis à la Commission européenne, avec le programme national de réforme.

 

2. Le programme national de réforme (PNR) pour 2023 poursuit la stratégie de transformation de l’économie française.

Elaboré dans le cadre du semestre européen, le PNR présente la stratégie de politique économique du Gouvernement, en réponse aux grands défis de l’économie française. Il expose également l’état de la mise en œuvre du Plan national de relance et de résilience (PNRR), volet français du plan de relance européen.

Le PNR 2023 s’articule autour de quatre défis :

Le premier défi est la réponse à l’urgence écologique. Celle-ci invite à poursuivre les efforts lancés lors du précédent quinquennat en faveur de modes de production et de consommation plus respectueux de l’environnement, et à amplifier leurs premiers effets, l’objectif de réduction d’émissions de gaz à effet de serre de la France pour 2030 ayant été porté à - 55 % net par rapport à 1990, en pleine cohérence avec les engagements pris au niveau européen. La stratégie française sur l'énergie et le climat (SFEC), feuille de route actualisée de la France pour atteindre la neutralité carbone en 2050 et assurer l’adaptation de notre société aux impacts du changement climatique, ou encore la loi n° 2023-175 du 10 mars 2023 relative à l'accélération de la production d'énergies renouvelables permettront notamment de décarboner rapidement et durablement notre économie.

Le deuxième défi est l’atteinte du plein emploi, la résorption des tensions de recrutement et la préparation des compétences de demain. Ces objectifs passent par un meilleur accompagnement des demandeurs d’emploi, une meilleure incitation au retour à l’emploi par la réforme de l’assurance-chômage, un développement des compétences par de la formation initiale et continue et une augmentation du travail des séniors à travers la mise en oeuvre de la réforme des retraites.

Le troisième défi est d’assurer la souveraineté énergétique, économique et numérique de la France. Les réformes destinées à y répondre visent à accélérer notre transition vers les énergies décarbonées, renouvelables et nucléaires, tout en réduisant notre consommation, par exemple à travers le plan de sobriété énergétique. Elles permettront également de conforter la compétitivité de nos entreprises et de renforcer leur capacité d’innovation grâce aux investissements de France 2030 ou encore au projet de loi Industrie verte.

Le quatrième défi est la lutte contre les inégalités, sous toutes leurs formes. Elle se poursuit grâce à des investissements et des réformes ambitieuses, notamment dans l’éducation, la petite enfance et la santé, pour bâtir la République de l’égalité des chances.

 

Nous  vous livrons ce texte sans commentaire, simplement en mettant en valeur (en rouge) les  " Quatre  Défis", points de repère dont nous verrons bien ce qu'il en sera dans 100 jours !

 

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25 avril 2023 2 25 /04 /avril /2023 18:23
GILETS JAUNES : LES SYNDICATS... ABSENTS !  RETRAITES...PRÉSENTS

GILETS JAUNES : LES SYNDICATS... ABSENTS ! RETRAITES...PRÉSENTS

 

 

 

 

POURQUOI NOUS AVONS TOUT INTÉRÊT À AVOIR DES CORPS INTERMÉDIAIRES EN BONNE SANTÉ

 

Il était un temps où l’utopie pouvait encore faire rêver : le chef du village rassemblait ses concitoyens sur la place principale pour une assemblée du peuple qui allait prendre les grandes décisions, élire et réélire son chef, abolir l’esclavage...C’était le principe de la démocratie directe qui a pu aussi régir les nombreuses civilisations du type tribal.

Pour le monde occidental, c’est la démocratie athénienne qui est réputée être l’ancêtre des démocraties modernes : les décisions sont prises par le peuple et l’agora devient le centre politique de la cité. Mais le mode de démocratie athénienne a vite atteint ses limites avec la croissance d’Athènes. Naissent des structures institutionnelles qui éloignèrent des membres de la cité du pouvoir de décision : entre le peuple et ses dirigeants se sont installées les structures qui mirent fin à la démocratie directe.

Ces « structures intermédiaires » se révèlent incontournables dans les vraies démocraties modernes : partis politiques, syndicats, associations, organisations professionnelles...qu’on nomme les CORPS INTERMÉDIAIRES.

Voir :

https://www.olonnes.com/2023/01/la-participation-au-pouvoir-des-corps-intermediaires-syndicats-et-partis-politiques-necessaire-et-incontournable.html

 

LA CRISE DE LA RÉFORME DES RETRAITES RÉVÈLE LE RÔLE INCONTOURNABLE DES CORPS INTERMÉDIAIRES : PARTIS ET SYNDICATS

 

GILETS JAUNES ET CORPS INTERMÉDIAIRES : DEUX MONDES SÉPARÉS

Sous le premier mandat 2017/2022 du Président MACRON, il y eut une tentative du peuple français de ses faire entendre directement : ce fut la crise des Gilets Jaunes.

Nous étions dans une situation prérévolutionnaire improvisée, spontanée :

  • Le nouveau pouvoir était concentré dans les mains du Président MACRON,
  • La campagne électorale avait révélé la soif de changement du peuple français qui ne croyait plus les partis et les hommes politiques, les syndicats représentatifs ne faisaient plus recette...

Il ne restait plus face à face que le Président face au peuple manifestant mais inorganisé.

Or, le Président MACRON a pu désamorcer la crise parce que, justement, Gilets Jaunes et Syndicats se sont ignorés…les revendications des Gilets jaunes étaient, au départ, fiscales puis elles sont devenues plus politiques...donc pas de place pour l’action Syndicale

La situation serait devenue révolutionnaire si les extrémistes avaient réussi à se structurer et à phagocyter le mouvement populaire.

 

CRISE DE LA RÉFORME DES RETRAITES : RÔLE PRIMORDIAL DES SYNDICATS

Les Syndicats ont bien appris la leçon des gilets jaunes et ils ont donc pris les commandes de la contestation dans la rue et maintenu la pression.

Le thème des retraités était bien dans leurs compétences et ils avant des troupes à mobiliser.

Le système de gestion centralisé du Président MACRON est contesté dans l’opinion. Mal élu et affaibli, il a du plomb dans l’aile dans l’opinion qui a refusé au Président en 2022 une majorité au Parlement.

Les conditions sont donc remplies pour que les syndicats « corps intermédiaires » puissent agir avec le soutien populaire.

Il fait aussi mettre à l’actif des syndicats le fait qu’ils ont été efficaces dans la mobilisation, et exemplaires dans le maintien de l’ordre lors des rassemblements

La conclusion est claire : les Syndicats en France demeurent incontournables. Ils ont un rôle à jouer, des responsabilités à assumer. C'est un réel contre-pouvoir.

Le président MACRON a beaucoup agi pour mettre de côté syndicats, ordres, partis politiques...avec ses comités consultatifs conventions citoyennes sur le climat, sur la réforme de l’État...

Les Syndicats viennent de lui rappeler que même s’ils ne sont plus très représentatifs ils sont incontournables et savent être responsables et proposant.

 

Le Président MACRON est donc aujourd'hui condamné à devoir admettre qu’il ne peut continuer à ignorer les corps intermédiaires comme les syndicats : le mépris là aussi n’est plus de mise. C'est même reconnu par la Constitution.

 

 

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23 avril 2023 7 23 /04 /avril /2023 18:27
LA COLÈRE GRONDE CONTRE L'ÉLYSÉE

LA COLÈRE GRONDE CONTRE L'ÉLYSÉE

 

 

DOUCE FRANCE !

Indéniablement, la France est d'une part, un des plus beaux pays du monde et d'autre part, c'est un pays où il fait encore bon vivre.

Les français ont en plus de leurs vieilles pierres, leur culture, leur histoire, leur réputation d'un peuple travailleur, astucieux, chercheur...Les Universités françaises ont répandu dans le monde entier leur savoir, le fruit de leurs expériences : le progrès et l'épanouissement de l'homme est ou était français. 

Il règne encore en France un  climat où les libertés peuvent prospérer. Nombre de pays nous envient ce droit protecteur des libertés collectives et individuelles même si parfois ce droit est écorché.

Pourtant, il suffit d'une loi mal ficelée et mal présentée pour faire descendre dans les rues de la douce France un million de personnes parmi les quelles une poignée de trublions violents sans vergogne et sans risques qui peuvent casser, brûler voire piller.

Mais la France montre qu'elle sait donc cependant encore se mettre en colère.

 

CE N'EST PAS LA FIXATION DE L’ÂGE LÉGAL DU DÉPART EN RETRAITE QUI AURAIT PU FAIRE SORTIR DES MILLIONS DE FRANÇAIS DANS LES RUES DES VILLES PETITES ET GRANDES 

Ne nous dites pas que c'est la "loi de financement rectificative de la Sécurité Sociale pour 2023"qui a mis le feu aux poudres.

Certes, dans cette cette loi, fut glissée abusivement l'idée fixe à géométrie variable du Président de la République : faire passer l'âge légal du départ à la retraite de 62 à 64 ans.

D'ailleurs il ne faut être juriste patenté ou fin analyste exégète des textes de loi et autres jurisprudences pour lire l'embarras des 9 sages du Conseil Constitutionnel qui fondent leur raisonnement et leur décision non sur des textes mais sur leur intime conviction politique.

Voilà donc la longue phrase de nos 9 presque sages qui sauve le texte de loi du Président MACRON :

"Le Conseil constitutionnel a jugé que la circonstance que plusieurs procédures prévues par la Constitution et par les règlements des assemblées aient été utilisées cumulativement pour accélérer l’examen de la loi déférée, n’est pas à elle seule de nature à rendre inconstitutionnel l’ensemble de la procédure législative ayant conduit à l’adoption de cette loi. En l’espèce, si l’utilisation combinée des procédures mises en œuvre a revêtu un caractère inhabituel, en réponse aux conditions du débat, elle n’a pas eu pour effet de rendre la procédure législative contraire à la Constitution."

Désolé, pour les Sages, mais un texte c'est un texte...ou une procédure est régulière et conforme ou une procédure est irrégulière? Or, le Conseil Constitutionnel reconnaît la faute et il la déclare mais en l'espèce il la déclare ... mais faute vénielle...pour éviter au Président de la République et à sa première Ministre l'affront d'un rejet total de la loi et la pagaille...que voulait peut-être le Président de la République ?

La procédure fixée par la Constitution ou elle est respectée ou elle ne l'est pas...et si elle ne l'est pas...c'est tout le texte concerné qui doit être invalidé avec retour à la case départ...comme cela doit être fait pour les parties invalidées où là, bizarrement, les mêmes causes (la procédure) ne produisent pas les mêmes effets l'invalidation du texte.

Ce n'est plus du droit, c'est de la politique indignes de "magistrats".

Mais ce n'est pas l'essentiel. Tout cela est passé au-dessus de la tête des citoyens qui ont manifesté.

Ce n'est pas la première loi dont l'initiative est présidentielle qui se fait retoquer  par le Conseil Constitiutionnel ou par le Conseil d'État dans ses avis. Mais ce n'est cependant pas glorieux que le garant de la Constitution le ¨résident de la République soit le Premier à la violer.

 

L'ESSENTIEL : LE MÉCONTENTEMENT DES FRANÇAIS

La liste est longue, longue et l'addition des mécontentements est lourde :

- Pour son premier mandat :  Il avait tout promis, il n'a rien tenu....du coup...pour se faire réélire...il n'a rien proposé ni bilan ni projet de mandature...si ce n'est "tout sauf le Front National !" Ce n'est pas ainsi qu'on mène au combat un peuple à la peine,

- Les français commencent à avoir peur de la dette...qui va payer et rembourser demain ?

- La baisse du pouvoir d'achat et les riches sont toujours plus riches ; cela est visible, sensible pour des millions de français et entré dans les têtes même si prendre aux riches n'a jamais enrichi les pauvres, l'injustice est ressentie plus fortement en période de crise,  

- la moralisation de la vie publique...plus personne n'y croit,

- toujours plus de dépenses publiques et toujours moins de services publics de qualité : santé en décadence, éducation rétrogradée, armée sans munitions, insécurité et violence s'installent... 

- l'énergie : la facture pour le particulier monte, monte et la température chez lui baisse, baisse,

- les voyages présidentiels se terminent en cumul d'échecs : Afrique du Nord, Chine, Afrique Centrale...et les voyages coûtent cher !

Aujourd'hui, la chronique du bonheur en France est très dure à écrire parce que les sources de mécontentements des français deviennent des fleuves et que le Président MACRON a fait le choix de tout décider lui-même, il en résulte qu'il cristallise sur sa personne les colères des citoyens, il ne résout pas les vrais problèmes qu'il cache au bon peuple. Cela se retourne contre lui, bien sûr.

N'oublions jamais que les déficits des régimes sociaux en France : retraite, santé...sont financés par de la dette et qu'aucun gouvernement, aucun peuple ne peut accepter de voir son pays menacé de faillite et perdre ainsi toute indépendance...dans cette hypothèse très réelle...les français ne se poseront plus la question des 62 ou 64 ans car ce sera l'heure des sacrifices imposés à la France par les pays étrangers et par la finance mondiale !

 

C'est vrai, la France est un beau pays..mais  c'est un beau pays fait de mécontents viscéralement qui ont paradoxalement réélu minoritairement un Président en qui ils n'ont déjà plus confiance.

Pourquoi le Président MACRON n'a pas dit la vérité aux français sur l'état de la France qui l'oblige à faire un geste sur les retraites? C'est une autre forme de son mépris pour le peuple qui ne pourrait pas comprendre qu'il faudra un jour que la France ne vive plus au-dessus de ses mayens !

Le terrain est désormais propice à tous les dérapages et ce n'est pas le dernier discours Présidentiel qui a pu calmer les esprits...le 1er mai, le 14 juillet... ce sera les "100 jours" ...et les 100 jours ont conduit Napoléon à Waterloo pourtant encore l'Empereur était encore adulé par son peuple !

 

Lien programme Emmanuel MACRON 2017

https://www.olonnes.com/le-programme-du-candidat-macron-avril-2017-faites-vous-meme-le-bilan.html

 

 

LE PROGRAMME MACRON 2017 : ÉDIFIANT ! Lien avec le programme : https://www.olonnes.com/le-programme-du-candidat-macron-avril-2017-faites-vous-meme-le-bilan.html

LE PROGRAMME MACRON 2017 : ÉDIFIANT ! Lien avec le programme : https://www.olonnes.com/le-programme-du-candidat-macron-avril-2017-faites-vous-meme-le-bilan.html

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20 avril 2023 4 20 /04 /avril /2023 15:49
CE SONT DES VEAUX !

CE SONT DES VEAUX !

 

 

 

Depuis presque 20 ans, nous ne cessons de dire et répéter deux choses essentielles, :

" GOUVERNER, C’EST PRÉVOIR "

et

IL FAUT QUE LES FRANÇAIS SE RÉVEILLENT, qu’ils démentent les dires attribués au Général de Gaulle :

"Les français, des veaux ?"

Ce propos est rapporté par le fils du général de Gaulle et aurait été prononcé en juin 1940.

« Quand j'apprenais l'histoire de France au collège Stanislas et que je m'étonnais de telle ou telle défaite militaire que nous avions essuyée, il (son père le Général de Gaulle) me disait :

« Les Français sont comme ça depuis les Gaulois. Hannibal qui recrutait des légions pour battre Rome écrivait à son frère Hasdrubal, qui levait des mercenaires en Espagne et dans les pays voisins :  Ne prends pas trop de Gaulois. Ce sont des ivrognes. Ils sont courageux dans l'action, téméraires au combat, mais vite découragés et jamais contents

Les français,

« Ce sont des veaux. Ils sont bons pour le massacre. Ils n'ont que ce qu'ils méritent. »

 

UN RAPPORT PARLEMENTAIRE QUI DEVRAIT NOUS ÉCLAIRER

 

Nous vous demandons de faire une grande attention à ce rapport du Parlement sur la crise de l’énergie ainsi résumée dans " vie-publique".

 

Six erreurs de la politique énergétique française

Le rapport pointe six erreurs de la politique énergétique française :

  • avoir sous-estimé les besoins d'électricité au regard des objectifs écologiques et de la sortie nécessaire des énergies fossiles ;
  • avoir opposé énergies renouvelables et nucléaire, au détriment de la sortie des énergies fossiles ;
  • ne pas avoir anticipé la prolongation de la durée de vie des centrales ainsi que leur renouvellement en série industrielle et non en chantier isolé ;
  • ne pas avoir construit plus vite de filières industrielles d'énergies renouvelables en remplacement des énergies fossiles ;
  • avoir laissé se construire depuis 20 ans un "cadre européen néfaste" pour le modèle énergétique français (   loi NOME, dispositif ARENH, concessions hydroélectriques, règles du    marché intérieur de l'énergie) ;
  • avoir arrêté le réacteur Superphénix en 1997 sans préserver l'avance française dans la recherche et le développement de la 4e génération.

et le rapport tire six leçons générales pour les 30 prochaines années

 

  • la nécessité de mettre en cohérence les ambitions climatiques, industrielles et énergétiques sur la durée ;
  • l'énergie n'est pas un bien comme un autre (la France doit défendre son propre mix électrique au sein de l'Union européenne) ;
  • l'énergie est une industrie, la 3e en France (maîtrise de la chaîne de valeur d'un secteur énergétique) ;
  • l'électricité ne fait pas tout (énergies renouvelables thermiques, réseaux de chaleur…) ;
  • la nécessité de préparer la maîtrise de la demande et la sobriété ;
  • la recherche a besoin de visibilité pour anticiper les cinq prochaines décennies.

 

CONCLUSIONS : NOS RÉFLEXIONS DÉSABUSÉES ÉMISES PAR PLUS INSTRUITS QUE NOUS QUE NOUS VOUS LIVRONS  AVEC UNE POINTE D'ESPOIR

La France est incontestablement dans la spirale infernale de la décadence dite déclassement : des pays neufs émergent, d’autres dont la France s’enfoncent.

Le système démocratique instaurée en France protège tant bien que mal les libertés individuelles mais il est intrinsèquement pourri comme un enfant trop gâté qui finira en prison !

Il a laissé au pouvoir des politiques qui l’ont trahie : des Mitterrand, des Hollande, des Royal, des écolos irresponsables, des Chirac...des Macron qui ont vendu la France et le savoir-faire de la France avec la complicité de leur entourage malsain et mal intentionné.

La France a continué a généré des héros que la race dominante des veaux s’est complu à conduire au pouvoir non pour le meilleur mais pour le pire.

Pour ceux qui veulent en savoir plus

https://www.vie-publique.fr/en-bref/288935-souverainete-energetique-grandes-erreurs-francaises-sur-trois-decennies

et pour ceux qui veulent en savoir encore plus : le rapport parlementaire intégral :

https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/16/rapports/ceindener/l16b1028_rapport-enquete#

 

S’il faut une conclusion à ces conclusions, nous écrirons simplement que dans le rapport parlementaire...il y a des solutions à portée de main pour de vrais gouvernants pas du type de ceux qui n’ont pas su gérer une crise sanitaire, pas su gérer notre autonomie énergétique, incapable de gérer une crise des retraites ...il appartient aux français de se réveiller et d’exercer leurs devoirs de citoyens en élisant des hommes et des femmes qui aiment leur pays et veulent lui redonner la flamme de la réussite.

 

 

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17 avril 2023 1 17 /04 /avril /2023 14:54
EMMANUEL MACRON : TROP DE POUVOIRS ?

EMMANUEL MACRON : TROP DE POUVOIRS ?

 

 

NOMINATIONS, ÉCONOMIE, CHEF DES ARMÉES, ARBITRE SUPRÊME, POLITIQUE ÉTRANGÈRE...UNE PRÉSIDENCE SURCHARGÉE MÈNE À DES DÉSORDRES

 

Cette parution quelques heures avant l’allocution télévisée du Président MACRON post « crise des retraites » se veut être une aide à la réflexion citoyenne sur l’exercice des pouvoirs constitutionnels et sur le rôle du Président de la République

 

LA NOMINATION DU PRÉSIDENT DE L’ADEME PROPOSÉE PAR LE PRÉSIDENT MACRON REJETÉE AU PARLEMENT

L’ADEME : c’est une Agence comme plus de 400 autres qui sont des opérateurs camouflés de l’État, des entités majoritairement financées par des subventions de l’État ou des taxes affectées, ou porteurs d’enjeux importants pour l’État.

Voir :

file:///C:/Users/UTILISATEUR/Downloads/Jaune2022_operateurs-W.pdf

L’ADEME (Agence de l'environnement et de la maîtrise de l’énergie) est un établissement public sous la tutelle du ministère de la Transition écologique et solidaire et du ministère de l'Enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation.

Budget : 2 milliards d’euros !

 

LE POUVOIR DE « NOMINATION » DU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE EST ÉBRANLÉ : UNE PREMIÈRE !

Ce pouvoir de nomination est défini dans la Constitution (article 13). Il fait l’objet de scandales dénoncés régulièrement...Le président trop souvent avec ces nominations remercie ou recase des bons serviteurs qui peuvent devenir de mauvais gestionnaires de ces fameuses et parfois fumeuses Agences ( 80 milliards d'euros de budget!).

Mais ce pouvoir de nomination est maintenant encadré (un peu) par le Constitution (article 13) :

« Le Président de la République signe les ordonnances et les décrets délibérés en Conseil des ministres.

Il nomme aux emplois civils et militaires de l'État.

Les conseillers d'État, le grand chancelier de la Légion d'honneur, les ambassadeurs et envoyés extraordinaires, les conseillers maîtres à la Cour des comptes, les préfets, les représentants de l'État dans les collectivités d'outre-mer régies par l'article 74 et en Nouvelle-Calédonie, les officiers généraux, les recteurs des académies, les directeurs des administrations centrales, sont nommés en Conseil des ministres.

Une loi organique détermine les autres emplois auxquels il est pourvu en conseil des ministres ainsi que les conditions dans lesquelles le pouvoir de nomination du Président de la République peut être par lui délégué pour être exercé en son nom.

Une loi organique détermine les emplois ou fonctions, autres que ceux mentionnés au troisième alinéa, pour lesquels, en raison de leur importance pour la garantie des droits et libertés ou la vie économique et sociale de la Nation, le pouvoir de nomination du Président de la République s'exerce après avis public de la commission permanente compétente de chaque assemblée. Le Président de la République ne peut procéder à une nomination lorsque l'addition des votes négatifs dans chaque commission représente au moins trois cinquièmes des suffrages exprimés au sein des deux commissions. La loi détermine les commissions permanentes compétentes selon les emplois ou fonctions concernés. » 

 

Le Président de la République a fait le forcing pour imposer à la tête de l’ADEME le maire LR de Charleville-Mézières Boris RAVIGNON. Mais, là, les parlementaires élus y compris certains de la majorité ont rejeté suer la base d'arguments juridiques forts la proposition faite par le Président de la République.

C’est la première fois qu’un candidat proposé par l’Élysée à ces postes «réservés», ici, la Présidence de l’Ademe, est retoqué depuis cette procédure introduite en 2008 à l’article 13 de la Constitution !

 

LA LOI DE PROGRAMMATION MILITAIRE 2024 2030 : UNE ALERTE À L’ADRESSE DU PRÉSIDENT MACRON QUI FAIT TRÈS MAUVAIS EFFET

Pierre MOSCOVICI est celui qui a osé écrire dans son rapport au Président de la République : « Nos finances publiques sont parmi les plus dégradées d’Europe, cela nous affaiblit

Or, Pierre MOSCOVICI, Président de la Cour des Comptes et Président du Haut Conseil des Finances Publiques, vient d’alerter officiellement les sénateurs sur les "incertitudes" de la loi de programmation militaire. Or, ce projet a déjà été présenté en Conseil des Ministres.

Ces « incertitudes » planent sur 13 des 413 milliards d’euros prévus par le gouvernement pour les armées, et en particulier sur 7,4 milliards qui ne sont pas « documentés ».

Il est particulièrement grave de constater que ce projet de loi de programmation soit ainsi improvisé et fait avec des approximations, voire des dépenses non explicitées donc sans fondement.

L’importance de cette loi de programmation est indéniable puisqu’elle est la réponse française à l’attaque contre l’Ukraine par la Russie et aussi le triste constat du délabrement de notre Défense Nationale suite au laxisme des précédents gouvernements et des promesses non tenues du Président Macron, chef des Armées.

 

Les deux informations que nous relayons attestent d’une certaine renaissance démocratique où l’on voit combien d’une part l’équilibre des pouvoirs est pour le citoyen une garantie de la légalité des décisions et orientations prises par l’exécutif et d’autre part, de juger des lacunes de l’entourage Présidentiel lorsque le Président sort trop souvent de son rôle d’arbitre suprême chargé du bon fonctionnement des pouvoirs publics.

 

 

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