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29 février 2024 4 29 /02 /février /2024 22:59
À QUAND LA RÉFORME DE LA FONCTION PUBLIQUE ? ET CELLE DE L'ÉTAT ?

À QUAND LA RÉFORME DE LA FONCTION PUBLIQUE ? ET CELLE DE L'ÉTAT ?

 

 

 

L'ÉTAT EST TELLEMENT APPAUVRI QU'IL A UNE DETTE RECORD !

 

Au moins les quinquennats d'Emmanuel MACRON auront pu nous apprendre une chose : un pays très riche comme la France peut être ruiné financièrement, politiquement, et moralement par le pouvoir de ses dirigeants que le bon peuple s'est donné et redonné. Des "quoi qu'il en coûte" tuent l'État que les citoyens ne respectent plus car il a perdu la respectabilité qu'on lui doit.

La sur-administration dont s'est dotée la France ce sont des milliards d'euros de frais de fonctionnement sans cesse plus élevés prélevés pour un État toujours plus dépensier. Ainsi, la dette sociale vient même d'être déclarée ingérable.

Cet argent dévoré par l'État est de l'argent qui est prélevé sur les "productifs"et donc sur la capacité d'investissement de la France.

Si les fonctions dites régaliennes sont par définition de la compétence de l'État (Sécurité intérieure et extérieure, Justice, Éducation...) elles devraient être des modèles de gestion....ce qui aux yeux de nous tous n'est plus tout le cas si l'on en croit les rapports annuels de la  Cour des Comptes et les affres de son Ministre des Finances qui cherche 10 milliards d'économies sous la menace à peine voilée des institutions internationales. Le budget 2024 a été voté (vive le 49 3 !) mais il est jugé insincère et est déjà d'ailleurs  en cours de modifications.

 

 

NOTRE ADMINISTRATION S'EST SCLÉROSÉE ET CORPORATISÉE : IL Y A DES ÉTATS DANS L'ÉTAT : MERCI À L'EX ÉNA !

 

Au lieu de tirer la leçon de sa mauvaise gestion et de viser la limitation de son champ de compétences pour bien faire ce qu'il sait faire, l'État gère ses fonctions régaliennes mais en plus il les développe démesurément.

Au nom de l'État Providence tout devient étatisé ou étatisable et donc mal géré. C'est la soviétisation dans l'Administration. Les français ne sont plus dupes...ils ne croient plus en la capacité des fonctionnaires à les servir plus et mieux. Par contre, ils sont toujours plus ponctionnés.

De plus, tout finit par se savoir : l'information circule plus et elle met à mal la gestion de l'État français par exemple en se fondant sur les comparatifs au niveau mondial et européen. Nous l'avons vu récemment avec les classements de l'Éducation (Classement PISA 2023) de la Justice... et les publications de l'OCDE.

C'est une conclusion qu'il est malséant de faire mais qu'il faut faire. L'État français est très mal géré.

Regardons le Mammouth Éducation, le grand malade nommé hôpital, les transports publics cumulards de déficits ...ce sont des Services Publics gouffres financiers et tous en décadence.

Ils sont en plus généralement  irréformables tant le corporatisme y est puissant face au politique...qui n'a pas d'autorité, pas de politique réformatrice et volontaire.

Ainsi l'État a réussi l'exploit d'avoir d'excellents enseignants à tous les niveaux et un Service Public Éducation complétement dégradé. Avec d'excellents voire les meilleurs enseignants, la France réussit à avoir un système éducatif qui ne cesse de se dégrader. Idem pour la Santé, pour la Justice...

Ainsi, l'État français avec les meilleurs serviteurs réussit à être l'entreprise la plus mal gérée de France. C'est le système qui est en cause : centralisé, conservateur, pléthorique et boulimique, budgétivore, irresponsable...vous en avez le parfait exemple avec la gestion de la crise sanitaire...quelle leçons, quelles décisions et réformes depuis 3 ans ont réellement transformé pour l'améliorer notre système Santé ?

Trop d'État ont tué l'État et le Sauveur n'est pas encore trouvé!...Mais l'État c'est nous, ne l'oublions pas !

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8 janvier 2024 1 08 /01 /janvier /2024 19:06
DES IMPÔTS, TAXES ET AUTRES PRÉLÈVEMENTS DANS LA POCHE DU CONTRIBUABLE :  EN VEUX-TU, EN VOILÀ

DES IMPÔTS, TAXES ET AUTRES PRÉLÈVEMENTS DANS LA POCHE DU CONTRIBUABLE : EN VEUX-TU, EN VOILÀ

 

 

 

 

 

 

« L’ÉNORME CONTRIBUTION CITOYENNE » AU FONCTIONNEMENT DE L’ÉTAT : UNE INCONNUE DANGEREUSE ET UN MAQUIS LA RENDANT INJUSTIFIABLE

Lors de notre parution du 3 janvier 2024, nous avions mis en conclusion ce souhait d’une meilleure compréhension entre élus et citoyens :

« Certes, il n'y a pas de société idéale mais, pour 2024, il faut rappeler et souhaiter que les citoyens et leurs élus doivent sortir de l'incompréhension réciproque parfois violente dans laquelle ils vivent si mal ! Ils doivent concourir ensemble à bâtir leur ville où il fait et fera encore demain bon vivre. »

https://www.olonnes.com/2024/01/etre-maire-fonction-impossible-a-assumer.html

Les élus et les citoyens ont des droits et des devoirs.

Ils concourent ensemble au bien commun et donc les citoyens doivent contribuer financièrement aux charges de leur État. Pour le citoyen, ce n’est pas une faculté, c’est une obligation, c’est un devoir !

L’article 13 de la Déclaration des Droits de l’homme et du citoyen de 1789 stipule ainsi que :

 « Pour l'entretien de la force publique, et pour les dépenses d'administration, une contribution commune est indispensable : elle doit être également répartie entre tous les citoyens, en raison de leurs facultés.

Les constituants qui ont élaboré, en 1789, la Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen dans leur grande sagesse, ont pris soin de préciser que la contribution commune qui leur serait demandée soit répartie équitablement « en raison de leurs facultés ».

Les élus ont, bien sûr, des droits qui découlent du mandat que le peuple souverain leur donne mais là aussi les constituants ont fixé des limites dans l’exercice de leurs droits : ils sont mandatés pour légiférer tout en respectant les règles de droit fondamental comme l’égalité des citoyens, ne pas attenter aux libertés et droits reconnues, pas d’usage abusif de la force publique...

 

LA RÉVOLTE CONTRE UNE SURTAXATION DES CITOYENS ?

 

EN 2024, L’AMBIGÜITÉ DE LA « CONTRIBUTION CITOYENNE » : POURQUOI PRÈS DE 500 IMPÔTS, TAXES, PRÉLÈVEMENTS DIVERS ET UN CITOYEN CONTRIBUABLE PLUMÉ... ?

LE CITOYEN SE RÉVOLTERA-T-IL EN UTILISANT SON BON DROIT DE SAVOIR LE POURQUOI DE CES SI LOURDES ET NOMBREUSES CONTRIBUTIONS ?

En vertu du fait que rien n’est gratuit...si les représentants de la Nation décident d’engager une action entrant dans le cadre de leurs compétences, cette mission devra être financée...par les citoyens.

Nous sommes dans la pratique si loin des principes constitutionnels que le citoyen ne sait plus ce qu’est son obligation de contribution avec un paradoxe dangereux.

Ce citoyen ne cesse d’avoir recours à l’État protecteur, à l’État Providence...et ne cessent d’avoir des exigences nouvelles « quoi qu’il en coûte ! » à tel point que les dépenses publiques représentent quasiment 60 % du montant du Produit Intérieur Brut PIB.

C’est lourd et les citoyens contribuables sont donc, en retour, sans cesse sollicités pour « contribuer » mais pour quoi faire exactement ?

Ainsi :

  • D’une part, ils finissent souvent par ne plus supporter cette charge et même à ne plus faire le lien entre les Services Publics mis à leur disposition par l’État, les collectivités territoriales et autres démembrements de ceux-ci et le financement de ces Services : éducation, santé, emploi, sécurité ...et le fait de devoir payer toujours plus d' impôts. Ils doutent de la bonne utilisation de toutes leurs "contributions".
  •  D’autre part, ils ignorent souvent même à quoi servent leurs « contributions » et même ce qu’il leur en coûte...ainsi pour l’impôt : qui sait que la TVA est la plus grosse recette de l’État ? Elle est partout et « indolore » sauf pour ce citoyen rare qui a la curiosité de regarder la ligne TVA son ticket de caisse ! et il en est de même pour les nombreux impôts, taxes, contributions diverses (près de 500 en 2023 !)

Il y a donc une déconnexion totale entre ce que doit payer et verse le citoyen et le pourquoi de tout ce qu’il paye dont il ignore le montant d’ailleurs, car c’est incalculable !

Le résultat de cette situation est que le citoyen a le sentiment d’être plumé mais il ne sait ni quand, ni comment, ni combien...donc il y a plus de justifications explicites des « contributions citoyennes » et la révolte populaire contre cette situation serait justifiée.

Pire : les élus, représentants du peuple souverain députés et sénateurs, quand ils votent les budgets de l’État n’ont eux-mêmes aucune idée sur cette inflation de prélèvements (et particulièrement en 2023, où l’usage et l’abus d’usage par le gouvernement du 49 3 pour faire approuver ses budgets a fait disparaitre le consentement à l’impôt du peuple et de ses représentants élus.

 

À SUIVRE...

 

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19 septembre 2023 2 19 /09 /septembre /2023 20:45
C'ÉTAIT POUR 2023 ! 2024 N'AMÉLIORERA PAS LA SITUATION...DES NUAGES DANS LE CIEL DE FRANCE

C'ÉTAIT POUR 2023 ! 2024 N'AMÉLIORERA PAS LA SITUATION...DES NUAGES DANS LE CIEL DE FRANCE

 

 

 

 

UNE RENTRÉE POLITIQUE SOUS LE SIGNE DE LA DIFFICULTÉ BUDGÉTAIRE ET FINANCIÈRE DE LA FRANCE

Suite de

https://www.olonnes.com/2023/09/le-budget-2024-une-equation-difficile-a-resoudre.html

 

LES CONTRAINTES 2023 NÉES DE 50 ANS DE LAXISME BUDGÉTAIRE

Le résultat de 50 ans de toujours plus de dépenses publiques conduit l'État Français à devoir se serrer la ceinture sans dire qu'il va mettre en place un plan d'austérité !

Comme cela fut clairement dit par Pierre MOSCOVICI Premier Président de la Cour des Comptes lors de sa présentation en juillet 2023 de la trajectoire financière de l'État :

Pour ceux qui veulent aller plus loin nous recommandons le document de la Cour des Comptes : Situation et perspectives des finances publiques;

https://www.ccomptes.fr/system/files/2023-06/20230629-RSPFP-2023.pdf

 

- La France au sein de la zone Euro ne peut plus se permettre d'afficher des divergences au sein de cette zone euro...la France  présente une trajectoire moins ambitieuse que celle de nos partenaires européens,

 - La France doit donc s'engager à maîtriser ses dépenses publiques ; il faudra faire porter les efforts pour obtenir 10 à 12 milliards d’économies à réaliser par an !

- Mais la France ne doit  pas dépenser plus mais dépenser mieux...et là il y beaucoup à retenir pour pouvoir répondre à la question : la France en Europe dépense plus que les autres pays pour obtenir une qualité des Services Publics dégradée,

- La trajectoire financière présentée par la France n'est pas crédible car elle est fondée sur des hypothèses notoirement trop optimistes et le France si elle ne rétablit pas ses finances publiques sera isolée au sein de l'Europe...la Cour des Comptes parle de divergences au sein de la zone Euro et c'est très grave.

Pour ceux qui veulent aller plus loin nous recommandons le document de la Cour des Comptes : "Situation et perspectives des finances publiques" :

https://www.ccomptes.fr/system/files/2023-06/20230629-RSPFP-2023.pdf

 

UN GOUVERNEMENT VEUT RASSURER LES CITOYENS POUR 2024 MAIS LA CRUELLE RÉALITÉ DE LA SITUATION FINANCIÈRE DE LA FRANCE NE PERMET PAS L'OPTIMISME

Des cafouillages que nous avons entendus ces dernières semaines avec des communications divergentes entre l’Élysée, Matignon et  BERCY...il ressort :

- pour le budget 2024 qu'il n'y aura pas d'impôts nouveaux et même une promesse de baisse en...2025 ?? ce qui est intéressant mais seulement pour celui qui y croit ! et 2025 n'est pas 2024 !

- pas de hausse de la facture électricité, mission impossible...puisque la facture d’aujourd’hui est amoindrie fictivement par le bouclier tarifaire...

- une baisse des dépenses publiques de 16 milliards d'euros particulièrement en supprimant ou diminuant le "bouclier tarifaire" électricité, 

- 7 milliards de dépenses seront consacrés au plan Vert...

 

LE GOUVERNEMENT VA-T-IL FAIRE VOTER AU PARLEMENT UN BUDGET INSINCÈRE ?

Comment le Gouvernement pourra-t-il dégager des moyens pour rétablir une situation claire et saine et crédible ?

Nous découvrirons le déficit prévisionnel du budget en fin septembre : une seule chose est sûre, encore une fois, le budget de la France va être présenté avec un déficit supérieur au fameux 3% du PIB.

La situation financière de la France est dégradée : trop de dépenses, pas de recettes nouvelles possibles, une dette insoutenable qui va continuer à augmenter en 2024.

Les prélèvements obligatoires mettent la France en tête, pour la zone Euro, en battant tous les records avec un taux de 45,4  % du PIB. Or, il  n'est nullement question de rogner sur les dépenses publiques.

Les dépenses publiques culminent à 57% du PIB et la qualité des services publics paradoxalement ne cessent de se dégrader : hôpitaux, sécurité, armée, éducation...

La dette a franchi le cap symbolique et alarmant des 3 000 milliards d'euros soit 115% du PIB et les taux d’intérêts qui montent pour lutter contre l'inflation vont impacter fortement le budget : le poste "intérêts de la dette" va en 2024 dépasser le budget de l’Éducation !...il pourrait atteindre 50 milliards en 2024 et atteindre 70 milliards d'euros en 2027 ! Et face à cette situation le Président MACRON ne cesse de promettre des dépenses supplémentaires.

Face à cette situation et aussi face à l'inexistence de volonté ferme exprimée par le Gouvernement de redressement des finances publiques de la France, nous ne pouvons qu'afficher notre pessimisme.

Aujourd’hui,  déjà la Banque de France prend du recul et elle contredit les annonces des hypothèses gouvernementales pour l'élaboration du budget 2024 jugées trop optimismes pour ne pas dire mensongères particulièrement sur l'évolution de l'inflation et pour la prévision de la croissance. Les chiffres annoncées par la Banque de France sont inférieurs à ceux du gouvernement. Par exemple, pour le taux de la croissance la Banque de France annonce un taux de 0,9 % pour 2024 alors que le Gouvernement a opté pour un hypothèse de taux de 1,4 %. 

Déjà, la Cour des Comptes avait estimé que les prévisions gouvernementales étaient trop optimistes.

Maintenant, sortant de son habituelle réserve, la Banque de France contredit aussi le Gouvernement.

Tout cela n'est pas rassurant ! et n'est pas de bonne augure pour rétablir la confiance entre le peuple français et ses dirigeants : Président de la République et Gouvernement. Cela se traduit déjà par les dépôts record des français en épargne : signe patent de défiance par rapport au lendemain.

 

 

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1 juin 2023 4 01 /06 /juin /2023 20:56
L'ÉLYSÉE ET BERCY EN 2023 : DEUX INSTITUTIONS QUI ONT PERDU LEUR CRÉDIBILITÉ AU NIVEAU MONDIAL
L'ÉLYSÉE ET BERCY EN 2023 : DEUX INSTITUTIONS QUI ONT PERDU LEUR CRÉDIBILITÉ AU NIVEAU MONDIAL

L'ÉLYSÉE ET BERCY EN 2023 : DEUX INSTITUTIONS QUI ONT PERDU LEUR CRÉDIBILITÉ AU NIVEAU MONDIAL

 

 

 

2022 : 45,4 % DU PIB ENGLOUTI PAR LES IMPÔTS EL LES COTISATIONS SOCIALES

Les résultats officiels définitifs des comptes 2022 de l’État commencent à tomber.

En matière de recettes tous les records sont battus en 2022 (source INSEE).

C’est un record de recettes pour l’État qui trouve en partie son explication et son origine par la reprise économique post COVID.

Sans polémique, c'est un constat dramatique pour la France, un risque qu'il faut avoir en tête par exemple pour expliquer la crise des retraites.

 

 

LA REPRISE DE 2022 : UNE AUBAINE IMMORALE POUR LES FINANCES PUBLIQUES : salaires en hausse, TVA boostée...

Une bonne part des impôts et cotisations sociales sont basées sur les salaires et sur la consommation TVA)... quand l’activité redémarre les rémunérations des salariés augmentent en masse et ceux-ci consomment plus dont payent plus de TVA sur leurs achats de produits de consommation et sur leurs investissements !

En 2022, le déficit public s'établit à 124,5 milliards d'euros, après 162 milliards d'euros en 2021, soit 4,7 % du produit intérieur brut : « nul mais en progrès ! » aurait pu écrire le Professeur Principal, la Cour des Comptes à son élève (l’État) !

Ainsi, les charges de fonctionnement nettes de l’État s’élèvent à 225,6 Md€ en 2022, en hausse de 18,9 Md€ par rapport à 2021 ! Il avait été question d'économies de fonctionnement !

L’impact de la forte hausse des prix à la consommation et plus particulièrement des prix de l’énergie, conséquences de la guerre en Ukraine est donc hyper favorable aux recettes de l’État  si celui-ci était raisonnable.

C’est immoral mais c’est comme cela ! Plus l’essence est chère, plus l’État s’en frotte les mains...cela lui évite de chercher à faire des économies...ce qui peut générer du mécontentement social, comme ce fut le cas pour les Gilets Jaunes.

 

LA POLITIQUE IMMORALE D’EMMANUEL MACRON ET BRUNO LE MAIRE

L’État poursuit sa fuite en avant du dépenser plus et souvent mal.

Pour l’État s’éviter aujourdhui de tenir ses engagements de faire des économies, c’est aussi immoral.

En effet comme il est dit ci-dessus en 2022, l’État se paye un déficit de 124,5 milliards d’euros qui ont fait que la dette continue à croître et dépasse les 3.000 milliards d’euros. Plus cela va, plus l’État vit à crédit et c’est la France qui passe sans cesse plus sous le joug des fournisseurs de crédit...souvenons-nous de la Grèce !

Au lieu d’utiliser l’aubaine de la croissance de ses recettes pour faire diminuer la dette de la France l’État joue les cigales et surcharge la dette avec son "quoi qu’il en coûte" poursuivi.

Le Président de la République et son Ministre des finances surchargent la barque France en 2023.

 

LES AVEUX SOUS PRESSION DE L’EUROPE ET DE LA FINANCE  : L’HABITUDE DU DÉFICIT BUDGÉTAIRE QUI DÉCRÉDIBILISE LA FRANCE

Le budget 2024 en préparation va être douloureux à expliquer aux français qui commencent à craindre les méfaits d’une dette dont le remboursement se fait avec de nouveaux emprunts...donc avec des taux qui ne cessent de croître.

Le Ministre des Finances fait des promesses qu’il ne tiendra pas...il en est ainsi non seulement avec les projets de budget 2024 où le ministre des Finances ose parler d’économies et de retour à un déficit budgétaire qui serait ramené en dessous de 3% du PIB.

En effet, le Programme de Stabilité (PSTAB) 2023-2027 a été présenté en Conseil des Ministres le 26 avril 2023.

Ce Programme de Stabilité présente les prévisions de croissance et la trajectoire de finances publiques que le Gouvernement s’est fixée à horizon 2027.

Cette trajectoire traduit l’objectif de retour à des comptes publics normalisés une fois les crises sanitaires et de l’énergie passées : le déficit public reviendrait sous le seuil de 3 % de PIB à l’horizon 2027, et ce grâce à un redressement du solde structurel de 1,3 point entre 2023 et 2027 et à la dynamique attendue de l’activité.

Le ratio de dette publique s’inscrirait en baisse à l’horizon 2027, avec une stricte décroissance année après année sur l’ensemble de la trajectoire et à un rythme marqué à compter de 2026...on rase gratis !

 

LE PROBLÈME : LE MONDE FINANCIER, LA COUR DES COMPTES, NE FONT PLUS CONFIANCE AU POUVOIR EN PLACE. ATTENTION AUX COTATIONS DE LA France !

La France est attendue au coin du bois par le monde implacable de la Finance.

Si le Président de la République et son ministre des Finances n’apportent pas des preuves tangibles du retour à une gestion saine de la France, celle-ci perdra toute crédibilité.

Puisqu’elle est en position de faiblesse de par ses mauvaises habitudes dépensières et de par une dette hors normes qui ne cesse de lui coûter plus cher, le danger de la mise sous-tutelle de la France existe concrètement et structurellement.

Ceci explique aussi pourquoi le bateau France tangue, que le capitaine semble incapable de redresser la barre...la France n'est plus écoutée car elle a trop menti et que ses dirigeants ne sont crédibles. Les chiffres eux ne mentent pas et les dernières annonces gouvernementales ont donc été accueilles avec un grand scepticisme.

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23 avril 2023 7 23 /04 /avril /2023 18:27
LA COLÈRE GRONDE CONTRE L'ÉLYSÉE

LA COLÈRE GRONDE CONTRE L'ÉLYSÉE

 

 

DOUCE FRANCE !

Indéniablement, la France est d'une part, un des plus beaux pays du monde et d'autre part, c'est un pays où il fait encore bon vivre.

Les français ont en plus de leurs vieilles pierres, leur culture, leur histoire, leur réputation d'un peuple travailleur, astucieux, chercheur...Les Universités françaises ont répandu dans le monde entier leur savoir, le fruit de leurs expériences : le progrès et l'épanouissement de l'homme est ou était français. 

Il règne encore en France un  climat où les libertés peuvent prospérer. Nombre de pays nous envient ce droit protecteur des libertés collectives et individuelles même si parfois ce droit est écorché.

Pourtant, il suffit d'une loi mal ficelée et mal présentée pour faire descendre dans les rues de la douce France un million de personnes parmi les quelles une poignée de trublions violents sans vergogne et sans risques qui peuvent casser, brûler voire piller.

Mais la France montre qu'elle sait donc cependant encore se mettre en colère.

 

CE N'EST PAS LA FIXATION DE L’ÂGE LÉGAL DU DÉPART EN RETRAITE QUI AURAIT PU FAIRE SORTIR DES MILLIONS DE FRANÇAIS DANS LES RUES DES VILLES PETITES ET GRANDES 

Ne nous dites pas que c'est la "loi de financement rectificative de la Sécurité Sociale pour 2023"qui a mis le feu aux poudres.

Certes, dans cette cette loi, fut glissée abusivement l'idée fixe à géométrie variable du Président de la République : faire passer l'âge légal du départ à la retraite de 62 à 64 ans.

D'ailleurs il ne faut être juriste patenté ou fin analyste exégète des textes de loi et autres jurisprudences pour lire l'embarras des 9 sages du Conseil Constitutionnel qui fondent leur raisonnement et leur décision non sur des textes mais sur leur intime conviction politique.

Voilà donc la longue phrase de nos 9 presque sages qui sauve le texte de loi du Président MACRON :

"Le Conseil constitutionnel a jugé que la circonstance que plusieurs procédures prévues par la Constitution et par les règlements des assemblées aient été utilisées cumulativement pour accélérer l’examen de la loi déférée, n’est pas à elle seule de nature à rendre inconstitutionnel l’ensemble de la procédure législative ayant conduit à l’adoption de cette loi. En l’espèce, si l’utilisation combinée des procédures mises en œuvre a revêtu un caractère inhabituel, en réponse aux conditions du débat, elle n’a pas eu pour effet de rendre la procédure législative contraire à la Constitution."

Désolé, pour les Sages, mais un texte c'est un texte...ou une procédure est régulière et conforme ou une procédure est irrégulière? Or, le Conseil Constitutionnel reconnaît la faute et il la déclare mais en l'espèce il la déclare ... mais faute vénielle...pour éviter au Président de la République et à sa première Ministre l'affront d'un rejet total de la loi et la pagaille...que voulait peut-être le Président de la République ?

La procédure fixée par la Constitution ou elle est respectée ou elle ne l'est pas...et si elle ne l'est pas...c'est tout le texte concerné qui doit être invalidé avec retour à la case départ...comme cela doit être fait pour les parties invalidées où là, bizarrement, les mêmes causes (la procédure) ne produisent pas les mêmes effets l'invalidation du texte.

Ce n'est plus du droit, c'est de la politique indignes de "magistrats".

Mais ce n'est pas l'essentiel. Tout cela est passé au-dessus de la tête des citoyens qui ont manifesté.

Ce n'est pas la première loi dont l'initiative est présidentielle qui se fait retoquer  par le Conseil Constitiutionnel ou par le Conseil d'État dans ses avis. Mais ce n'est cependant pas glorieux que le garant de la Constitution le ¨résident de la République soit le Premier à la violer.

 

L'ESSENTIEL : LE MÉCONTENTEMENT DES FRANÇAIS

La liste est longue, longue et l'addition des mécontentements est lourde :

- Pour son premier mandat :  Il avait tout promis, il n'a rien tenu....du coup...pour se faire réélire...il n'a rien proposé ni bilan ni projet de mandature...si ce n'est "tout sauf le Front National !" Ce n'est pas ainsi qu'on mène au combat un peuple à la peine,

- Les français commencent à avoir peur de la dette...qui va payer et rembourser demain ?

- La baisse du pouvoir d'achat et les riches sont toujours plus riches ; cela est visible, sensible pour des millions de français et entré dans les têtes même si prendre aux riches n'a jamais enrichi les pauvres, l'injustice est ressentie plus fortement en période de crise,  

- la moralisation de la vie publique...plus personne n'y croit,

- toujours plus de dépenses publiques et toujours moins de services publics de qualité : santé en décadence, éducation rétrogradée, armée sans munitions, insécurité et violence s'installent... 

- l'énergie : la facture pour le particulier monte, monte et la température chez lui baisse, baisse,

- les voyages présidentiels se terminent en cumul d'échecs : Afrique du Nord, Chine, Afrique Centrale...et les voyages coûtent cher !

Aujourd'hui, la chronique du bonheur en France est très dure à écrire parce que les sources de mécontentements des français deviennent des fleuves et que le Président MACRON a fait le choix de tout décider lui-même, il en résulte qu'il cristallise sur sa personne les colères des citoyens, il ne résout pas les vrais problèmes qu'il cache au bon peuple. Cela se retourne contre lui, bien sûr.

N'oublions jamais que les déficits des régimes sociaux en France : retraite, santé...sont financés par de la dette et qu'aucun gouvernement, aucun peuple ne peut accepter de voir son pays menacé de faillite et perdre ainsi toute indépendance...dans cette hypothèse très réelle...les français ne se poseront plus la question des 62 ou 64 ans car ce sera l'heure des sacrifices imposés à la France par les pays étrangers et par la finance mondiale !

 

C'est vrai, la France est un beau pays..mais  c'est un beau pays fait de mécontents viscéralement qui ont paradoxalement réélu minoritairement un Président en qui ils n'ont déjà plus confiance.

Pourquoi le Président MACRON n'a pas dit la vérité aux français sur l'état de la France qui l'oblige à faire un geste sur les retraites? C'est une autre forme de son mépris pour le peuple qui ne pourrait pas comprendre qu'il faudra un jour que la France ne vive plus au-dessus de ses mayens !

Le terrain est désormais propice à tous les dérapages et ce n'est pas le dernier discours Présidentiel qui a pu calmer les esprits...le 1er mai, le 14 juillet... ce sera les "100 jours" ...et les 100 jours ont conduit Napoléon à Waterloo pourtant encore l'Empereur était encore adulé par son peuple !

 

Lien programme Emmanuel MACRON 2017

https://www.olonnes.com/le-programme-du-candidat-macron-avril-2017-faites-vous-meme-le-bilan.html

 

 

LE PROGRAMME MACRON 2017 : ÉDIFIANT ! Lien avec le programme : https://www.olonnes.com/le-programme-du-candidat-macron-avril-2017-faites-vous-meme-le-bilan.html

LE PROGRAMME MACRON 2017 : ÉDIFIANT ! Lien avec le programme : https://www.olonnes.com/le-programme-du-candidat-macron-avril-2017-faites-vous-meme-le-bilan.html

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8 décembre 2019 7 08 /12 /décembre /2019 18:07
LA BÉRÉZINA : 1812, UNE VICTOIRE POUR NAPOLÉON QUI ANNONCE LA FIN DE L'EMPIRE ET UNE RETRAITE DÉSASTREUSE !

LA BÉRÉZINA : 1812, UNE VICTOIRE POUR NAPOLÉON QUI ANNONCE LA FIN DE L'EMPIRE ET UNE RETRAITE DÉSASTREUSE !

46 % DES RECETTES PRÉLEVÉES : LA FRANCE IMBATTABLES SELON L'OCDE (ORGANISATION DE COOPÉRATION ET DE DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE)

Nous partirons de ce 46 % et du déshonneur que procure à la France ce titre de champion alors que le pays se débat sur le prélèvement particulièrement important que constituent les cotisations pour les retraites et leur devenir. Les citoyens voudraient savoir et comprendre des projets qui pour le moins manquent de clarté et pourtant font débat, grèves...

Encore une fois revenons aux promesses de campagne du Président MACRON. Il s'est montré discret sur les prélèvements obligatoires.

Seulement une allusion indirecte "nous améliorerons le pouvoir d'achat de tous les travailleurs

Sans que cela ne revienne plus cher aux employeurs, nous réduirons les cotisations payées par les salariés, par les indépendants et par les fonctionnaires près de 500 euros nets par an pour un salaire de 2 200 euros nets par mois."

Pour l'instant, pour toutes ces catégories socio-professionnelles, on est loin du compte et même la situation a failli empirer par des projets d’augmentations de prélèvements par exemple pour les indépendants ! Projets, comme d'habitude, souvent retirés avant d'avoir vu le jour...merci aux gilets jaunes ! La peur est certainement le commencement de la Sagesse.

Seconde promesse (page 30 du programme du Président : "sélectionner les baisses des prélèvements" ...les français attendent cette sélection !

En attendant, la France reste avec son taux de 46 % de prélèvements obligatoires championne du monde et c'est insoutenable pour l'économie du pays et pour sa cohésion sociale...cette information nous fit revenir à "nos chères" retraites.

Il faudra bien un jour que les citoyens reconnaissent que le système de redistribution à la française a vécu et qu'il n'est plus un modèle.

 

LA FRANCE BLOQUÉE, MAIS LES FRANÇAIS NE SONT PAS TOUS SI MALHEUREUX ! ET IL Y A POURTANT TANT DE MALHEUREUX !

N'exagérons pas la France n'est pas si si pauvre que cela, les français ne sont pas majoritairement si malheureux que cela.

La FRANCE est simplement mal gérée, inégalitaire...

Il n'y a pas de blocage que dans les transports...il y a blocage dans les esprits, blocage chez nos gouvernants, blocage au niveau de tous les responsables politiques (responsables ?), blocage au niveau des dirigeants des syndicats comme l'exprime sans ambiguïté et de manière gravement irresponsable le leader CGT Philippe MARTINEZ "nous tiendrons jusqu'au retrait" de la réforme des retraites. Propos publics aussi démagogiques qu'irresponsables et même débiles...à moins qu'il ne dise cela en public à l'adresse de ses troupes fort amincies et le contraire quand il rencontre les membres du gouvernement et le patronat.

Il serait plus sage de dire :  nous tiendrons jusqu'à ce que, par négociations, nous arrivions à un projet de réforme équitable.

 

DE QUEL DROIT LE PRÉSIDENT ET LE GOUVERNEMENT VONT-ILS DÉCIDER DU SORT DE NOS RETRAITES ?

Mais, pourquoi donc est-ce que c'est le gouvernement qui décide du sort de nos retraites?

Les 42, 43, ...régimes et caisses de retraite ...même les ministres concernés ne savent plus le nombre et par qui sont-elles gérées par qui ? Ce n'est pas l'État qui gère les retraites.

 

LES RETRAITES NE FONT PAS PARTIE DES FONCTIONS RÉGALIENNES DÉVOLUES À L'ÉTAT

L'État est en faillite, endetté jusqu'au cou, incapable de se bien gérer et incapable de se réformer...où sont les belles promesses du président MACRON ?

Ce sont les français, par leurs représentants employeurs et salariés, qui doivent décider pour éviter le risque imminent de la main mise de l'État sur les régimes de retraite.

Mais de quel droit, pour se sauver de l'impasse financière dans laquelle le Chef de l'État a mis la FRANCE dans la poursuite des errements de ses prédécesseurs, pour se sauver de l'impasse dans laquelle ses projets de réforme se trouvent, l'État se substituerait au peuple pour décider et irait jusqu'à le spolier. 

"La grève du  5 décembre souligne d'abord la gestion calamiteuse des entreprises publiques par l'Etat. Elles cumulent en effet l'effondrement de la qualité des services publics rendus à la population, la sous-rentabilité et le surendettement, la sanctuarisation du corporatisme au détriment de l’intérêt général " écrit Nicolas BAVEREZ dans le Point !

Quand un employé de la RATP "entreprise d'état" part à 56 ans à la retraite avec une pension mensuelle moyenne de 3705 euros...l'employé et l'employeur  oublient tous les retraités qui vivent avec une pension de 1 000 euros, voire moins !

Que l'État s'occupe de ses oignons et il a fort à faire : réduire son train de vie d'abord et que les gouvernants donnent l'exemple...ce n'est vraiment pas le cas aujourd’hui...L'ÉLYSÉE VIT SUR UN GRAND PIED sous les ors des palais de la République alors qu'il n'a que des petites, trop petites chaussures cachant ses chaussettes percées !

Avec cela "en marche" difficilement et le Président n'hésite pas à afficher des propos méprisants à l'égard des retraités. Ce n'est pas ainsi que s'arrange l'ambiance de la cohésion sociale intergénérationnelle.

Attention, les gilets jaunes peuvent ressortir ! et là qui pourra maîtriser ?...même les troupes chargées du maintien de l'ordre pourront aussi enfiler leurs gilets jaunes...la fraternité,  cela existe.

 

 

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