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4 octobre 2023 3 04 /10 /octobre /2023 10:03
L'ÉTAT VOLEUR ? ET OUI !L'ÉTAT VOLEUR ? ET OUI !

 

 

 

 

 

AU VOLEUR ! L’ÉTAT FAIT MAIN BASSE SUR LES RÉSERVES DES CAISSES COMPLÉMENTAIRES QUI APPARTIENNENT AUX SALARIÉS ET EMPLOYEURS DU SECTEUR PRIVÉ ET AUX PROFESSIONS LIBÉRALES

Suite de :

https://www.olonnes.com/2023/10/l-etat-macronien-est-aux-abois-l-etat-cherche-de-l-argent-partout.html

 

Pour en savoir plus sur la Fédération des caisses complémentaires de retraite AGIRC-ARRCO

https://www.agirc-arrco.fr/wp-content/uploads/2023/06/Fiches_VIP_AA_maj_juin2023_web.pdf

 

UN SCANDALE : L’ÉTAT VEUT S’APPROPRIER LES ÉCONOMIES FAITES PAR LES TRAVAILLEURS ET LES SALARIÉS

C’est un scandale déjà pour les 26 millions de cotisants et les 15 millions de retraités. C’est un scandale tout court pour tous les citoyens que l’État protecteur de tous les citoyens devienne un État voleur ! Il faut oser le dire : agir ainsi est choquant, déstabilisant, générateur d’aigreur voire de haine.

D’abord, nous avions l’impression que ce scandale n’intéressait pas les français et pourtant quand vous aurez lu les chiffres ci-dessous dont celui des 15 millions de retraités la seule réaction doit être : en citoyen responsable, nous ne pouvons  laisser faire, il faut informer et réagir !

Et puis il y a le principe, la réalité concrète ...pour celui qui a vu pendant des années son salaire amputé pour sur-cotiser à ces caisses de retraite bien gérées et donc préparer sa vie après des années de labeur se voir être privé par l’État « protecteur » et « voleur » d’une partie de ses économies n’est pas supportable...est-ce un abus de faiblesse perpétré contre des citoyens dociles, anesthésiés par le Pouvoir et les médias.

Ce n’est pas parce que l’État imprévoyant n’a pas su gérer ses retraites du régime général et des régimes spéciaux (SNCF, EDF...) y compris ceux des fonctionnaires exonérés de cotisations des années durant qu’il peut piocher dans les économies faites par des millions de retraités et futurs retraités pour boucler ses fins de mois. C'est non  seulement un détournement de fonds privés mais en plus un vol en bande organisée !

Ce n’est pas parce que lui,État, n’a pas su gérer son projet de réforme des retraites du régime général que ce mauvais gestionnaire, au nom d’une solidarité qui n’existe pas, peut  aller puiser dans les économies faites depuis des décennies par les salariés, les indépendants, les libéraux.

 

POURTANT LES CHIFFRES AGIRC-ARRCO  ET LE PRINCIPE DE L’ÉTAT PROTECTEUR PARLENT (CHIFFRES  2022)

Cotisations reçues : 94 milliards d’euros

Allocations versées (pensions, prestations ...) : 87 milliards d’euros de prestations versées

Réserves : 68 milliards d’euros

Gère : 45 millions de comptes et 26 millions de cotisants en 2022

Verse des pensions à : 15 millions de retraités

 

AGIRC-ARRCO : UNE GESTION PARITAIRE DEPUIS 75 ANS

Puis, il y a les principes : il faut agir solidairement pour sauver le paritarisme qui est ainsi attaqué.

Les partenaires sociaux assurent la gouvernance et le pilotage du régime AGIRC-ARRCO depuis plus de 75 ans.

Vous l’avez compris, nous sommes tous concernés et solidaires pour agir et ne pas admettre cette spoliation.

L’ÉTAT, en fonction du principe de l’EXEMPLAIRITÉ, ne doit pas donner l’exemple du droit de spolier les citoyens.

La gestion paritaire est un modèle qu’il faut aussi sauver : déjà l’État s’immisce et prend petit à petit le contrôle de la gestion de l’assurance chômage L’UNEDIC...

Ce n’est parce que le Président MACRON n’aime pas le paritarisme et les corps intermédiaires (Syndicats, Partis Politiques, Ordres...) nécessaires à la vie démocratique d’un pays qu’il faut le laisser démolir des institutions paritaires comme cela fut fait auparavant pour la formation professionnelle (loi de juillet 1970 promue par l’équipe CHABAN- DELMAS DELORS) démantelée et même détournée abusivement de sa fonction originelle.

Agissant ainsi l’ÉTAT sape le fondement même de notre démocratie et de ses institutions dont il doit protéger au contraire le bon fonctionnement.

OUI, LE PARITARISME EST GRAVEMENT MENACÉ : les caisses de sécurité sociale, d’allocations familiales, de retraites, de retraites complémentaires, l’assurance chômage (l’UNEDIC) mais aussi le 1 % logement et certains pans de la formation professionnelle sont encore, en théorie gérés, paritairement et sont menacés de disparition par un État tentaculaire en faillite.

Pour l'instant il s'agit d'une tentative de vol qui sera incorporée dans les projets de loi de Finances qui risquent fort de ne passer qu'à coups d'usage abusif et antidémocratique du 49 3...il est donc temps d'agir et de réagir.

 

DÉFENDONS LES INSTITUTIONS PARITAIRES ET LE PARITARISME, SOUTENONS LES INITIATIVES QUI ŒUVRENT POUR CE COMBAT QUE LE GOUVERNEMENT ET LE CHEF DE L’ÉTAT NOUS IMPOSENT DE MENER.

 

PS : LA RÉSERVE D'AGIRC-ARRCO : SON RÔLE, SES LIMITES

 Le pouvoir en veut à cette "réserve" qui est légale et qui est même obligatoire en matière d'assurance car il faut qu'un organisme puisse en toutes circonstances (sauf cas de force majeure) assumer les prestations que l'institution doit à ses membres cotisants.

De plus, cette réserve est plafonnée par l'organe dirigeant. Elle est actuellement inférieure à 1 an de prestations, ce qui est un minimum pour constituer une garantie sérieuse.

Enfin cette somme importante pour l'AGIRC-ARRCO ne dort pas. Il fait l'objet de placements (donc profite à l'économie nationale ) dont les rendements viennent abonder les recettes de l'Association...cela veut dire que si l'État prélève des sommes sur la Réserve, il prive l’institution et ses cotisants d'une recette...la double peine!

 

 

 

 

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3 octobre 2023 2 03 /10 /octobre /2023 17:01
C'ÉTAIT DU TEMPS DU PRÉSIDENT HOLLANDE

C'ÉTAIT DU TEMPS DU PRÉSIDENT HOLLANDE

 

 

 

AU VOLEUR, AU VOLEUR !... AUX ARMES CITOYENS !

L’֤ÉTAT VEUT FAIRE MAIN BASSE SUR LES RÉSERVES DES CAISSES COMPLÉMENTAIRES DE RETRAITE

 

Pour sauver sa peau et les privilèges de l'oligarchie et afin d'assumer ses fins de mois il tente de spolier, carrément de voler les salariés du secteur privé et ses retraités et celui des professions libérales .

Nous l’avons écrit : l’État est prêt à tout pour cacher son impuissance à répondre à ses obligations et engagements internationaux de ne pas creuser les déficits budgétaires, causes de la dette faramineuse qu’elle ne cesse d’alimenter et ne sachant pas non plus faire des économies au nom du délire du « quoi qu’il en coûte » et de l’appétence à la distribution de chèques à tout va.

Nous découvrons donc ces jours-ci que l’État annonce par la voix d’un de ses ministres qu’il est capable de tout pour éviter la faillite et l’humiliation du Pays dont la mise sous tutelle de la NATION FRANÇAISE...le coq gaulois ne chantera plus, il n’ira plus festoyer dans la Galerie des Glaces à Versailles pour recevoir le Roi d’Angleterre !

Il sera au régime sec du pain rassis avec de l’eau rationnée (s’il en reste !).

Donc retraités, pensionnés, libéraux...attendez-vous au pire ; le pouvoir est aux abois comme l’a confirmé ce jour l’exécuteur des basses œuvres Olivier DUSSOPT et il est capable de tout y compris du pire :

« L’ensemble des régimes de retraite doivent être mis à contribution dans le cadre de la réforme, pour un retour à l'équilibre »...le Ministre juge normal de ponctionner 1 à 3 milliards par an sur les régimes complémentaires de retraite privés qui ne sont pas sa proprieté mais celle des employeurs, des libéraux et des salariés du privé !

 

EXPLICATIONS SUR LES NÉCESSAIRES « RÉSERVES » DE LA FÉDÉRATION AGIRC-ARRCO RÉGIMES COMPLÉMENTAIRES DE RETRAITES BIEN GÉRÉS

JUSTIFICATIONS DES RÉSERVES DES RÉGIMES COMPLÉMENTAIRES

Ces régimes comme toute « assurance » doivent verser à leurs retraités leurs pensions quoi qu’il en coûte ! En cas de coup dur ils doivent assumer le versement des pensions.

Elles sont gérées et bien gérées paritairement (employeurs et salariés) et cela a ainsi permis de passer le cap délicat du confinement de 2020 ! où les cotisations ne sont pas rentrées...les pensions ont été payées !

Ne pouvant pas faire comme le régime général des retraites qui se permet d’avoir des milliards d’euros de déficit, les régimes de complémentaires sont obligés d’avoir des « réserves » pour faire face aux risques celui connu par exemple avec le COVID où les rentrées de cotisations ont chuté alors que les Caisses devaient assumer le payement des pensions.

Nous trouvons dans le Rapport d'information du Sénat n° 747 (2020-2021), déposé le qui fait le point sur la gestion des régimes de retraite, la justification et le fondement de ces réserves propriétés des cotisants employeurs et salariés et indépendants du secteur privé qui surcotisent pour sécuriser leurs droits en cas de coup dur. Ce sont les fourmis...qui ne font pas comme l'État cigale, grande dépensière.

Que nous dit le Sénat dans le rapport  cité ci-dessus?

« À l'inverse, les régimes complémentaires ont constitué des réserves solides

Ne disposant pas des mêmes facilités que les régimes de retraite de base en termes d'avances de trésorerie, les régimes complémentaires tendent à pratiquer une « sur-cotisation » par rapport au taux strictement nécessaire au versement des pensions des retraités actuels afin de constituer des réserves leur permettant d'anticiper au mieux les conséquences des chocs à venir. Aussi, 97,6 % des réserves provisionnées à fin 2019 (hors FRR) étaient détenues par des régimes complémentaires .

Le régime complémentaire des salariés du secteur privé, géré par la fédération Agirc-Arrco, détient le stock de réserves le plus important en volume. Ainsi, à fin 2019, la caisse disposait d'une réserve de financement atteignant 66,5 milliards d'euros ) et d'une réserve de fonds de roulement de 17,6 milliards d'euros, soit un montant total de 84,1 milliards d'euros..

Aux termes de l'accord national interprofessionnel du 17 novembre 2017, qui a défini les paramètres du pilotage stratégique du régime, les réserves techniques de l'Agirc-Arrco ne doivent jamais se situer en deçà de six mois de prestations dans la période courant jusqu'à 2033.

Ces réserves ont d'abord permis à l'Agirc et à l'Arrco de couvrir les déficits techniques consécutifs des exercices 2009 à 2018. En 2019, le régime a dégagé un excédent technique de 237 millions d'euros (83,3 milliards d'euros de ressources pour 83,1 milliards de charges).

Les réserves de l'Agirc-Arrco lui ont également permis de couvrir ses besoins de trésorerie à hauteur de 41,32 milliards d'euros entre 2009 et 2020. Par la mise en œuvre d'un mécanisme de compensation des besoins de trésorerie entre ses institutions membres , la fédération leur permet d'abonder la réserve technique de financement à moyen et long terme en cas d'excédent ou d'y prélever les liquidités nécessaires au versement de leurs échéances de pensions en cas de déficit.

En outre, la fédération Agirc-Arrco voit dans ses réserves un gage de solidité, à-même d'inspirer confiance en sa capacité à honorer ses engagements auprès des futures générations de retraités. En effet, un sondage de 2017 commandé par l'Agirc-Arrco indiquait que 40 % des salariés du privé n'étaient pas certains de bénéficier d'une pension de retraite à la fin de leur carrière et que seuls 17 % des salariés âgés de 18 à 35 ans accordaient leur confiance au système de retraite par répartition. Dans un tel contexte, la certitude de pouvoir s'appuyer sur des provisions pour garantir le versement des pensions au plus fort de la « bosse démographique » constitue indubitablement une garantie déterminante. »

Voir aussi ;

Le Rapport de la Cour des Comptes :

« Des dépenses futures partiellement provisionnées »

https://www.ccomptes.fr/sites/default/files/2022-02/20220216-RPA-20-reserves-caisses-retraite.pdf

L’État s’est déjà entrainé à ce type de vol spoliation avec la Caisse des Architectes , avec celle du personnel de la Banque de Franque...en 2022 et 2023 alors pourquoi ne pas recommencer !

Par contre, il a échoué face aux Avocats avec leur Caisse Nationale des Barreaux Français CNBF : la résistance paye parfois !

À SUIVRE

 

AU VOLEUR ! L’ÉTAT FAIT MAIN BASSE SUR LES RÉSERVES DES CAISSES COMPLÉMENTAIRES QUI APPARTIENNENT AUX SALARIÉS ET EMPLOYEURS DU SECTEUR PRIVÉ ET AUX PROFESSIONS LIBÉRALES

 

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28 septembre 2023 4 28 /09 /septembre /2023 11:55
BERCY : UN REPAIR QUI NOUS MENT ET NOUS CONDUIT À LA CRISE

BERCY : UN REPAIR QUI NOUS MENT ET NOUS CONDUIT À LA CRISE

 

 

LE BUDGET 2024 : MISSION DÉMOCRATIQUEMENT IMPOSSIBLE ?

Nous vous avions déjà avisé que l’élaboration en toute transparence du budget 2024 de l’État était une mission impossible.

https://www.olonnes.com/2023/09/un-budget-2024-sincere-impossible.html

Nous aurions aimé que le Chef de l’État qui décide de tout maintenant, nous explique dans son intervention de dimanche dernier comment :

- il comptait faire des économies sur les dépenses publiques qui vont flamber en 2024,

- il allait financer ces dépenses sans augmenter la dette,

- il allait rallier des votes majoritaires pour approuver « son » budget,

- il voyait l’accueil des finances européennes et mondiales à la demande française d’accéder avec des taux « raisonnables » à une ligne de crédit qui serait pour 2024 de près de 300 milliards...

 

LES FAUSSES ANNONCES DE L’ÉTÉ POUR LE BUDGET 2024 : UN GOUVERNEMENT AUX ABOIS CONDAMNÉ À MENTIR ET À SPOLIER

Pas d’impôts nouveaux et même baisse des impôts pour les classes moyennes...mais cela est déjà annoncé comme reporté à 2025...on peut considérer cette baisse comme une fausse nouvelle...les intéressés attendront le budget 2025 pour voir !  et avec l'équipe qui nous dirige la promesse ne sera pas tenue!

Pas d’impôts nouveaux, peut-être, mais des taxes qui vont être augmentées cela est sûr comme l’État l’a fait en augmentant les bases de la taxe foncière avec en prime l’annonce mensongère présidentielle que c’était les collectivités locales qui avaient décidé cette augmentation !

Faire payer ceux qui « gagnent » trop (???): les concessionnaires d’autoroutes, les GAFA, la grande distribution. Pour celle-ci, sur les produits pétroliers et les grandes surfaces, vendre à perte, c’est NIET ! Elles acceptent sous conditions le « sans marge » et c’est tout. Pour les GAFA et les Sociétés d’autoroutes les obstacles juridiques et économiques ne seront pas franchis en 2024. Donc impossible de les faire cracher au bassinet. Pour les sociétés d’autoroutes concessionnaires, même si elles ont eu de superbénéfices...elles ont un excellent dossier pour s’éviter d’être ponctionnées sur le passé un excellent dossier : le contrat avec l’État qui leur est favorable, l’avis du Conseil d’État du 13 juin 2023, le rapport de la Cour des Comptes, l’enquête du Sénat pour se défendre !

Une croissance de 1,4% en 2024 : aucun économiste n’y croit : cette hypothèse maintenue par le Gouvernement fait perdre toute crédibilité au budget « insincère » et aux lois de finances.

16 milliards d’économies sur les dépenses publiques annoncées ...comme la partie principale de ces 16 milliards d’euros provient de l’abaissement voire la suppression du bouclier tarifaire facture énergie qui, pour l’électricité du consommateur, représente 37% de la facture...que le consommateur verra sa facture énergie s’envoler comme s’il y avait une taxe nouvelle !

Un consensus des parlementaires pour voter un budget « négocié » comme l’annonçait le Ministre de l’Économie BRUNO LE MAIRE et la Première Ministre lors des « Assises des finances publiques » justement organisées parce que "la situation elle-même est exceptionnelle". ...les assises sont passées et la loi de finances passera au forceps du 49 3 ! À quoi va servir la concertation annoncée ?

Spolier de 7 milliards  l’UNEDIDC qui aura un résultat 2022 positif mais qui traine une dette de 66 milliards (garantie par l’État !), c’est voler les entreprises et les salariés. De même, piocher sur les réserves obligatoires des caisses de retraite complémentaires ARRCO AGIRC sera du vol fait aux cotisants qui nous l’espérons se révolteront : L’État gère mal sa boutique donc pour boucler ses fins de mois il s’arrogerait le droit de voler les retraités et futurs retraités et déstabiliserait la saine gestion paritaire des retraites complémentaires ! L’opération chantage du Gouvernement est déjà lancée : retraités et salariés du secteur privé et employeurs doivent être soutenus : aux armes citoyens !

 

CONCLUSIONS : UN BUDGET 2024 PRÉSUMÉ INSINCÈRE ET UNE CRISE LATENTE

Le budget prévisionnel 2024 sera « adopté » par passage en force avec usage du 49 3 et ne sera pas réaliste et donc pas crédible et l’État français vivra avec un budget qui ne sera pas crédible et avec une dette qui continuera à s’envoler et une France décrédibilisée...ce qui est très grave en cas de recours obligatoire à l’emprunt pour assumer les fins de mois sur le  marché financier international qui demandera des garanties. Après l’indépendance énergétique de la France perdue grâce à la tuerie de la filière nucléaire, aux écolos et leurs complices ce sera maintenant la perte de son indépendance financière de l’État que la France devra subir.

Le Président MACRON après son passage à BERCY ne peut ignorer ce péril financier qui guette la France pour 2024.

Le budget ainsi mal adopté par le Parlement sera amendé par des lois rectificatives successives courant 2024 qui constitueront l’aveu permanent que le budget prévisionnel a été présenté de manière volontairement insincère.

Face à cette situation de crise financière qui générera une situation de crise politique et sociale il reste qu’une seule solution pour retrouver la confiance, redonner la parole au peuple ! pour tenter de rétablir la confiance avec un Gouvernement de Salut Public qui pourra faire les réformes nécessaires au retour de la confiance des citoyens avec de nouveaux élus...il devient urgent de sortir tous les sortants le plus démocratiquement possible.

Nous sommes ce jour prévenus du recours massif à l’emprunt en 2024 (270 milliards d’euros) donc cela signifie que la dette continuera à augmenter ..alors que celle-ci devait baisser.

 

Cela fait beaucoup de fausses nouvelles dénoncées et de mauvaises nouvelles annoncées par le Gouvernement.

 

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10 juin 2023 6 10 /06 /juin /2023 21:23
LES HÔPITAUX MALADES DE LA BUREAUCRATISATION : QUI DÉCIDE ? COMMENT ? IL Y A DES PATIENTS ET DES SOIGNANTS QUI ATTENDENT ET SOUFFRENT

LES HÔPITAUX MALADES DE LA BUREAUCRATISATION : QUI DÉCIDE ? COMMENT ? IL Y A DES PATIENTS ET DES SOIGNANTS QUI ATTENDENT ET SOUFFRENT

 

 

 

UN DÉSASTRE : LA BUREAUCRATISATION ET LA MÉDECINE, LA RECHERCHE, L’ÉNERGIE, LES TRANSPORTS, L’ÉCOLOGIE, LE MINISTÈRE DES FINANCES, L’ÉCOLOGIE...

 

BUREAUCRATIE

Un Pays a besoin au moins pour satisfaire aux exigences des fonctions régaliennes que l’État puisse disposer de serviteurs pour lui-même, pour les des Collectivités territoriales et le secteur public hospitalier, avec le risque d’une bureaucratie envahissante. La bureaucratie qui découle de ce besoin fondamental est un mal nécessaire mais dangereux, voire triés dangereux, pervers....

« Bureaucratie » désigne de manière péjorative une influence ou un pouvoir excessif de l'Administration dans les affaires publiques ou dans la politique. Les serviteurs de l’État dits fonctionnaires sont considérés par les français comme des improductifs et l’image de marque de cette catégorie de salariés qui représente 5,7 millions de personnes n’est pas très positive.

Le secteur privé représente 21 millions de salariés.

Pourtant, selon la dernière enquête Harris 63% des Français ont une bonne image générale des fonctionnaires mais seulement 10% déclarent en avoir « une très bonne image » Encore un paradoxe français mais il a au moins un fondement que nous tentons d'expliquer.

Aujourd’hui, la bureaucratie et sa croissance voire son invasion malsaine est remise en cause suite aux réactions post crises sanitaires et crise des retraites et aux recherches de responsabilités dans ces fiascos. La bureaucratie est montrée du doigt par l'opinion mais pas mise en cause.

N'oublions pas que la France avait une médecine exemplaire, enviée. Elle a désormais une médecine à la dérive. Sa bureaucratisation a donc détruit un fleuron du savoir-faire, savoir vivre français.

Pourtant, dès 2003, un rapport d’information de l’Assemblée nationale sur l’organisation interne de l’hôpital, dit rapport « Couanau » mettait en évidence les risques de bureaucratisation de l’hôpital et leurs conséquences sur la gestion non seulement des établissements hospitaliers mais aussi sur tout le système Santé français.

 

BUREAUCRATISATION EN FRANCE

On passe de la bureaucratie nécessaire à la bureaucratie envahissante et stérile qui gagne tous les secteurs.

Les régimes communistes se sont effondrés sous le poids de la bureaucratisation qu’avait déjà décrit, il y a bien longtemps avec humour, comme un fléau, l’écrivain Georges COURTELINE (1858-1929) :

« Savez-vous ce qui arriverait au Sahara si on y installait le communisme ? Pendant cinquante ans rien. Au bout de cinquante ans, pénurie de sable. »

Cela n’a pas servi de leçon à nos dirigeants et même à l’opinion publique qui ne manque pas chaque fois qu’un problème se pose de demander à l’État de faire toujours plus, de générer lois, règlement...et de la bureaucratie.

Ainsi l’État sort couramment de ses fonctions régaliennes pour faire tout y compris ce qu’il ne sait pas faire...alors, il improvise, il demande des rapports, crée des commissions, des Agences, fait intervenir des Cabinets conseils...

La machine infernale se met en route et à toutes occasions avec ses résultats : lenteur, lourdeur, complexification des procédures...Si le problème trouve une solution...ce qui est mis en place va demeurer et chercher à survivre par tous moyens en générant des besoins, enquêtes, contrôles...

Les décisions bureaucratiques sont alors difficilement compréhensibles, peu conformes au bon sens ou à la démocratie...les procédures exceptionnelles parfois inutiles sont pérennisées.

Par contre ce qui est actif et positif comme la médecine de ville est tellement harcelé par la bureaucratisation que ses effectifs fondent comme neige au soleil ceux qui ont inventé le médecin référent et tout ce qui a suivi n’ont pas pensé qu’ils allaient créer des déserts médicaux. La bureaucratie au nom de statistiques très contestables continue à vouloir tuer le médecin de famille et décourage les vocations chez les jeunes et pire des médecins en place découragés plient bagage. Bravo à ARS et compagnie et aux têtes dites pensantes du Ministère de la Santé.

 

LES FAISEURS DE BUREAUCRATIE RESPONSABLES IRRESPONSABLES

La bureaucratie envahissante ce n’est pas de la génération spontanée. C’est devenu un système !

Nos dirigeants, issus de l’énarchie et ou du clan oligarchique qui gouverne, comme ils n’ont pas le savoir mais veulent gober toutes les occasions de crises, dysfonctionnements... pour exister et appliquer leur remède miracle cité ci-dessus : un problème doit être résolu par ce qui va générer de la bureaucratie : commission, conseillers, bureaux d’études, Agences...sont mis en place pour résoudre le problème.

D’une part, ainsi le haut fonctionnaire ou chargé de mission, conseiller responsable du dossier veut garder la main mise sur son trésor.

Mais, d'autre part, comme il n’est pas capable de trouver et gérer la solution au problème posé et que surtout il ne veut pas prendre trop de responsabilités, il va créer des usines à gaz avec comités, commissions...qui vont générer de la bureaucratie à tout va !...que de temps, d’énergie et d’argent perdus.

Vous trouvez cela dit gentiment et écrit dans tous les rapports de commissions d’enquête Sénat et Chambre des Députés, analyse de la Cour des Comptes et du Conseil d’État, rapport du Conseil Économique Social et Environnemental...

Reprenons COURTELINE face à la déresponsabilisation des décideurs au plus haut niveau grâce au système de bureaucratisation décrit et même épluché par les grands commis de l'État :

« C'est étrange que certains commettent des délits quand il y a tellement de façons parfaitement légales d'être malhonnête. »

C’est cette procédure et cette maffia qui la gère qu’il faut d’urgence donc remettre en cause mais ce sera chose difficile dans la conjoncture actuelle avec le Président de la République qui lui-même a opté pour ce système.

 

 

 

 

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1 juin 2023 4 01 /06 /juin /2023 20:56
L'ÉLYSÉE ET BERCY EN 2023 : DEUX INSTITUTIONS QUI ONT PERDU LEUR CRÉDIBILITÉ AU NIVEAU MONDIAL
L'ÉLYSÉE ET BERCY EN 2023 : DEUX INSTITUTIONS QUI ONT PERDU LEUR CRÉDIBILITÉ AU NIVEAU MONDIAL

L'ÉLYSÉE ET BERCY EN 2023 : DEUX INSTITUTIONS QUI ONT PERDU LEUR CRÉDIBILITÉ AU NIVEAU MONDIAL

 

 

 

2022 : 45,4 % DU PIB ENGLOUTI PAR LES IMPÔTS EL LES COTISATIONS SOCIALES

Les résultats officiels définitifs des comptes 2022 de l’État commencent à tomber.

En matière de recettes tous les records sont battus en 2022 (source INSEE).

C’est un record de recettes pour l’État qui trouve en partie son explication et son origine par la reprise économique post COVID.

Sans polémique, c'est un constat dramatique pour la France, un risque qu'il faut avoir en tête par exemple pour expliquer la crise des retraites.

 

 

LA REPRISE DE 2022 : UNE AUBAINE IMMORALE POUR LES FINANCES PUBLIQUES : salaires en hausse, TVA boostée...

Une bonne part des impôts et cotisations sociales sont basées sur les salaires et sur la consommation TVA)... quand l’activité redémarre les rémunérations des salariés augmentent en masse et ceux-ci consomment plus dont payent plus de TVA sur leurs achats de produits de consommation et sur leurs investissements !

En 2022, le déficit public s'établit à 124,5 milliards d'euros, après 162 milliards d'euros en 2021, soit 4,7 % du produit intérieur brut : « nul mais en progrès ! » aurait pu écrire le Professeur Principal, la Cour des Comptes à son élève (l’État) !

Ainsi, les charges de fonctionnement nettes de l’État s’élèvent à 225,6 Md€ en 2022, en hausse de 18,9 Md€ par rapport à 2021 ! Il avait été question d'économies de fonctionnement !

L’impact de la forte hausse des prix à la consommation et plus particulièrement des prix de l’énergie, conséquences de la guerre en Ukraine est donc hyper favorable aux recettes de l’État  si celui-ci était raisonnable.

C’est immoral mais c’est comme cela ! Plus l’essence est chère, plus l’État s’en frotte les mains...cela lui évite de chercher à faire des économies...ce qui peut générer du mécontentement social, comme ce fut le cas pour les Gilets Jaunes.

 

LA POLITIQUE IMMORALE D’EMMANUEL MACRON ET BRUNO LE MAIRE

L’État poursuit sa fuite en avant du dépenser plus et souvent mal.

Pour l’État s’éviter aujourdhui de tenir ses engagements de faire des économies, c’est aussi immoral.

En effet comme il est dit ci-dessus en 2022, l’État se paye un déficit de 124,5 milliards d’euros qui ont fait que la dette continue à croître et dépasse les 3.000 milliards d’euros. Plus cela va, plus l’État vit à crédit et c’est la France qui passe sans cesse plus sous le joug des fournisseurs de crédit...souvenons-nous de la Grèce !

Au lieu d’utiliser l’aubaine de la croissance de ses recettes pour faire diminuer la dette de la France l’État joue les cigales et surcharge la dette avec son "quoi qu’il en coûte" poursuivi.

Le Président de la République et son Ministre des finances surchargent la barque France en 2023.

 

LES AVEUX SOUS PRESSION DE L’EUROPE ET DE LA FINANCE  : L’HABITUDE DU DÉFICIT BUDGÉTAIRE QUI DÉCRÉDIBILISE LA FRANCE

Le budget 2024 en préparation va être douloureux à expliquer aux français qui commencent à craindre les méfaits d’une dette dont le remboursement se fait avec de nouveaux emprunts...donc avec des taux qui ne cessent de croître.

Le Ministre des Finances fait des promesses qu’il ne tiendra pas...il en est ainsi non seulement avec les projets de budget 2024 où le ministre des Finances ose parler d’économies et de retour à un déficit budgétaire qui serait ramené en dessous de 3% du PIB.

En effet, le Programme de Stabilité (PSTAB) 2023-2027 a été présenté en Conseil des Ministres le 26 avril 2023.

Ce Programme de Stabilité présente les prévisions de croissance et la trajectoire de finances publiques que le Gouvernement s’est fixée à horizon 2027.

Cette trajectoire traduit l’objectif de retour à des comptes publics normalisés une fois les crises sanitaires et de l’énergie passées : le déficit public reviendrait sous le seuil de 3 % de PIB à l’horizon 2027, et ce grâce à un redressement du solde structurel de 1,3 point entre 2023 et 2027 et à la dynamique attendue de l’activité.

Le ratio de dette publique s’inscrirait en baisse à l’horizon 2027, avec une stricte décroissance année après année sur l’ensemble de la trajectoire et à un rythme marqué à compter de 2026...on rase gratis !

 

LE PROBLÈME : LE MONDE FINANCIER, LA COUR DES COMPTES, NE FONT PLUS CONFIANCE AU POUVOIR EN PLACE. ATTENTION AUX COTATIONS DE LA France !

La France est attendue au coin du bois par le monde implacable de la Finance.

Si le Président de la République et son ministre des Finances n’apportent pas des preuves tangibles du retour à une gestion saine de la France, celle-ci perdra toute crédibilité.

Puisqu’elle est en position de faiblesse de par ses mauvaises habitudes dépensières et de par une dette hors normes qui ne cesse de lui coûter plus cher, le danger de la mise sous-tutelle de la France existe concrètement et structurellement.

Ceci explique aussi pourquoi le bateau France tangue, que le capitaine semble incapable de redresser la barre...la France n'est plus écoutée car elle a trop menti et que ses dirigeants ne sont crédibles. Les chiffres eux ne mentent pas et les dernières annonces gouvernementales ont donc été accueilles avec un grand scepticisme.

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28 avril 2023 5 28 /04 /avril /2023 14:45
GABRIEL ATTAL, MINISTRE DES COMPTES PUBLICS, LORS DE SA DÉCLARATION

GABRIEL ATTAL, MINISTRE DES COMPTES PUBLICS, LORS DE SA DÉCLARATION

 

 

 

 

ANALYSE D’UNE DÉCLARATION INDIGNE ET INDÉCENTE DU MINISTRE GABRIEL ATTAL

Nous avons retranscrit quasiment in extenso la déclaration Vidéo publiée sur « alertesinfo » en date du 25 avril 2023.

Le Ministre de l'Action et des Comptes publics depuis 2022 est soumis à une obligation de réserve qui, en l’espèce, semble avoir été occultée par Monsieur Gabriel ATTAL.

 

 

EMPÊCHER UN MINISTRE DE CIRCULER SERAIT UNE ACTION VIOLENTE

Gabriel ATTAL, ex socialiste, est Ministre de l'Action et des Comptes publics depuis 2022 et il s’exprime publiquement ainsi :

Il y a de l’inquiétude chez beaucoup de français, de colère chez beaucoup de français...je pense...

 

LES MILITANTS, LES PERMANENTS SYNDICAUX AU PILORI

Il poursuit ainsi :

Après, je fais la part des choses, avec ce que font les militants d’ultra gauche, les permanents syndicaux qui ont des actions qui, parfois font des actions, que je considère comme violente.

Empêcher un ministre ou qui que ce soit de circuler, couper l’électricité dans un quartier ...parfois avec des dommages collatéraux comme un établissement de santé, je considère que c’est des actions qui n’ont plus leur place dans le débat public et dans...y compris dans un moment de tension.

 

CE SONT LES NANTIS QUI MANIFESTENT !

Moi, je fais la part des choses, d’ailleurs ceux qui peuvent se permettre qui ont le temps en pleine semaine, en pleine après-midi d’aller accueillir des ministres pendant 4 heures de 14 à 18 heures ... à priori, ce ne sont pas des français qui travaillent qui ont des difficultés au quotidien pour boucler leurs fins de mois .

C’est pour eux qu’on veut agir et c’est pour eux qu’on veut répondre

 

À PRIORI, POUR LE MINISTRE CEUX QUI VIENNENT MANIFESTER SONT DES PARESSEUX NANTIS

Le dialogue avec ce ministre ne devra pas être facile.

Cette déclaration nous choque énormément et nous vous disons pourquoi ?

 

Le Ministre dit et répète qu’il « fait la part des choses », c’est un comble : stigmatiser, comme il le fait, les représentants syndicaux, les braves et moins braves gens qui viennent  manifester parce qu’ils en ont ras le bol...fait désordre. C’est un manque de recul pour un Ministre.

 

C’est trop facile de jeter l’anathème aux manifestants qui viennent rencontrer un Ministre qui déambule dans une rue en pleine après-midi accompagné de personnalités…ce même ministre ferait mieux de se pencher sur son travail ; le budget, la dette catastrophique...

Faites ce que je dis mais ne faites pas ce que je fais !...que faisait le Ministre et son escorte dans la rue ?

 

UN MINISTRE DOIT RESPECTER LES REPRÉSENTANTS DES SYNDICATS : LE RÔLE INCONTOURNABLE DES SYNDICATS DE SALARIÉS

Un Ministre ne doit pas  stigmatiser les représentants des syndicats de salariés comme de présumés casseurs. Décrédibiliser par la calomnie les représentants des Syndicats de salariés est une erreur, une faute grave.

En effet, le Ministre devrait se souvenir que les représentants des syndicats de salariés lors de cette crise de la pseudo réforme des retraites, ont permis de canaliser la colère irrationnelle du peuple. Colère que d’ailleurs, il reconnait et accepte dans son propos.

Ces mêmes représentants des syndicats de salariés sont aujourd’hui à la tête des défilés et demain ce seront les mêmes qui seront assis autour la table pour entamer un dialogue nécessaire mais interrompu. Leur fonction sociale est ainsi faite ; un Ministre devrait le savoir.

 Dans un délégué syndical, il y a deux hommes...celui qui est à la tête du cortège contestataire et celui qui s’assied autour de la table des négociations avec la volonté d’aboutir dans les discussions ouvertes.

Nous vous livrons cette réflexion pour enrichir votre week-end.

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25 avril 2023 2 25 /04 /avril /2023 18:23
GILETS JAUNES : LES SYNDICATS... ABSENTS !  RETRAITES...PRÉSENTS

GILETS JAUNES : LES SYNDICATS... ABSENTS ! RETRAITES...PRÉSENTS

 

 

 

 

POURQUOI NOUS AVONS TOUT INTÉRÊT À AVOIR DES CORPS INTERMÉDIAIRES EN BONNE SANTÉ

 

Il était un temps où l’utopie pouvait encore faire rêver : le chef du village rassemblait ses concitoyens sur la place principale pour une assemblée du peuple qui allait prendre les grandes décisions, élire et réélire son chef, abolir l’esclavage...C’était le principe de la démocratie directe qui a pu aussi régir les nombreuses civilisations du type tribal.

Pour le monde occidental, c’est la démocratie athénienne qui est réputée être l’ancêtre des démocraties modernes : les décisions sont prises par le peuple et l’agora devient le centre politique de la cité. Mais le mode de démocratie athénienne a vite atteint ses limites avec la croissance d’Athènes. Naissent des structures institutionnelles qui éloignèrent des membres de la cité du pouvoir de décision : entre le peuple et ses dirigeants se sont installées les structures qui mirent fin à la démocratie directe.

Ces « structures intermédiaires » se révèlent incontournables dans les vraies démocraties modernes : partis politiques, syndicats, associations, organisations professionnelles...qu’on nomme les CORPS INTERMÉDIAIRES.

Voir :

https://www.olonnes.com/2023/01/la-participation-au-pouvoir-des-corps-intermediaires-syndicats-et-partis-politiques-necessaire-et-incontournable.html

 

LA CRISE DE LA RÉFORME DES RETRAITES RÉVÈLE LE RÔLE INCONTOURNABLE DES CORPS INTERMÉDIAIRES : PARTIS ET SYNDICATS

 

GILETS JAUNES ET CORPS INTERMÉDIAIRES : DEUX MONDES SÉPARÉS

Sous le premier mandat 2017/2022 du Président MACRON, il y eut une tentative du peuple français de ses faire entendre directement : ce fut la crise des Gilets Jaunes.

Nous étions dans une situation prérévolutionnaire improvisée, spontanée :

  • Le nouveau pouvoir était concentré dans les mains du Président MACRON,
  • La campagne électorale avait révélé la soif de changement du peuple français qui ne croyait plus les partis et les hommes politiques, les syndicats représentatifs ne faisaient plus recette...

Il ne restait plus face à face que le Président face au peuple manifestant mais inorganisé.

Or, le Président MACRON a pu désamorcer la crise parce que, justement, Gilets Jaunes et Syndicats se sont ignorés…les revendications des Gilets jaunes étaient, au départ, fiscales puis elles sont devenues plus politiques...donc pas de place pour l’action Syndicale

La situation serait devenue révolutionnaire si les extrémistes avaient réussi à se structurer et à phagocyter le mouvement populaire.

 

CRISE DE LA RÉFORME DES RETRAITES : RÔLE PRIMORDIAL DES SYNDICATS

Les Syndicats ont bien appris la leçon des gilets jaunes et ils ont donc pris les commandes de la contestation dans la rue et maintenu la pression.

Le thème des retraités était bien dans leurs compétences et ils avant des troupes à mobiliser.

Le système de gestion centralisé du Président MACRON est contesté dans l’opinion. Mal élu et affaibli, il a du plomb dans l’aile dans l’opinion qui a refusé au Président en 2022 une majorité au Parlement.

Les conditions sont donc remplies pour que les syndicats « corps intermédiaires » puissent agir avec le soutien populaire.

Il fait aussi mettre à l’actif des syndicats le fait qu’ils ont été efficaces dans la mobilisation, et exemplaires dans le maintien de l’ordre lors des rassemblements

La conclusion est claire : les Syndicats en France demeurent incontournables. Ils ont un rôle à jouer, des responsabilités à assumer. C'est un réel contre-pouvoir.

Le président MACRON a beaucoup agi pour mettre de côté syndicats, ordres, partis politiques...avec ses comités consultatifs conventions citoyennes sur le climat, sur la réforme de l’État...

Les Syndicats viennent de lui rappeler que même s’ils ne sont plus très représentatifs ils sont incontournables et savent être responsables et proposant.

 

Le Président MACRON est donc aujourd'hui condamné à devoir admettre qu’il ne peut continuer à ignorer les corps intermédiaires comme les syndicats : le mépris là aussi n’est plus de mise. C'est même reconnu par la Constitution.

 

 

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23 avril 2023 7 23 /04 /avril /2023 18:27
LA COLÈRE GRONDE CONTRE L'ÉLYSÉE

LA COLÈRE GRONDE CONTRE L'ÉLYSÉE

 

 

DOUCE FRANCE !

Indéniablement, la France est d'une part, un des plus beaux pays du monde et d'autre part, c'est un pays où il fait encore bon vivre.

Les français ont en plus de leurs vieilles pierres, leur culture, leur histoire, leur réputation d'un peuple travailleur, astucieux, chercheur...Les Universités françaises ont répandu dans le monde entier leur savoir, le fruit de leurs expériences : le progrès et l'épanouissement de l'homme est ou était français. 

Il règne encore en France un  climat où les libertés peuvent prospérer. Nombre de pays nous envient ce droit protecteur des libertés collectives et individuelles même si parfois ce droit est écorché.

Pourtant, il suffit d'une loi mal ficelée et mal présentée pour faire descendre dans les rues de la douce France un million de personnes parmi les quelles une poignée de trublions violents sans vergogne et sans risques qui peuvent casser, brûler voire piller.

Mais la France montre qu'elle sait donc cependant encore se mettre en colère.

 

CE N'EST PAS LA FIXATION DE L’ÂGE LÉGAL DU DÉPART EN RETRAITE QUI AURAIT PU FAIRE SORTIR DES MILLIONS DE FRANÇAIS DANS LES RUES DES VILLES PETITES ET GRANDES 

Ne nous dites pas que c'est la "loi de financement rectificative de la Sécurité Sociale pour 2023"qui a mis le feu aux poudres.

Certes, dans cette cette loi, fut glissée abusivement l'idée fixe à géométrie variable du Président de la République : faire passer l'âge légal du départ à la retraite de 62 à 64 ans.

D'ailleurs il ne faut être juriste patenté ou fin analyste exégète des textes de loi et autres jurisprudences pour lire l'embarras des 9 sages du Conseil Constitutionnel qui fondent leur raisonnement et leur décision non sur des textes mais sur leur intime conviction politique.

Voilà donc la longue phrase de nos 9 presque sages qui sauve le texte de loi du Président MACRON :

"Le Conseil constitutionnel a jugé que la circonstance que plusieurs procédures prévues par la Constitution et par les règlements des assemblées aient été utilisées cumulativement pour accélérer l’examen de la loi déférée, n’est pas à elle seule de nature à rendre inconstitutionnel l’ensemble de la procédure législative ayant conduit à l’adoption de cette loi. En l’espèce, si l’utilisation combinée des procédures mises en œuvre a revêtu un caractère inhabituel, en réponse aux conditions du débat, elle n’a pas eu pour effet de rendre la procédure législative contraire à la Constitution."

Désolé, pour les Sages, mais un texte c'est un texte...ou une procédure est régulière et conforme ou une procédure est irrégulière? Or, le Conseil Constitutionnel reconnaît la faute et il la déclare mais en l'espèce il la déclare ... mais faute vénielle...pour éviter au Président de la République et à sa première Ministre l'affront d'un rejet total de la loi et la pagaille...que voulait peut-être le Président de la République ?

La procédure fixée par la Constitution ou elle est respectée ou elle ne l'est pas...et si elle ne l'est pas...c'est tout le texte concerné qui doit être invalidé avec retour à la case départ...comme cela doit être fait pour les parties invalidées où là, bizarrement, les mêmes causes (la procédure) ne produisent pas les mêmes effets l'invalidation du texte.

Ce n'est plus du droit, c'est de la politique indignes de "magistrats".

Mais ce n'est pas l'essentiel. Tout cela est passé au-dessus de la tête des citoyens qui ont manifesté.

Ce n'est pas la première loi dont l'initiative est présidentielle qui se fait retoquer  par le Conseil Constitiutionnel ou par le Conseil d'État dans ses avis. Mais ce n'est cependant pas glorieux que le garant de la Constitution le ¨résident de la République soit le Premier à la violer.

 

L'ESSENTIEL : LE MÉCONTENTEMENT DES FRANÇAIS

La liste est longue, longue et l'addition des mécontentements est lourde :

- Pour son premier mandat :  Il avait tout promis, il n'a rien tenu....du coup...pour se faire réélire...il n'a rien proposé ni bilan ni projet de mandature...si ce n'est "tout sauf le Front National !" Ce n'est pas ainsi qu'on mène au combat un peuple à la peine,

- Les français commencent à avoir peur de la dette...qui va payer et rembourser demain ?

- La baisse du pouvoir d'achat et les riches sont toujours plus riches ; cela est visible, sensible pour des millions de français et entré dans les têtes même si prendre aux riches n'a jamais enrichi les pauvres, l'injustice est ressentie plus fortement en période de crise,  

- la moralisation de la vie publique...plus personne n'y croit,

- toujours plus de dépenses publiques et toujours moins de services publics de qualité : santé en décadence, éducation rétrogradée, armée sans munitions, insécurité et violence s'installent... 

- l'énergie : la facture pour le particulier monte, monte et la température chez lui baisse, baisse,

- les voyages présidentiels se terminent en cumul d'échecs : Afrique du Nord, Chine, Afrique Centrale...et les voyages coûtent cher !

Aujourd'hui, la chronique du bonheur en France est très dure à écrire parce que les sources de mécontentements des français deviennent des fleuves et que le Président MACRON a fait le choix de tout décider lui-même, il en résulte qu'il cristallise sur sa personne les colères des citoyens, il ne résout pas les vrais problèmes qu'il cache au bon peuple. Cela se retourne contre lui, bien sûr.

N'oublions jamais que les déficits des régimes sociaux en France : retraite, santé...sont financés par de la dette et qu'aucun gouvernement, aucun peuple ne peut accepter de voir son pays menacé de faillite et perdre ainsi toute indépendance...dans cette hypothèse très réelle...les français ne se poseront plus la question des 62 ou 64 ans car ce sera l'heure des sacrifices imposés à la France par les pays étrangers et par la finance mondiale !

 

C'est vrai, la France est un beau pays..mais  c'est un beau pays fait de mécontents viscéralement qui ont paradoxalement réélu minoritairement un Président en qui ils n'ont déjà plus confiance.

Pourquoi le Président MACRON n'a pas dit la vérité aux français sur l'état de la France qui l'oblige à faire un geste sur les retraites? C'est une autre forme de son mépris pour le peuple qui ne pourrait pas comprendre qu'il faudra un jour que la France ne vive plus au-dessus de ses mayens !

Le terrain est désormais propice à tous les dérapages et ce n'est pas le dernier discours Présidentiel qui a pu calmer les esprits...le 1er mai, le 14 juillet... ce sera les "100 jours" ...et les 100 jours ont conduit Napoléon à Waterloo pourtant encore l'Empereur était encore adulé par son peuple !

 

Lien programme Emmanuel MACRON 2017

https://www.olonnes.com/le-programme-du-candidat-macron-avril-2017-faites-vous-meme-le-bilan.html

 

 

LE PROGRAMME MACRON 2017 : ÉDIFIANT ! Lien avec le programme : https://www.olonnes.com/le-programme-du-candidat-macron-avril-2017-faites-vous-meme-le-bilan.html

LE PROGRAMME MACRON 2017 : ÉDIFIANT ! Lien avec le programme : https://www.olonnes.com/le-programme-du-candidat-macron-avril-2017-faites-vous-meme-le-bilan.html

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