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11 janvier 2023 3 11 /01 /janvier /2023 19:02
SCHÉMA CONTRAIGNANT QU'IL NOUS FAUDRA INGURGITER, ADOPTER ET S'Y PLIER

SCHÉMA CONTRAIGNANT QU'IL NOUS FAUDRA INGURGITER, ADOPTER ET S'Y PLIER

 

 

 

UNE LOURDE MACHINE ADMINISTRATIVE CONTRAIGNANTE SE MET EN MARCHE

Suite de

https://www.olonnes.com/2022/12/urbanisme-participons-aux-demarches-d-evolution-de-notre-scot.html

Le chemin sera long à parcourir pour les techno-spécialistes, les élus et les citoyens "démobilisés et désarmés" qui verront les règles d'urbanisme les cognant bousculées peut-être dans un sens insoupçonné par tout un chacun.

Or, dans sa vie, tout citoyen, un jour ou l'autre sera confronté aux règles qui régissent l'urbanisme de son lieu de vie ou pour des tiers (surtout pour les professionnels BTP au sens large) donc il croisera les nouvelles normes imposées par un SCoT.

Tout permis de construire devra être conforme aux normes fixées par le SCOT...(Schéma de Cohérence  Territorial). C'était déjà la règle mais le champ d'application des règles d'urbanisme va s'étendre et se complexifier (voir la définition officielle ci-dessous, l'impact de l'écologisme...).

Le SCoT c'est un schéma de cohérence et non un schéma "coercitif" territorial. Même si l'objectif et l'intention sont apparemment bons : l'interdiction de faire n'importe quoi sur notre planète ce sont de nouvelles contraintes ! tant au niveau des institutions qu'à celui du citoyen. Pour nous protéger, il va donc  falloir souffrir.

Ainsi, pour la mise à jour ou la création d'un SCoT, il faut que la collectivité territoriale compétente fasse la synthèse de l'existant sur son "territoire" en matière d'urbanisme et y incorporer les nouvelles obligations (voir ci-dessous): c'est une opération très complexe.

Pour ce faire, la nécessaire concertation citoyenne sera donc  très lourde...et pour un citoyen prendre connaissance du dossier SCoT, PLU, permis de construire pour ce qui le concerne en matière d'urbanisme ou pour ce qui concerne ses proches sera en fin de compte "réservé" aux initiés...et il y aura des surprises bonnes et mauvaises pour toute personne qui sera ainsi concernée par une opération visée par le SCot.

Elle sera confrontée pour une opération soumise, par exemple, à dépôt de permis de construire aux règles édictées par le SCoT.

C'est dire si les citoyens qui sont tous appelés à donner leurs avis sur le SCoT ils ont intérêt à participer à cette élaboration de "leur" ScoT .

 

LA CONCERTATION JUSTIFIERA LA COERCITION,  À JUSTE TITRE ?

Le schéma qui illustre ci-dessus cette parution est simpliste mais clair : l'élaboration d'un SCoT c'est l'interdiction de faire n'importe quoi même sur son propre bien immobilier. Une forme d'atteinte au droit de propriété mais aussi un moyen de défendre notre "terre". C''est soit-disant pour le bien commun et c'est ainsi la loi qui impose la création et la généralisation des SCoT.

Ce n'est pas une novation ...le SCoT, le PLU, le permis de construire ou la simple autorisation de travaux chez soi sont déjà soumis à des règles plus ou moisons respectées ou contournées que ce soit par les institutions ou par le particuliers.

Donc, en résumé, le SCoT est un outil juridique qui fixe des règles dont les objectifs sont multiples et contraignants. Ainsi le législateur qui a imposé la généralisation des SCoT a aussi imposé l'obligation pour la collectivité responsable de faire une large consultation citoyenne.

Cela signifie en "résumé" des normes nouvelles, des objectifs seront mis en place avec la collaboration des citoyens...ceux-ci peuvent faire part de leurs observations sur le projet mais après cette phase de consultations et vote de la ou des collectivités concernées c'est le Préfet qui rend exécutoire le SCoT.

 

LA DÉFINITION OFFICIELLE DU SCoT

 

Reprenons la définition officielle du SCot :

"Les schémas de cohérence territoriale (SCoT) sont des documents de planification stratégique à long terme (environ 20 ans) créés par la loi solidarité et renouvellement urbains (SRU) en décembre 2000, dont le périmètre et le contenu ont été revus par l’ordonnance du 17 juin 2020 de modernisation des SCoT, afin d’être adaptés aux enjeux contemporains."

Le périmètre du SCoT doit tendre aujourd’hui vers l’échelle d’une aire urbaine, d’un grand bassin de vie ou d’un bassin d’emploi, cette inflexion vers le bassin d’emploi est ainsi affichée clairement dans le SCoT rénové, ainsi que la prise en compte du bassin de mobilité.

Le SCoT est destiné à servir de cadre de référence pour les différentes politiques sectorielles, notamment celles centrées sur les questions d’organisation de l’espace et d’urbanisme, d’habitat, de mobilités, d’aménagement commercial, d’environnement, dont celles de la biodiversité, de l’énergie et du climat...

Il permet d’établir un projet de territoire qui anticipe les conséquences du dérèglement climatique, et les transitions écologique, énergétique, démographique, numérique...

95 % de la population française est "couverte" par un SCot (existant ou en cours d'élaboration ) ...nous sommes tous bien concernés !

Cela devrait au niveau de la concertation collectivités/citoyens/professionnelles entrainer un vaste mouvement de mobilisation. Mais nous craignons fort que, dans le contexte actuel, notre vision de cette mobilisation citoyenne soit une illusion ou une occasion de perdue d'une vraie pratique démocratique locale. Nous verrons bien comment cette participation citoyenne se réalise et comment elle pésera sur la définition des régles imposées par le SCoT

 

À SUIVRE :

LE CAS DU SCoT DES SABLES D'OLONNE "AGGLOMÉRATION"...

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8 décembre 2022 4 08 /12 /décembre /2022 17:41
LE MAIRE DES SABLES D'OLONNE (AU CENTRE ET AVEC UN MASQUE ET UNE PARTIE DE SON ÉQUIPE LORS DE CE CONSEIL MUNICIPAL

LE MAIRE DES SABLES D'OLONNE (AU CENTRE ET AVEC UN MASQUE ET UNE PARTIE DE SON ÉQUIPE LORS DE CE CONSEIL MUNICIPAL

 

 

 

UN BUDGET À LA LIMITE DU POSSIBLE

 

UN BUDGET POUR CONFORTER LA QUALITÉ DE VIE DES SABLAIS ET DE LEURS VISITEURS

Suite de

 https://www.olonnes.com/2022/12/les-sables-d-olonne-conseil-municipal-du-5-decembre-2022-le-budget-2023-et-des-projets-pour-une-ville-dynamique.html

 

 

Des données présentées sur ce budget 2023 de la ville es Sables d’Olonne dans notre précédente parution il a été tiré publiquement les conclusions suivantes :

 

 - l’année 2023 pour les finances de la ville des Sables d’Olonne sera sévèrement pénalisée  par une forte inflation,

- La commune réussit cependant à maintenir le cap avec une capacité d’autofinancement de 10 millions d’euros par an,

- les grands projets de la mandature sont maintenus comme on le verra dans les investissements choisis et financés (56,3 millions d’euros),

-  l’endettement, certes, sera augmenté mais maîtrisé compris dans une bonne limite qui n’obère pas l’avenir (capacité de désendettement inférieure à 7 ans).

 

LA DÉFAILLANCE DE L'ÉTAT ET UNE GESTION ADAPTÉE POUR SAUVER LES INVESTISSEMENTS PROGRAMMÉS

Une nouvelle fois lors de ce Conseil Municipal il a été constaté par les élus qui voudraient faire plus pour leurs concitoyens que l’État ne tient pas ses promesses. 

En effet, la fameuse Dotation Globale de Financement DGF sera pour 2023  de 8,5 millions d’euros (pour un budget de 114 millions d’euros).

Il n’y a donc aucune augmentation de la DGF depuis 2019.

Rappelons que cette DGF a pour objet de compenser les charges de fonctionnement qu’assume la commune lors du transfert de compétences de l’État à la commune. Depuis 2019, il y a eu, par exemple  le désengagement de la Police Nationale qui a contraint la commune à créer une réelle force de police municipale. À ce titre, il est prévu pour 2023 un recrutement de 14 agents supplémentaires : policiers municipaux, agents opérateurs vidéos, agents polyvalents de terrain.

À cette charge s'ajoute l’inflation depuis 2019mal compensée par L4ÉTAT...mais celui-ci « quoiqu’il en coûte » augmente bien son propre budget et ses déficits mais porte atteinte aux moyens financiers de la commune en n’augmentant pas sa DGF. Or, les communes ne peuvent quasiment pas augmenter l’impôt qu’elles perçoivent. Augmenter la dette est possible mais pas pour financer des frais de fonctionnement mais en plus uniquement pour des investissements...par contre l’État peut charger la mule de la commune en transférant des charges nouvelles mais se refuse à donner du foin à la mule pour qu’elle avance !

 Ajoutons à cela, par exemple, les effets pervers de la loi SRU qui contraignent la ville à porter le niveau de logements dits sociaux à hauteur de 25 % de son parc immobilier. Son taux actuel n'est que de 9% ! La pénalité infligée à la Ville des Sables d’Olonne pour le non respect de cette "norme "a été, en 2022, de 900 000 euros.

Comme il ne sera pas construit en 2023 les 4000 logements sociaux manquant à l’appel impératif de la loi SRU, en 2023, la ville s’attend à devoir se voir infliger une nouvelle pénalité SRU. En effet, il se construit au maximum 700 logements par an aux Sables d'Olonne tous types de logements confondus. L'ensemble des élus sablais déplore les méfaits de cette loi pour leur ville nouvelle des Sables d'Olonne punie comme peut l'être un élève puni pour une faute qu'il n'a pas commise...c'est pas juste !

Seul espoir sur ce thème : que la négociation engagée par la ville avec l’État permette d’atténuer cette nouvelle pénalité SRU pour 2023.

 Pour maintenir ses objectifs 2023 il reste donc à la commune la possibilité MIRACLE d'une gestion qui permette de dépenser moins en fonctionnement pour pouvoir investir plus sans que ce soit au détriment de la qualité des Services Publics que la commune doit rendre à ses citoyens.

 

À SUIVRE...

LA VILLE DES SABLES D’OLONNE PARIE SUR UNE GESTION QUI SAUVE SA CAPACITÉ D’INVESTISSEMENT

 

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29 novembre 2022 2 29 /11 /novembre /2022 18:53
LES FRANÇAIS DOIVENT DEMANDER DES COMPTES

LES FRANÇAIS DOIVENT DEMANDER DES COMPTES

 

« PRÉPARATION AUX RISQUES D’APPROVISIONNEMENT ÉLECTRIQUES HIVERNAUX » : LA CHASSE AUX COUPABLES DOIT ÊTRE DÉMOCRATIQUEMENT OUVERTE !

 

"RISQUES D'APPROVISIONNEMENT VEUT DIRE RISQUES DE COUPURES !"

 

SOUS CE VOCABLE TECHNOCRATICO POLITIQUE : LE GOUVERNEMENT PRÉPARE LES ESPRITS AUX COUPURES D’ÉLECTRICITÉ

 

Nous avons donc lu pour vous attentivement le texte du Conseil des ministres de ce 29 novembre 2022.

Donc, ce n’est pas un « risque d’approvisionnement » mais tout simplement mais brutalement des risques de coupures de deux heures par jour voire plus.

La Première ministre a donc présenté cette communication relative à la préparation aux risques d’approvisionnement électriques hivernaux. (voir ci-dessous le texte intégral de cette triste mascarade )

D’abord, il faudrait expliquer aux citoyens pourquoi EDF, entreprise nationale, à 100 % , ne peut assurer sa mission de fourniture d’électricité aux abonnés d’office d’EDF que nous sommes tous.

Comment se fait-il qu’un pays qui produisait plus d’électricité que ses besoins, qui exportait son électricité et son savoir-faire réussit-il cet exploit? en 2023? à ne plus produire assez ?

 

« CHERS GOUVERNANTS », VOUS DEVEZ D'ABORD DES EXCUSES AU PEUPLE FRANÇAIS QUI EST CLIENT OBLIGATOIRE DU FOURNISSEUR EXCLUSIF EDF, ENTREPRISE NATIONALE

RESPONSABLES ET COUPABLES : SABORDEURS DE LA PÉPITE EDF

Avant de nous expliquer comment l’approvisionnement est devenu insuffisant, nos gouvernants présents et passés dirigeants d’EDF, qui se sont versés des milliards d’euros de bénéfice doivent des excuses au peuple français.

Les responsables sont connus.

Il y a eu des sabordeurs qui ont fait sombrer le navire, le super paquebot France EDF : membres du conseil d’administration,  écologistes qui ont tué la filière nucléaire,la filière hydroélectrique...politiciens complices de ces écologistes accueillis comme ministres pour récupérer des voix écologistes, les derniers Présidents de la République successifs encore en vie,  SARKOZY, HOLLANDE, MACRON (en tant que Ministre des Finances, candidat à la Présidence 2017et  2022  et Président qui a fermé FESSENHEIM !)...

Il y a eu aussi les sabordeurs de l’intérieur de l’entreprise EDF : les syndicats avec en tête des militants CGT suivis par d’autres syndicats plus corporatifs comme SUD... courtisés par la Direction d’EDF qui a acheté la paix sociale au prix fort et avec des compromis qui se retournent aujourd’hui contre tous les français.

 

Pour nous réchauffer cet hiver nous devrons, tous citoyens unis, monter à PARIS pour demander des comptes à ceux qui, par négligences, calculs bassement politiques ont cassé EDF !...pourquoi pas un Grand Débat National "QUI A TUÉ EDF, COMMENT REDONNER EDF AU PEUPLE" ?

 

 

 

COMMUNICATION

DU CONSEIL DES MINISTRES DU 29 NOVEMBRE 2022

 

La Première ministre a présenté une communication relative à la préparation aux risques d’approvisionnement électriques hivernaux.

 

Le contexte de crise énergétique que nous connaissons a conduit le Gouvernement à mettre tout en œuvre pour garantir les meilleures conditions pour le passage de l’hiver.

 

Ainsi, un plan de sobriété a été annoncé, assorti de mesures visant à lisser les pics de consommation électrique, et soutenu par une campagne de communication grand public. Dans le même temps, le Gouvernement s’est assuré du remplissage de nos stocks de gaz, de la maximisation de la production de nos capacités renouvelables et thermiques disponibles, et du suivi de la disponibilité du parc nucléaire. A ces mesures d’anticipation s’ajoute la sécurisation des capacités d'importation. L’accord de solidarité énergétique qui vient d’être signé par la Première ministre, entre la France et l’Allemagne, y contribue. L'ensemble de ces leviers vient compléter les dispositifs usuels à la main du gestionnaire du réseau de transport RTE (baisse de tension, interruptibilité, EcoWatt).

 

Si l’ensemble de ces mesures, mobilisées pour augmenter les marges de manoeuvre du système électrique cet hiver, tant sur la production que sur la consommation, venait à être insuffisant, un plan national de délestage électrique pourrait être mis en oeuvre et concerner alternativement des portions de départements métropolitains pour une durée de deux heures. Cette situation, fortement corrélée à l’aléa climatique, ne peut être à ce jour exclue ni confirmée : elle doit donc être préparée. C’est la raison pour laquelle la Première ministre a activé, depuis le début du mois de novembre, une Cellule interministérielle de crise dédiée, dans un format « anticipation », associant l’ensemble des ministères.

 

Le délestage est une mesure exceptionnelle, mise en oeuvre en dernier recours par les gestionnaires du réseau électrique, pour éviter un déséquilibre du système électrique national. Le 18 novembre, RTE a indiqué qu’il estimait que le risque était faible pour les mois de novembre et décembre, mais qu’il augmentait pour le mois de janvier. Le passage en « rouge » de l’indicateur EcoWatt, qui signifie la possibilité d’un recours à une coupure électrique programmée, fera l’objet d’une communication grand public. Si ces coupures devaient néanmoins intervenir, elles dureraient deux heures consécutives, en affectant alternativement des portions de départements. Les périodes de délestage concerneraient les pics de consommation électrique situés les jours ouvrés, sur des créneaux horaires indicatifs de 8 heures à 13 heures et de 18 heures à 20 heures.

 

Le travail mené, qui associe l’ensemble des ministères et qui sera décliné par les préfets dans les territoires, a pour objectif d’anticiper les effets de ces coupures dans la vie quotidienne, économique et sociale du pays. Les infrastructures sensibles, nécessaires à la continuité de la vie de la nation, ou permettant de garantir la continuité des soins, ont été recensées et ne seront pas concernées par les éventuels délestages.

 

Les interruptions de l’alimentation électrique, quoique rares et généralement liées à des phénomènes exceptionnels, ne sont pas inconnues des Français : la durée moyenne de coupure par client est de l’ordre d’une heure par an. Si ces coupures devaient être déclenchées, elles pourraient néanmoins se traduire par des perturbations de la vie quotidienne, concernant les communications téléphoniques, les transports, les écoles, ou le fonctionnement des dispositifs automatiques dépendants de l’alimentation électrique. Un dispositif de communication nationale, préventive et pédagogique, est prévu à destination du grand public. Des dispositifs territoriaux spécifiques seront mis en place pour s’assurer de la mise en sécurité des personnes vulnérables.

 

La préparation d’éventuelles coupures d’alimentation électrique est l’affaire de tous : opérateurs, État, collectivités territoriales et élus, acteurs économiques et associatifs, et citoyens eux-mêmes. Tous, par leurs gestes quotidiens de sobriété énergétique, peuvent contribuer à éviter le recours aux coupures.

 

 

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10 novembre 2022 4 10 /11 /novembre /2022 22:45
EDF : UN JOYAU MALTRAITÉ PAR DES IRRESPONSABLES DEPUIS 30 ANS AU MOINS

EDF : UN JOYAU MALTRAITÉ PAR DES IRRESPONSABLES DEPUIS 30 ANS AU MOINS

 

 

 

L'HISTOIRE DU  NAUFRAGE DU NUCLÉAIRE FRANÇAIS : BEAU RÉSULTAT !

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https://www.olonnes.com/2022/11/le-drame-de-la-faillite-d-edf.html

N'oublions surtout  pas que le nucléaire ce n'est pas qu'EDF...ce sont les progrès de la médecine, notre défense nationale, une énorme usine de cerveaux (Commissariat à l'Énergie Atomique), la recherche fondamentale...

Dossier EDF : nous allons tenter de vous décortiquer ces 30 dernières années qui ont consacré le triomphe de politiciens irresponsables ou comment le lobby anti-nucléaire a mis la France dans la panade et cassé l’outil national EDF.

C’est le lobby écologique qui, depuis les années 90, pousse la France à la sortie du nucléaire. Il a gagné !La FRANCE, faute d’indépendance pour sa production d’énergie suite au naufrage programmé du nucléaire, non seulement va grelotter mais pire tout le secteur industriel énergivore va aussi sombrer et il ne sera pas sauvé par les promesses intenables de la relève par les autres sources : solaire, éoliennes... qui ne décollent même pas.

.

SOMBRE HISTOIRE DU FLEURON EDF

Rappelons-nous le flirt choquant, en 1997, de Lionel JOSPIN avec Dominique VOYNET qu’il nomme Ministre de l’Écologie ! A-t-on le droit de vendre son âme au diable pour gagner quelques voix et quelques portefeuilles de ministres, de casser le fleuron filière nucléaire.

Depuis cette date, tout est bon pour stopper l’élan fantastique de la filière nucléaire française.

 La France vit désormais sous le régime dictatorial de l’écologisme. Interdiction est faite désormais de penser que le nucléaire pourrait être utile, évoluer positivement sur le plan technologique et être pour l’avenir de la FRANCE alors que le monde a commencé à être sensibilisé au réchauffement climatique et à ses causes.

Au niveau de nos dirigeants c’est un consensus de bêta pour condamner le nucléaire.

Pourtant il y a eu quelques tentatives d’alertes de cadres d’EDF pour mettre en garde d’abord sur les retards mis à mettre en route le renouvellement du parc des centrales nucléaires soi-disant « surdimensionné » ! Suivait insidieusement bien sûr l’abandon voire la négligence d’une politique de maintenance des centrales...ces cris d’alarme ont été étouffés par les écologistes et tous ceux qui pour se faire réélire ou simplement pour être à la mode et s’éviter de réfléchir crient mort au nucléaire chargé de tous les maux présents et à venir .

Lors du Grenelle de l’Environnement, en 2007 (François FILLON, Jean-Louis BORLOO, Nathalie KOSCIUSKO MORIZET), le nucléaire est condamné sauf que Nicolas SARKOZY confirme la construction d’un deuxième EPR ...aussitôt condamné par le drame de FUKUSHIMA (2011). Ce mic-mac est indigne.

Les présidents Hollande et Macron se laisseront lâchement mener par Cécile DUFLOT à condamner le nucléaire à travers la loi de transition énergétique de Ségolène ROYAL en 2015 qui consacre le désengagement du nucléaire...une vingtaine de réacteurs doivent être fermés. Et les scandales ALSTOM, LAUVERGEON AREVA...

Arrêtons-nous aux méfaits de Ségolène ROYAL, 3 fois ministre de L’Environnement (1992-1993 et 2014-2017) : loi sur la transition énergétique, décret sur la fermeture de Fessenheim (2016), opération du gouffre EPR Flamanville. Elle cumule les bénéfices honteux du copinage, de l’incompétence (gestion de sa Région Poitou Charentes, dossier HEULIEZ...). Ce serait aussi un bon sujet de thèse sur une vie politique acceptée par les français qui ont vraiment perdu le bon sens et le goût de la révolte positive.  

Ce troupeau de moutons de panurges qui depuis des années suivait les diktats écologiques a eu une exception de marque Roselyne BACHELOT, Ministre de l’Écologie, en 2008, qui a osé dire deux choses fondamentales :

  • « L'industrie la moins polluante, c'est l'industrie nucléaire »
  • « Mettre une recherche dynamique au service des déchets nucléaires c'est possible, on peut faire beaucoup mieux »

À opposer aux niaiseries et autres vérités infondées d’un Nicolas HULOT, création artificielle des médias immondes et eux aussi irresponsables, longtemps en vogue dans le cœur naïf des français. Ce ministre éphémère de la Transition Écologique qui peut, en 2018, crier victoire : « le nucléaire n’est plus une énergie d’avenir !»...aujourd’hui est-il capable, dans sa solitude bretonne,  s’il n’a plus d’électricité pour faire démarrer ses nombreux véhicules polluants de s’en prendre à ses amis écologistes trompés et trompeurs?

Désormais, non seulement les dirigeants politiques de ces 30 dernières années sont anti nucléaires mais en prime, les directions et les postes clefs de l’appareil d’État sont confiées par les Présidents de la République et les ministres de l’écologie, du développement durable et annexes à des responsables ou anciens dirigeants et sympathisants d’organisations farouchement anti nucléaires comme Greenpeace, les Amis de la Terre, la CFDT ou des personnes gravitant dans les lobby des éoliennes. C’est là qu’on retrouve qu’au sein de l’ADEME, il y a une officine truffée d’anti-nucléaires qui vient pourrir le dévouement du personnel de cette Agence bras exécutif du Ministère auquel elle est rattachée.

 

UN GÂCHIS DE MILLIARDS D’EUROS

C’est comme cela qu’intervient, en 2018, l’arrêt du programme sur les réacteurs Astrid ...que le Président Chirac avait lancé pour remplacer Superphénix.

C’est aussi des décennies de recherches et d’expérimentations qui sont jetées aux orties alors que la France touchait au but : réduction des déchets en réutilisant le plutonium et les déchets nucléaires récupérables à 97%.

Pour les curieux et ceux qui doutent nous recommandons le travail de l’Office Parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques sur la préparation de la cinquième édition du plan national de gestion des matières et déchets radioactifs (PNGMDR)

http://www.senat.fr/rap/r21-560/r21-560-syn.pdf

https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/15/rapports/ots/l15b2345_rapport-information#

 

LA FRANCE UTILISE L’ÉNERGIE NUCLÉAIRE POUR 72 % DE SA PRODUCTION ÉLECTRIQUE

Et pourtant, les inconscients liés aux écologistes ont programmé la casse organisée de la filière nucléaire avec la promesse de fermeture programmée d’au moins la moitié des réacteurs nucléaires d’EDF (en 2020, sont condamnés 14 à 17 réacteurs) soit 25% du parc.

Ces inconscients  oublient que :

  • que le nucléaire est reconnu comme la source d’énergie la moins polluante,
  • la déstabilisation d’EDF dont le personnel conscient de la casse de l’outil de travail quitte l’entreprise et EDF aura donc beaucoup de mal à avaler une hypothétique relance du nucléaire.

Ce terrible constat devrait imposer aux français le devoir d’autocritique pour leur abandon du pouvoir du peuple souverain et leur devoir de démettre les coupables.

 

 

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2 novembre 2022 3 02 /11 /novembre /2022 21:59
DES BASSINES DANS LESQUELLES  GÉRALD DARMANIN N'AURAIT JAMAIS DÛ METTRE LES PIEDS

DES BASSINES DANS LESQUELLES GÉRALD DARMANIN N'AURAIT JAMAIS DÛ METTRE LES PIEDS

 

 

LA VRAIE ET SEULE QUESTION : POURQUOI AUTORISER UNE PROFUSION DE « BASSINES GÉANTES » AU DÉTRIMENT DES PRINCIPES FONDAMENTAUX DU DROIT D’USAGE DE L’EAU ET DU BON SENS ?

 

Suite de :

https://www.olonnes.com/2022/11/bassines-encore-une-fois-gerald-darmanin-improvise.html

 

Alors la vraie bonne question est : pourquoi les préfets vont-ils donner des dizaines de nouvelles autorisations pour des constructions de bassines dont l’objet et les modalités ont été jugées illégales dans les premières décisions de justice par la Cour Administrative d’Appel de Bordeaux compétente ?

Compte tenu des éléments en notre possession nous sommes donc étonnés des décisions préfectorales d’autoriser la construction de bassines qui sont de véritables provocations à l’émeute pour les extrémistes écologistes (rebaptisés par le Ministre de l’Intérieur écoterroristes) et qui sont des constructions qui peuvent être ainsi réalisées légalement alors qu’elles sont contraires aux normes législatives française et européenne de la gestion de l’eau. Belles contradictions.

Il y a donc bien un vrai débat juridico-politique sur la construction à foison des bassines et pour l’instant les décisions de justice sont favorables à la position des anti-bassines. On pourrait dire de l'eau ainsi utilisée par les paysans FNSEA qu'il s'agit d'un délit de soustraction frauduleuse  d'un bien public et de détournement de fonds publics à des fins personnelles ! Rappelons que ceux qui s'élèvent contre les autorisations de ces constructions sont aussi des paysans à qui la justice administrtaive a donné raison !

De plus, personne n'a pu montrer la nécessité de cette multiplication des bassines et c'est cette constatation qui interroge les juges : si, en plus, d'être illégalement construites, elles étaient inutiles ?

 

 

LA CHAÎNE QUI MÈNE À L’EXPRESSION DE LA VIOLENCE ET LA RESPONSABILITÉ DE GÉRALD DARMANIN, MINISTRE DE L’INTÉRIEUR

La position des préfets concernés est intenable et totalement incompréhensible...autoriser, laisser faire donc provoquer les conditions du développement des conditions qui conduisent à l’expression de la violence des extrémistes et puis envoyer les gendarmes pour la stopper. On marche sur la tête.

Le Ministre de l’Intérieur et celui de l’Agriculture qui ont créé les conditions favorables au développement de la violence sont donc, dans ce dossier, les "incendiaires".

Le Ministre de l’Intérieur, supérieur hiérarchique des préfets qui délivrent les autorisations de créer des bassines, pour sa part, fait la démonstration aussi inutile que dangereuse qu’il peut, qu’il sait interdire une manifestation, sanctionner les manifestants participant à une manifestation interdite en faisant usage de la force publique. Il s'érige en chef "pompier "qui envoie des gendarmes affronter la violence aveugle de quelques jusqu’auboutistes d'ailleurs identifiés avant de passer à l'action.

Qui joue avec la violence ?

Ce jeu personnel et de basse politique du Ministre de l'Intérieur est machiavélique mais pas impossible : jouer à faire peur est toujours une faute.

Mais qui peut donc pousser ainsi à la faute les Préfets en délivrant des autorisations de créer des bassines à la faute ?

Encore, en cette matière, on retrouve la FNSEA qui dicte sa loi aux Préfets. Ces mêmes préfets qui, après avoir interdit les manifestations, se font les défenseurs de constructions dont la légalité peut être  elle-même mise en cause.

Vraiment si la FNSEA qui se comporte sur ce dossier, selon son habitude depuis des décennies, en lobby réussit à faire fleurir en grand nombre les bassines, on a une affaire d'État.

C’est inadmissible, car cette situation devait inéluctablement déboucher sur les actions violentes qui se sont finalement déroulées et, de toute façon, elle met en évidence une gestion catastrophique d'une part, des dizaines de millions de m3 d'eau retenus dans ces bassines et d'autre part, de la crise que nous venons de vivre.

En effet, les bassines autorisées et les demandes d’autorisations nouvelles en cours d’études ont bien été en fin de compte de véritables provocations à la violence.

Il y a bien, encore une fois non pas une faille mais des fautes au niveau du Ministère de l’Intérieur dont Monsieur Gérald DARMANIN porte et même revendique la responsabilité.

 

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1 novembre 2022 2 01 /11 /novembre /2022 18:51
APRÈS LE STADE DE FRANCE, LES BASSINES

APRÈS LE STADE DE FRANCE, LES BASSINES

 

 

 

GÉRALD DARMANIN, LE  MINISTRE DE L’INTÉRIEUR INCENDIAIRE, POMPIER, MORALISATEUR, IMPROVISATEUR SUR UN DOSSIER POURRI

 

LE MINISTRE DE L’INTÉRIEUR NOUS DÉSESPÈRE

D’abord nous voudrions exprimer notre étonnement de voir le Ministre de l’Intérieur qui aurait dû déjà démissionner de ses fonctions après le dossier du Stade de France et donc le Gouvernement mobiliser plus de 1500 gendarmes et les envoyer au casse-pipe en les exposant aux extrémistes que l’on sait violents. Il y avait d’autres solutions avant d’en arriver à la situation que nous venons de vivre dans les Deux-Sèvres.

Condamnons d’abord le développement de la violence mais aussi tous ceux qui manipulent et financent les fauteurs de trouble. Donc, condamnons aussi d’une part, les politiciens professionnels qui sont complices irresponsables comme les écologistes Yannick JADOT, Sandrine ROUSSEAU, l’anarchiste anticapitaliste Philippe POUTOU, la maire de Poitiers, une députée ...venus soutenir les manifestants.

On n’était plus dans l’expression d’un droit de manifester mais dans le droit à l’expression d’une volonté délibérément meurtrière et violente lors d’une manifestation interdite.

La manifestation était effectivement interdite par les préfets concernés. Cette interdiction attaquée en justice a d’ailleurs été confirmée par le Tribunal Administratif en référé.

Par contre, le problème de fond existe et demeure : bassine légale ou bassine illégale ?

 

LE DOSSIER DEVRAIT EN URGENCE POSER LE PRINCIPE D’UN MORATOIRE IMMÉDIAT SUR LES BASSINES EN ATTENDANT DE DÉTERMINER CE QU’IL EST POSSIBLE DE FAIRE ET DE NE PAS FAIRE

 Dans notre précédente parution

 https://www.olonnes.com/2022/10/la-nouvelle-bataille-de-l-eau-les-bassines.html

nous avons montré toutes les ambiguïtés et inconnues « juridiques » du dossier des bassines.

Sur place, iI y a donc d’un côté, quelques paysans soutenus par leur Fédération FNSEA qui veulent défendre leurs prétendus droits à utiliser de l’eau qui ne leur appartient pas pour sauver leur gagne-pain et de l’autre, d’autres paysans et une partie de la population rurale locale qui croient à la nécessité de prendre des mesures qui tendent à la protection de la planète et ne veulent pas de 40 autres bassines et plus puissent couvrir leur secteur. Disons pour cette catégorie, c’est une population légaliste.

C’est donc une situation complexe avec des populations qui ont des conceptions et des objectifs divergents.

Il faut savoir que la manifestation a pour origine un collectif qui regroupe 150 organisations paysannes, syndicales ou écologistes pour la mobilisation nationale « pas une Bassine de + »...ce n'était donc pas des groupes d'extrémistes qui étaient à l'origine de cette manifestation.

Cette complexité au niveau des parties prenantes à cette manifestation a été accentuée et troublée par l’arrivée d’un quatrième invité qui est constitué de groupes réputés violents avec des personnes « fichées » extrémistes écologiques.

Les motivations mêmes de ces manifestants divergent aussi puisqu’on a vu et entendu des écologistes comme Yannick JADOT se faire chahuter par des membres de cette troupe qui s’approprie la lutte et a imposé l’usage de la violence.

Rappelons aussi que ce "conflit" a déjà eu un arbitre : les magistrats de la Cour Administrative d’Appel de Bordeaux qui, sur deux saisines, répondent dans deux arrêts, en mai 2022 que les bassines concernées et autorisées par les préfets ne sont pas conformes à la réglementation.

Voir l’arrêt :

https://www.legifrance.gouv.fr/ceta/id/CETATEXT000018934926

Certes, il ne s’agit que de deux procédures et non d’une « jurisprudence constante » favorable aux anti-bassines.

 

 

À SUIVRE...

LA VRAIE ET SEULE QUESTION : POURQUOI AUTORISER UNE PROFUSION DE « BASSINES GÉANTES » AU DÉTRIMENT DES PRINCIPES FONDAMENTAUX DU DROIT D’USAGE DE L’EAU ET DU BON SENS ?

 

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30 octobre 2022 7 30 /10 /octobre /2022 15:50
MANIFESTATION INTERDITE QUI A DÉGÉNÉRÉ

MANIFESTATION INTERDITE QUI A DÉGÉNÉRÉ

 

 

« LES BASSINES »: UNE ERREUR GROSSIÈRE, UNE FAUTE ?

 

Les manifestations qui ont lieu contre les décisions préfectorales d’autoriser la création de bassines attirent l’attention de nous tous citoyens, consommateurs d’eau dite potable. L’eau est un bien commun indispensable à la vie et pourtant elle est bien maltraitée.

La loi sur l’eau stipule dans son Article1 : « L'eau fait partie du patrimoine commun de la nation. Sa protection, sa mise en valeur et le développement de la ressource utilisable, dans le respect des équilibres naturels, sont d'intérêt général.
L'usage de l'eau appartient à tous dans le cadre des lois et règlements ainsi que des droits antérieurement établis
. »

Ceci est traduit depuis la loi de 2006 dans le Code de l’Environnement (article L210 -1 et suivants) :

« Dans le cadre des lois et règlements ainsi que des droits antérieurement établis, l'usage de l'eau appartient à tous et chaque personne physique, pour son alimentation et son hygiène, a le droit d'accéder à l'eau potable dans des conditions économiquement acceptables par tous. »

 

LES BASSINES : POUR QUOI FAIRE ET COMMENT ?

Les agriculteurs concernés par la construction de bassines (quelques centaines sur la France entière) affichent la couleur. Ils sont soutenus par une fraction syndicale la FNSEA. Leurs objectifs et leurs moyens :

  • Pour leurs besoins personnels en matière d’irrigation et ainsi éviter les restrictions légales en cas de sécheresse. Ils demandent la création de réserves d’eau (souvent de plus de 500 000 m3) nommées très abusivement bassines,
  • Ils puisent leur eau pour remplir leurs bassines dans les nappes phréatiques en hiver pour faire le plein de véritables lacs artificiels couvrant plusieurs hectares pour leur usage personnel,
  • Qui dit irrigation dit cultures ayant ce besoin de grande consommatrice (maïs, tabac...) compte tenu des sécheresses et du besoin d’irrigation les bassines permettent dans certains secteurs déterminés (par exemple :  DEUX-SÉVRES, CHARENTE, SUD- VENDÉE, VIENNE) de maintenir l’activité agricole.

 

POURQUOI LES BASSINES CONSTITUENT-ELLES UNE ATTEINTE GRAVE À L’ENVIRONNEMENT ET NE RESPECTENT PAS LES LOIS ?

D’abord l’eau est un bien commun...de quel droit quelques-uns peuvent-ils s’en arroger la propriété sans le consentement de la population avec laquelle ils doivent la partager ?

 Une aberration technique : ces « lacs artificiels » retenues d’eau peu profondes voient déjà entre 30 à 50% de leurs eaux puisées dans les nappes phréatiques s’évaporer avant leur utilisation pour l’irrigation. C’est du gaspillage par certains d’une richesse qui appartient à tous.

Une incohérence politique : au moment où l’Europe et la France prennent des mesures pour favoriser une agriculture raisonnée et pour s’attaquer aux sources de pollution des eaux suite aux dégâts de la chimio-agriculture intensive, il est pour le moins étonnant de voir des fonds publics financer des mesures contraires aux grandes orientations concernant l’agriculture et l’environnement.

De nombreuses actions judiciaires sont en cours contre les autorisations données par les préfets de la construction de plus de 40 bassines dans l’Ouest de la France. La Cour Administrative d’Appel de Bordeaux le 17 mai 2022 a déjà, dans deux arrêts, sanctionné les autorisations préfectorales contraires à la loi sur l’eau. Ces décisions confirment une décision de 2018. Alors, pourquoi les Préfets autorisent-ils d’autres créations de bassines et pourquoi les décisions prises en appel ne sont-elles pas exécutées ?

Ainsi, le laxisme des Ministères concernés pousse à la révolte d’une fraction extrémiste prête à exploiter ,y compris par la violence et en toute illégalité, toute faute du Gouvernement. Il ne faut pas oublier que ce sont les mêmes qui ont manifesté contre la création de barrages hydro-électriques et accessoirement utilisés pour d’irrigation.

Cela a abouti à la manifestation nouvelle et violente de ces 28 et 29 octobre 2022. Envoyer 1500 gendarmes pour réprimer une manifestation de cet ordre sur un objet aussi litigieux est une faute.

Il y a bien d’autres manières de régler les conflits : la négociation, le recours au juge, l’application de la loi et des décisions de Justice, une loi nouvelle...Cela nous rappelle les erreurs politiques commises avec les Gilets Jaunes ! Cela rappelle aussi la lutte contre l'installation d'un Aéroport à Notre Dame des Landes (Loire Atlantique) !

Des exemples à ne pas suivre !

 

 

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18 octobre 2022 2 18 /10 /octobre /2022 18:44
AGRICULTURE CHIMIQUE ET INFLATION : UNE REMISE EN CAUSE NÉCESSAIRE DU MONDE AGRICOLE ET DES CONSOMMATEURS

 

 

 

L’INFLATION : SE REMETTRE EN CAUSE ?

Nous avons été très étonnés de l’annonce faite par voie de presse par un représentant de la Fédération des Syndicats d’Exploitants Agricoles de la Vendée : les prix des produits issus de l’Agriculture seraient gravement impactés par les conséquences de la guerre en Ukraine. Il demande donc aux consommateurs d’accepter les hausses des prix des produits et les menace de ne plus pouvoir nourrir leurs clients si leur productivité baisse suite à une moindre utilisation de la chimie pour produire.

Que le prix des carburants utilisés pour l’activité agricole ait augmenté il est difficile de la nier et il est légitime de répercuter cette hausse.

Par contre, on comprend mal que l’augmentation du prix des engrais chimiques comme les ammonitrates soit une cause justifiant une augmentation des produits agricoles. Cela est plus difficilement admissible.

Cet argument mérite donc réflexion.

 

LES ENGRAIS CHIMIQUES RESPONSABLES DES HAUSSES DES PRODUITS AGRICOLES ?

Les ammonitrates dont l’abus a transformé l’agriculture traditionnelle en agriculture chimique sont mis en accusation pour justifier une hausse des prix agricoles.

Ces produits sont des engrais azotés minéraux qui, certes, ont favorisé une augmentation spectaculaire des rendements des terres agricoles mais ce sont aussi de redoutables polluants alors que les fertilisants dits organiques comme le fumier, le lisier, les engrais verts...constituent un apport plus sain pour la terre et pour le consommateur de produits agricoles.

Nous devons donc demander au Syndicat FDSEA de prendre du recul et justement de se reposer le problème de l’abus de l’utilisation de produits chimiques polluants en matière de productions agricoles.

Toute crise doit être profitable : au lieu de prendre comme argument pour justifier l’augmentation des prix agricoles l’augmentation des produits chimiques, les responsables syndicaux devraient faire prendre conscience au monde agricole paysan de la nécessité de réduire progressivement l’utilisation des produits chimiques.

Au lieu de demander aux consommateurs d’accepter une hausse des prix liée à une hausse des prix des produits chimiques, les responsables syndicaux devraient se faire un devoir d’inciter adhérents et consommateurs à produire et consommer plus sain et au juste prix.

La Terre le demande, la santé publique l’exige : objectifs produire peut-être moins mais  produire meilleur, plus sain et à un juste prix.

 

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