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26 mars 2024 2 26 /03 /mars /2024 22:11
LE PRÉSIDENT DÉPENSIER QUI A MIS LA FRANCE À GENOUX

LE PRÉSIDENT DÉPENSIER QUI A MIS LA FRANCE À GENOUX

 

 

 

 

DÉFICIT BUDGÉTAIRE ET DETTE PUBLIQUE FORMENT UN COUPLE INFERNAL ET INDISSOCIABLE

 

NOUS ALLONS FÊTER LES 50 ANS SUCCESSIFS DE DÉFICITS BUDGÉTAIRES !

L’État, depuis 50 ans, a pris les deux très mauvaises habitudes de dépenser plus qu’il ne gagne et de dépenser toujours plus.

Quand il faut payer ces folies...il n’y a qu’un moyen avoir recours à l’emprunt tant que l’État trouve des organismes et mécanismes qui acceptent de prêter et la dette de la France est comme la petite bête qui monte, qui monte...

 

TOUS COUPABLES...MAIS LE PLUS COUPABLE MAINTENANT, C’EST LA MACRONIE...QUI PAYE 50 ANS DE GESTION CONDAMNABLE ET QUI N’A FAIT QU’ACCENTUER LA GABEGIE ET L’IRRESPONSABILITÉ

C’est trop facile de dire que c’est de la faute des prédécesseurs…mais, dans le cas précis du Président MACRON depuis 2017, donc depuis 7 ans, rien n’a été fait en matière d’économies dans le bon sens.

Il n’y a eu que des mesurettes, des réformettes et des discours qui n’engagent que ceux qui les écoutent. Et les pauvres qui écoutent les dites promesses l’ont réélu. Ils vont casquer et endosser la charge des mesures qui seront aussi nécessaires qu’impopulaires !

Nous le répétons depuis des années et encore récemment...voir... :

https://www.olonnes.com/2024/03/les-impots-augmenteront.html

« Pourtant il faudra y passer et ce sera en catastrophe lors de cette fin de mandature «tout sera fait dans la précipitation » nous prédisent nos analystes Jacques ATTALI et Alain MINC. »

 Nous ne pouvons même pas incriminer nos parlementaires puisque le budget insincère de 2024 a été préparé par le Ministre des Finances Bruni LE MAIRE du Gouvernement Élisabeth BORNE nommé par le président de la République et que le budget a été décidé non par le Parlement mais avec le 49/3

Mais, maintenant c’est trop tard, il faudra y passer !

Effectivement, il y a ce lourd passé et passif de 50 ans de mauvaise gestion de « nos politiques » mais il y a surtout la folie et l’aveuglement de la MACRONIE qui refuse de voir la vérité en face pour continuer à dépenser à tout va.  Pourtant elle savait et elle n'a pas réagi.

Contrairement à ce qu'il a écrit, Emmanuel MACRON a été Ministre des Finances et donc aussi irresponsables que tous les Ministres de ses gouvernements successifs.

Le président MACRON a écrit aux français en 2017 « Nous effectuerons donc 60 milliards d’économies en responsabilisant les ministres sur leurs objectifs de réduction des dépenses »...paroles, paroles ...mais là c’est bien un écrit, oui écrit  et signé du Président MACRON !...des ministres responsables ??? Cela n’existe plus.

Pourquoi Emmanuel MACRON, avec les pleins pouvoirs dont il disposait lors de son premier mandat de Président, n’a-t-il pas réalisé ce qu’il avait promis?

Simplement parce qu’il manque de courage, qu’il a eu peur des "gilets jaunes" et qu’il assouvit sa soif de pouvoirs pensant que la sanction ne tombera jamais (après moi, le déluge) et les français sont des veaux!

Une situation des finances publiques très dégradée...il suffit de la cacher au bon peuple en lui donnant du pain et des jeux.

C’est si facile de piocher dans les réserves obligatoires des Caisses de retraite, d’emprunter à tout va, de jouer au Président riche d’un pays qui s’appauvrit...

 

AUJOURD’HUI, LES CHIFFRES SONT L, INEXORABLES ET CE NE SONT PAS DES PAROLES...MAIS C’EST LE PEUPLE QUI VA PAYER

La démocratie montre ses faiblesses :

Un président irresponsable qui cumule abusivement les pouvoirs,

Des ministres irresponsables,

Des contre-pouvoirs et des corps intermédiaires qui ne jouent plus leurs rôles,

Des citoyens endormis, anesthésiés

À ne pas vouloir prendre les décisions quand il le fallait, quand cela était possible le Président MACRON se trouve maintenant acculé. Ce n’est pas lui qui va décider...ce sont les financiers, les préteurs créanciers de la France qui vont imposer les sacrifices au peuple français...quoi qu’il en coûte au peuple français

Le peuple français bercé d’illusions va payer l’irresponsabilité des dirigeants qu’il a élus et aussi son aveuglement, peut-être sa lâcheté et son optimisme béat.

Quel miracle, quelle réaction permettra, encore une fois, de sauver la France et À QUEL PRIX ?

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1 février 2024 4 01 /02 /février /2024 19:39
LAISSONS TRANQUILLEMENT PAÎTRE NOS BÊTES....ELLES NE BROUTENT PAS DES NORMES EUROPÉENNES

LAISSONS TRANQUILLEMENT PAÎTRE NOS BÊTES....ELLES NE BROUTENT PAS DES NORMES EUROPÉENNES

 

 

 

 

 

CRISE AGRICOLE : OPPOSONS LE BON SENS À L’INTELLIGENCE TECHNOCRATE

Sans trop de prétention nous avons osé décerner au Président MACRON et à des membres de son entourage un certificat d’intelligence hors normes

https://www.olonnes.com/2024/01/la-france-en-crise.html

Pour l'intellectuel, l'intelligence commence où s'arrête le bon sens.

Et pourtant le bon sens...

« Le bon sens est la chose du monde la mieux partagée : car chacun pense en être si bien pourvu, que ceux même qui sont les plus difficiles à contenter en toute autre chose, n'ont point coutume d'en désirer plus qu'ils en ont. » (René Descartes, Discours de la méthode, 1637).

 

LE BON SENS PAYSAN

Dans la dure période que nous vivons, nous aimerions entendre parler plus souvent du bon sens paysan.

Le dur labeur quotidien, les pieds dans la glaise, l’expérience acquise par une confrontation permanente avec la nature, les saisons, le climat et ses caprices qui font les bonnes et les mauvaises récoltes...rendent le paysan plus plein de bon sens que ne peut en avoir le génie de l’intelligence technocratique de celui qui, par la volonté du peuple, notion vraiment abstraite, réussit à devenir Président de la République.

Nous avons eu la chance d’avoir été bercé par les meuglements des vaches qui, le soir venu, demandaient à rentrer dans l’écurie pour la traite et l’allaitement de leurs petits veaux.

Et comme une chance ne vient jamais seule, à l’âge où certains partent en retraite nous avons retrouvé ce monde paysan en travaillant dans une « entreprise à la campagne » et à nouveau partager cette vie de paysan avec ceux qui nourrissent la France et qui déjà étaient confrontés à une agriculture dominée par les penseurs et technocrates, par un « syndicat » la FNSEA, qui conduisait sciemment l’agriculture française au désastre que nous vivons.

Maintenant, nous remémorant l’homme extraordinaire que fut Jacques CHIRAC  nous comprenons mieux les pulsions qui le poussait à quitter la capitale et aller se ressourcer à Égletons en Corrèze où les paysans et les enseignants du coin l’avaient adopté.

La France inchangée en 50 ans : nous vous invitons à lire ce texte de 1976 du discours prononcé par le Président CHIRAC en date du 3 octobre 1976 qui illustre si bien l’actualité que nous vivons en ce début 2024.

http://www.jacqueschirac-asso.fr/fr/wp-content/uploads/2009/06/Discours-dEgletons.pdf

 

 

DES PAYSANS TRAHIS PAR LES LEURS : CEUX DE LA FNSEA

Depuis 15 ans, sur ce blog, nous nous élevons contre les méfaits que le pseudo syndicat nommé FNSEA qui, au lieu de défendre le fleuron de la France que représente son agriculture, poursuit un objectif destructeur. Tuer le petit exploitant, tuer le bio, multiplier réglementations et contrôles, préempter au profit des copains les terres sous prétextes de remembrements, pousser l’agro-alimentaire pour étouffer les producteurs indépendants et squatter les réseaux des chambres d’agriculture pour mieux contrôler les velléités d’indépendance de certains exploitants, mis la main sur les finances agricoles avec le Crédit Agricole, GROUPAMA...

Un beau mécano monté par le lobby FNSEA qui conduit l’agriculteur française à disparaitre.

https://www.olonnes.com/2024/01/la-fnsea-un-etat-dans-l-etat.html

Ce syndicat de défense du monde paysan a donc patiemment monté une machine à détruire l’Agriculture à la française au profit d’une caste qui va jusqu’à pousser au suicide les exploitants qui veulent poursuivre leur activité qu’ils aiment.

Le Président actuel Arnaud ROUSSEAU et son exploitation de 7 000 hectares en Seine et Marne est le prototype du représentant de cette ploutocratie qui a fait un holdup sur l’agriculture française.

N’oublions pas que la FNSEA est présente et même surreprésentée à BRUXELLES, elle a suivi, influencé, accepter toute la politique européenne.

Comment à la tête d’une multi nationale (7 milliards de chiffre d’affaires justement dans l’agroalimentaire) peut-il sérieusement défendre les paysans qui vivent dans une exploitation de 30 hectares qui travaillent 365 jours par an pour gagner moins que le SMIC.

La solution au malaise agricole qu’il propose et qu’il a provoqué est de faire disparaitre ces derniers 450 000 exploitants pour récupérer leurs terres et demander à l’État des subventions pour faire survivre ces 450 000 familles comme cela a été fait scientifiquement pour rendre le monde paysan français totalement dépendant des subventions européennes.

 

Tout cela pour favoriser une chimio agriculture,  la malbouffe, la destruction des zones naturelles exploitées sainement par les paysans agriculteurs...

Nous voulons des agriculteurs modèles du bon sens, producteurs de produits sains vivant du fruit de leur dur labeur. 

Ne laissons pas faire ce massacre de "notre" agriculture !

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25 janvier 2024 4 25 /01 /janvier /2024 19:25
SAVENT-ELLES QU'ELLES SONT RÉGIES PAR DES NORMES ?

SAVENT-ELLES QU'ELLES SONT RÉGIES PAR DES NORMES ?

 

 

 

 

 

NOUS DEVONS LE MALAISE AGRICOLE À LA FNSEA QUI A GÉRÉ SEULE L’AGRICULTURE DE LA FRANCE

 

 

LA FNSEA : PAS UN SYNDICAT PROFESSIONNEL MAIS UN LOBBY

 

Ce n’est pas parce que FNSEA signifie Fédération Nationale des Syndicats d’Exploitants Agricoles que la FNSEA est un syndicat tel que l’imagine le commun des mortels.

En fait, très rapidement, la FNSEA, après sa création en 1946, a été prise en main par des entrepreneurs milliardaires qui défendront des intérêts personnels et professionnels dans un perpétuelle ambigüité.

La FNSEA est un conglomérat dit syndicat professionnel qui contrôle depuis sa création en 1946 l’agriculture en France. Il est adossé à une Banque, le Crédit Agricole, à une compagnie d’assurances, GROUPAMA, à des structures locales, à de nombreuses autres structures locales, régionales et nationales et même internationales. Il règne en maître dans quasiment toutes les Chambres d’Agriculture.

 

UN SYNDICAT CORPORATISTE DEVENU SUPER PUISSANT LOBBY : UN ÉTAT DANS L’ÉTAT

Citons l’exemple (très célèbre historiquement) de Jean-Baptiste DOUMENG, dans les années 1960/1980 céréalier multimilliardaire (Région Occitanie) comme le prototype du « syndicaliste » FNSEA dans l’ambiguïté permanente.

https://actu.fr/occitanie/noe_31399/patrimoine-sud-toulouse-ce-paysan-communiste-etait-surnomme-milliardaire-rouge_27450271.html

Édith CRESSON et Henri NALLET furent aussi Ministres de l’Agriculture sous le règne de François MITTERAND.

Ils nous firent découvrir le vrai visage du « syndicalisme agricole » FNSEA. Ils ont témoigné ouvertement de la toute-puissance de l’envahissante FNSEA comme lobby. Ces Ministres étaient dans l’obligation de cacher les dossiers sur lesquels ils travaillaient car les espions de la FNSEA était légions y compris dans tous les services du Ministère de l’Agriculture.

Il faut se souvenir du temps (années 80) où les négociations sur la politique agricole remuaient la France.

La FNSEA était devenue aussi incontournable politiquement. Elle faisait la loi lors des élections locales et nationales et faisait la loi aussi à Bruxelles et lors des grandes lois d’orientation de l’agriculture.

Les Ministres de l’agriculture passaient, la FNSEA DEMEURAIT, nous aurions pu nommer le ministère de l’Agriculture...ministère de la FNSEA, car elle détenait en sous-mains les manettes de commandes du pouvoir agricole.

Ainsi, la situation de la France Agricole 2024 est bien le fruit pourri du règne réel mais occulte de la FNSEA : un État dans l’État.

 

DES PRÉSIDENTS LOCAUX ET NATIONAUX MILLIARDAIRES ET UNE GESTION DE L’AGRICULTURE DE LA FRANCE AU PROFIT DE CERTAINS

Citons quelques-unes des personnalités qui furent présidents du Syndicat Christiane LAMBERT, Michel DEBATISSE, François GUILLAUME, Xavier BEULIN...

Le dernier en exercice est Arnaud ROUSSEAU...

Comme Xavier BEULIN, Arnaud ROUSSEAU est un agro businessman, président du groupe agro-alimentaire AVRIL (Lesieur, Puget...9 milliards de chiffre d’affaires). Ce sont des « céréaliers » à qui l’on doit donc la chimio-agriculture, la disparition des haies, celle des petits producteurs, l’irrigation inutile, la disparition d’une agriculture à taille humaine ...en un mot le désastre de l’agriculture française de 2024.

N’oublions pas que nous devons aussi à la FNSEA les normes qui sont aujourd’hui une des causes principales du mouvement de mécontentement du monde paysan et maintenant la FNSEA est condamnée à prendre le train de la révolte contre les "normes" elles aussi  en marche !

 

UN SYNDICAT INCONTOURNABLE LOCALEMENT ET NATIONALEMENT

Le montage est parfait : la FNSEA est présente directement par les Chambres d’Agriculture, par les SAFER, dans les commissions locales (eau, aménagement...) dans toutes les décisions locales où elle fait la pluie et les bassines et le beau-temps. C’est du corporatisme envahisseur pur et dur.

Le quasi monopole local de la FNSEA crée un climat délétère au sein du monde agricole...celui-ci a compris qu’il faut adhérer à la FNSEA sinon l’exploitation sera harcelée, sanctionnée...et ne pourra même pas faire valoir ses justes droits.

Il faut aussi espérer que cette crise permettra d’éclaircir une autre ambiguïté que nous dénoncions : d’une part l’écologiste politique qui déclare que le mot « norme » est devenu un gros mot alors qu’« il protège la santé » et d'autre part, le monde paysan travailleur producteur confronté à la réalité d’une terre abîmée par une agriculture chimique productiviste et des normes irrationnelles.

 

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12 octobre 2023 4 12 /10 /octobre /2023 16:33
L'EUROPE DE 2023...PEUT MIEUX FAIRE !

L'EUROPE DE 2023...PEUT MIEUX FAIRE !

 

 

 

 

MAIS QUE FAIT DONC L’UNION EUROPÉENNE ? QU’ATTEND-ELLE ?

 

Allemagne, Autriche, Belgique, Bulgarie, Chypre, Croatie, Danemark, Espagne, Estonie, Finlande, France, Grèce, Hongrie, Irlande, Italie, Lituanie, Lettonie, Luxembourg, Malte, Pays-Bas, Pologne, Portugal, République tchèque, Roumanie, Royaume-Uni, Slovaquie, Slovénie, Suède.

 

Tous les jours les informations nous rappellent que la guerre est à nos portes et que la bêtise humaine n’a pas de limites ; elle fait couler le sang des innocents et peut prive les vivants de l’essentiel.

Le sang : Israël, Gaza ; l’Ukraine, l’Azerbaïdjan, l’Arménie, l’Afrique ...le sang coule.

L’essentiel pour vivre : le gaz naturel russe, le pétrole...les carburants ne coulent plus, une denrée vitale en pleine évolution qui permet tous les chantages

 

L’EUROPE : 448 millions d’habitants

Les ÉTATS-UNIS : 332 millions d’habitants

La RUSSIE : 143 millions d’habitants

La CHINE : 1,4 milliard d’habitants

L’INDE : 1,4 milliard d’habitants

 

En fin de compte, vu ces chiffres ce n’est pas le nombre d’habitants qui compte mais c’est la qualité de la civilisation qui peut et doit l’emporter. L’EUROPE UNIE est plus forte, plus solide, en théorie, plus riche qu’une CHINE disparate, meurtrière, idéologiquement sans avenir, que les ÉTATS-UNIS certes riche d’un dollar incertain qui profite encore des grandes faiblesses et de l’impuissance européennes.

 

LA VRAIE RICHESSE : UNE EUROPE DÉMOCRATIQUE ET MULTI-CULTURELLE MAIS MAL GÉRÉE, IMPUISSANTE, AUTO-MUTILANTE

Or, la civilisation la plus solide, la plus inventive, la plus en devenir, la plus enviée,c’est la civilisation européenne ...mais c’est celle qui n’existe pas encore.

Cette civilisation n’avance pas faute d’âme et de volontés. Elle mène des combats internes d’un autre âge et laisse filer les opportunités de s’établir et grandir sans s’imposer. : la force tranquille.

 

D’abord en instaurant en son sein la solidarité entre les pays dits riches et les pays moins riches, grands pays au passé glorieux et au pouvoir d’achat élevé et pays moins gâtés, en facilitant les échanges, en transférant les technologies dans un espace commun en s’accueillant comme cela se fait sur le terrain chaque jour pour les ukrainiens, les arméniens chassés de leur pays...

Après l’échec de la tentative du Président MACRON lors de sa Présidence qui était : « Relancer une Europe ambitieuse, qui investit et qui protège et dont la vitalité démocratique et le goût pour l’avenir seront retrouvés. » Cela veut-il dire que la dynamique européenne est en panne ?

Il faut et il suffirait d’appliquer ce programme qui demeure en 2023 totalement à l’ordre du jour...

Or, aucun leader européen d’aujourd’hui n’est capable de défendre des idées et un mouvement pour une Europe forte ; incapable de créer une force de garde-frontières, une collaboration productive pour une Armée intégrée avec un matériel moderne qui assume son indépendance et la paix en son sein et à l’extérieur qui puisse avoir une une stratégie.

 

PRÉPARONS DEMAIN LES ÉLECTIONS EUROPÉENNES DE JUIN 2024 : POUR UNE EUROPE FORTE ET AIMÉE PAR LES EUROPÉENS EUX-MÊMES

Aujourd’hui l’Europe manque d’âme et de volonté de faire. Elle n’a ni stratégie en conséquence aucune tactique. Elle reste surprise par les événements, divisée, sur tous les sujets. Elle subit les événements, elle vit au pays des abonnés absents.

Elle ne croit pas en elle.

Nous pouvions l'attendre sur les thèmes fédérateurs comme L'ÉCOLOGIE, L'UKRAINE, L'AFRIQUE, L'IMMIGRATION, LE NUCLÉAIRE,  LE TERRORISME...

Aujourd’hui, nous ne voyons rien de concret et sérieux venir alors que s'étalent au contraire les aspects négatifs d’une Union Européenne en construction : des fonctionnaires qui fonctionnent maladroitement, des divergences sur l'Ukraine

Elle ne voit même pas qu’elle règle des détails et oublie l’essentiel : celui d’exister et d’acquérir la voix qui lui permette d’exister et d’être crédible, et d’agir.

C’est une critique facile.

Mais certes si la critique est aisée, l’art est difficile : nombre de jeunes savent déjà pourtant ce que l’Europe peut apporter.

Voyez ces dizaines de milliers de jeunes dont les Compagnons du devoir qui parcourent l’Europe pour se former, s’informer...

Si vous saviez ainsi tout le positif du programme européen ERASMUS qui ouvre surtout aux jeunes l’espace européen...cet investissement européen insoupçonné fait concrètement éclater dans leur tête ce qui reste de frontières internes de l’Europe, les difficultés linguistiques, les différences...Cette jeunesse attend une Europe vraie et forte que les plus anciens ont tant de difficultés à imposer...avec le consentement de sa jeunesse.

Nous avons tous besoin d'une Europe forte et solide avec cette notion de solidarité qui en fera un continent  de paix qui pèsera sur le monde. 

 

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10 octobre 2023 2 10 /10 /octobre /2023 09:44
RENDEZ UNE PETITE VISITE DANS VOTRE MAIRIE HÔTEL DE VILLE OÙ LE DOSSIER EST CONSULTABLE

RENDEZ UNE PETITE VISITE DANS VOTRE MAIRIE HÔTEL DE VILLE OÙ LE DOSSIER EST CONSULTABLE

 

 

 

 

TERRITOIRE DES SABLES D’OLONNE : PARIS NE S’EST PAS FAIT EN UN JOUR !...LE NOUVEAU LES SABLES D’OLONNE...AUSSI

 

Tout citoyen intéressé par la vie, le devenir de sa ville « devrait » pouvoir prendre connaissance de « son » futur Schéma de Cohérence Territorial SCOT : le dessin d’un autre Vivre Ensemble aux Sables d’Olonne .

La fusion des 3 communes Château d’Olonne, Olonne-sur-Mer et Les Sables d’Olonne et la création des Sables d’Olonne Agglomération ont bouleversé le paysage administratif du Pays des Olonnes.

Ces deux événements « administratifs » ont aussi contraint élus et population à repenser leur mode de vie pour envisager le vivre ensemble sur un territoire comprenant une population de 54 000 habitants avec des services publics communs.

Ainsi, se dessine petit à petit le nouveau visage du territoire des Sables d’Olonne.

 

LES SABLES D’OLONNE : LA RÉVOLUTION CULTURELLE !

Depuis 4 ans la modification des structures administratives à laquelle il faut ajouter les obligations qui tombent depuis PARIS comme les normes environnementales nouvelles ont eu l’effet d’un tsunami auquel le citoyen a du mal parfois à survivre...le changement n'est pas la tasse de thé du citoyen qui subit !

Pas seulement, le citoyen mais même les élus pourtant avisés et volontaires et les personnels municipaux doivent subir la dure loi du changement : 3 mairies en une seule dans des locaux distants les uns des autres, des services fusionnés et mutualisés...la vie au « grand et nouveau Les Sables d’Olonne » n’a rien d’un long fleuve tranquille pâr les temps qui courent.

Nous avions toujours dit que fusion et agglomération ne seraient pas sur le plan organisationnel des opérations de tout repos : il ne s’agit pas simplement d’un "changer les poteaux indicateurs d’entrée et de sortie de ville" mais il faut tout, tout revoir, tout repenser !

Il est temps de saluer tous les efforts qui sont faits pour que les services publics locaux assument cette mutation dont la cueillette des fruits ne sera possible que dans quelques années.

Il faut donc très sincèrement remercier, élus et personnels des collectivités qui se plient à ces contraintes dures mais passagères et nécessaires pour rebâtir un avenir, excuser les dérapages inhérents à de tels chamboulements. Il faut supplier Sainte Patience si tout n'arrive pas à se résoudre en un claquement de doigt

Quand on sème, on ne récolte souvent que l’année suivante ! Et quand on plante un arbuste fruitier....

Ainsi, ce n’est pas aujourd’hui qu’il faut s’endormir ?

En effet, la longue marche de la définition du SCoT s’achève et les citoyens sont appelés à donner leur avis sur le nouveau visage que va prendre l’urbanisation au Pays des Olonnes.

Il faut se mobiliser même si la tâche est rude (un petit tour dans une mairie annexe !) pour ne pas avoir à exprimer dans quelques années ses regrets de ne pas avoir participé à l’élaboration du SCoT 4 lettres qui ne signifient pas grand-chose mais qui cachent une certaine révolution au niveau des Sables d’Olonne.

Un regret : qu’il n’y ait pas une synthèse de l’énorme dossier SCoT, le SCoT du territoire sablais nouveau, ce n’est pas un truc d’élus, c’est l’affaire de toute la population/

Répondons tous à l’enquête publique SCOT LES SABLES D’OLONNE !

 

COMMUNIQUÉ

 

Enquête publique relative au Schéma de Cohérence Territorial (SCoT)

Le schéma de cohérence territorial sera mis à enquête publique du lundi 9 octobre au vendredi 10 novembre 2023.

Le SCOT est un document de planification stratégique qui fixe le projet territorial de l’agglomération à l’horizon 2040. Il formule les grandes orientations dans les domaines liés à l’aménagement du territoire (transition écologique et climatique, mobilités, habitat, urbanisme, développement économique et commerce).

Pendant toute la durée de l'enquête, le dossier sera consultable :

  • en version papier en mairie des Sables d'Olonne, en mairie annexe de Château d'Olonne et d'Olonne sur Mer, en mairie de Sainte-Foy, en mairie de Saint-Mathurin, en mairie de l'Ile d'Olonne et en mairie de Vairé aux jours et heures d'ouvertures habituels
  • en format informatique sur le site internet : https://www.registre-dematerialise.fr/4886
  • sur un poste informatique à l'hôtel de ville des Sables d'Olonne.

Pendant toute la durée de l'enquête publique, le public pourra consigner ces observations et propositions :

  • sur les registres papiers d'enquête publique, établis sur feuillets non mobiles, côtés et paraphés par le commissaire enquêteur mis à dispositions aux jours et heures habituels, aux lieux de consultation précisés à l’article 6.1 ;
  • par voie postale à l’adresse suivante en précisant la mention « enquête publique relative au projet de SCOT » et « à l’attention du commissaire enquêteur » : Les Sables d’Olonne Agglomération -  21 Place du Poilu de France - 85100 Les Sables d’Olonne.
  • par voie de courriel : enquete-publique-4886@registre-dematerialise.fr
  • par voie électronique sur le site internet comportant un registre dématérialisé disponible à l’adresse suivante : https://www.registre-dematerialise.fr/4886

Les jours et horaires de permanences du commissaire enquêteur sont précisés dans l'avis et l'arrêté d'enquête publique ci-après.

Pour toute information complémentaire :

 

 

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22 septembre 2023 5 22 /09 /septembre /2023 18:43
PAUSE DE BÉNÉVOLES QUI VONT NETTOYER UNE PLAGE...SI ON EN PARLAIT  ?

PAUSE DE BÉNÉVOLES QUI VONT NETTOYER UNE PLAGE...SI ON EN PARLAIT ?

 

 

 

 

 

Dans ce mot de mauvaise humeur nous espérons nous joindre à tous ceux qui espèrent encore  en un avenir meilleur en faisant comprendre aux médias et à nos dirigeants que les français en ont assez.

 MARRE DES FAUSSES NOUVELLES,

 MARRE D’UN GAUCHISME INSTALLÉ DANS PRESQUE TOUS LES MÉDIAS QUI NE SAVENT QUE DÉTRUIRE NOTRE CIVILISATION,

 MARRE DES PROMESSES NON TENUES,

 MARRE D’UN ÉCOLOGISME SECTAIRE DONT L’IDÉOLOGIE VEUT NOUS FAIRE REVENIR À L’ÂGE DE LA PIERRE,

MARRE D’UN PESSIMISME DÉCONSTRUCTEUR ...

 

EXEMPLE DE FAUSSE NOUVELLE : LA SÉCHERESSES EN VENDÉE EN 2023

LA SÉCHERESSE ? 32 mm d’eau sur les Sables d’Olonne la nuit d’avant-hier !...et 10 de plus hier !

Reprenons la presse en juin 2023 : «la sécheresse en Vendée : il est interdit... »  a écrit le Préfet  : Que savait donc ce haut fonctionnaire de ce que serait l’été 2023 ? et pourtant la presse a glosé là-dessus...d’une mesure préventive, de précaution, de rappel au bon sens il a été fait une prédiction de catastrophe ! qui s’avère fausse !

Hier, dernier jour de l’été, les retenues d’eau en Vendée ont un niveau de remplissage des retenues, au 17 septembre, qui se maintient à 50,3% .

Depuis, il est donc tombé aux Sables d’Olonne depuis avant-hier 42 millimètres d’eau...et il faut savoir qu’une pluie de 5 millimètres correspond à un bon arrosage !

Non, messieurs les prévisionnistes et vous les médias imprudents, 2023 ne sera pas l’année de sécheresse que les catastrophistes professionnels nous avaient annoncée...ne nous inquiétons pas ces mêmes prévisionnistes à 4 sous n’iront se répandre pour s’excuser d’avoir propagé de fausses nouvelles ! qui ont fait du mal à l’économie locale, au moral du citoyen...

 

GASPILLER NON !

Dans ce propos, nous ne voulons pas inciter au gaspillage : au contraire, il faut que tous, nous apprenions à économiser nos richesses et à mieux les gérer. C’est tout !

Mais il ne faut pas qu’on se moque du citoyen : GASPILLER, c’est, par exemple, créer des « bassines » de plusieurs hectares avec 60 centimètres d’eau éventuellement prélevée dans les nappes phréatiques...on ne fait pas mieux pour que cette eau puisse s’évaporer avant et pendant l'été. De plus, ces bassines pour favoriser une irrigation irraisonnée sont financées avec l’argent public prélevé sur notre facture d’eau et sur nos impôts pour favoriser quelques agriculteurs adhérents de la FNSEA ! qui s'approprient ainsi un bien commun nommé EAU !

 

ÉDUQUER : OUI !

Nous voudrions dénoncer avec force, même si nos moyens sont limités, que, comme la majorité de français silencieux, nous en avons marre...

 DES ALARMISTES PROFESSIONNELS, DES AYATOLLAHS DE LA CLIMATOLOGIE, DES AUTORITARISMES DES ÉCOLOS À LA PETITE SEMAINE, DES PRÉVISIONNISTES DE PACOTILLE, DES PSEUDO SPÉCIALISTES...

Il faut savoir garder raison :

OUI, À UNE LUTTE COMMUNE, CONSENTIE, MESURÉE CONTRE LE RÉCHAUFFEMENT CLIMATIQUE,

OUI, À L’ÉDUCATION AUX BONS GESTES QUOTIDIENS COMME LE TRI DES DÉCHETS,

OUI, AUX ÉCONOMIES QUOTIDIENNES D’ÉNERGIES DE CHAQUE CITOYEN,

OUI..À DES EFFORTS COLLECTIFS....

 

IL Y A BIEN D’AUTRES INFORMATIONS QUI MÉRITERAIENT D’ATTIRER L’ATTENTION DU LECTEUR, DU SPECTATEUR...ET DE TOUS LES PUBLICS QUI S’EN SONT DÉTOURNÉS PAR DÉPIT PRÉFÉRANT L’IGNORANCE À LA TROMPERIE

Ainsi,

Parlons plutôt des 9 millions de personnes vivant en France en dessous du seuil de pauvreté, des moyens à mobiliser pour leur venir en aide et des actions des milliers de bénévoles,

Parlons plutôt des guerres et pas seulement de celle d’UKRAINE avec son lot quotidien de morts et de blessés mais de toutes celles qui se déroulent en Afrique, en Amérique Centrale et du Sud, en Arménie...avec leurs lots de misères, de désespoirs,

Parlons plutôt du sort à réserver aux 70 000 condamnés dans nos prisons et des moyens que nous devons tous mettre en œuvre pour les aider à vivre humainement et si possible à se réinsérer,

Parlons plutôt de l’effort collectif que nous devons faire pour les 11 % des personnes de plus de 15 ans se trouvent en situation d’isolement relationnel et particulièrement nos « anciens » trop souvent abandonnés par les leurs,

Parlons plutôt des serviteurs de l’État et des collectivités : policiers, éducateurs, personnels soignants, militaires français perdus au Niger oubliés (?)...qui attendent non pas des critiques mais de simples gestes de reconnaissance.

...Cette parution prépare ainsi celle que nous devons faire pour tenter d’expliquer pourquoi les français ne croient plus les informations diffusées par leurs médias que pourtant, sans le savoir, ils financent...le métier de journaliste et sa déontologie ne sont plus ce qu’ils furent ...mais ce n’est pas une raison pour « balancer » des informations incontrôlées, pessimistes, ...du n’importe quoi !

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10 septembre 2023 7 10 /09 /septembre /2023 19:07
EDF A EU DE GRANDS PATRONS MAIS LA POLITIQUE L'A TUÉE

EDF A EU DE GRANDS PATRONS MAIS LA POLITIQUE L'A TUÉE

 

 

 

HOMMAGE À UN GRAND COMMIS DE L’ÉTAT : MARCEL BOITEUX

 

Marcel BOITEUX s’est éteint à 101 ans mais il nous laisse la lumière. Merci à ce visionnaire, grand et brillant commis de l’État, merci à sa ténacité.

Il a été de 1967 à 1987 à la tête de l’EDF. Réagissant à l’embargo pétrolier de l’OPEP en 1973 il a lancé le plan nucléaire français, vaste programme qu’il a su imposer puis défendre contre vents et marées.

En 2022, l’histoire lui a donné (hélas ? ) raison...la France vivait sous la menace de coupures d’électricité, peur d’un hiver réfrigérant avec des coupures d’électricité.

Cette peur ne l'oublions pas demeure en 2023 !

 

LE SABORDAGE DE LA FILIÈRE NUCLÉAIRE FRANÇAISE : L’ŒUVRE DES ÉCOLOGISTES ET DES POLITIQUES UNIS POUR METTRE À BAS UN FLEURON FRANÇAIS

Durant son règne chez EDF et après celui-ci, Marcel BOITEUX a dû faire face à la coalition aussi hétéroclite qu’irresponsable de personnalités comme François MITTERRAND, Ségolène ROYAL, et après Emmanuel MACRON... à la traîne d’écologistes qui ne représentent rien si ce n’est des voix éphémères  aux élections ...

Ces politiques ont suivi bêtement le courant gaucho écologiste, lobby qui est soutenu par les allemands et les américains qui ont réussi à casser l’essor de la filière nucléaire française et en 2023...on en est à la relance d’un plan nucléaire ! Que de temps et de milliards d’euros perdus pour la France.

Sous Marcel BOITEUX, EDF rendait la France énergétiquement indépendante et même exportatrice d’électricité...en 2022/2023 il faut relancer le nucléaire, prolonger la durée de vie des centrales nucléaires existantes et le comble du déshonneur pour EDF : remettre en route les vieilles centrales fonctionnant au gaz et au charbon : les solutions les plus polluantes !

Marcel BOITEUX a dû ressentir comme tous les français l’humiliant « démantèlement », sabordage  de ce qui aurait permis à la France d’avoir non seulement le leadership sur la filière et sur la recherche dans le domaine mais aussi mais celui de l’Institution EDF menacée par l’Europe aussi de démantèlement !

 

UN OUBLI À RÉPARER : MERCI MARCEL BOITEUX !

 

Oui, nous aussi avions un peu oublié Marcel BOITEUX retraité. Nous aurions dû le citer dans notre parution

https://www.olonnes.com/2023/08/l-obsession-allemande-de-detruire-edf-avec-l-internationale-des-ecolos.htmlavions

Nous aurions tant aimé que la France lui rende l’hommage auquel il aurait eu droit...La France dit merci à MARCEL BOITEUX.

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30 août 2023 3 30 /08 /août /2023 19:06
EDF,  UNE PERLE FRANÇAISE VICTIME DE L'ALLEMAGNE ET DES ÉCOLOS

EDF, UNE PERLE FRANÇAISE VICTIME DE L'ALLEMAGNE ET DES ÉCOLOS

 

 

 

 

L'ANCIEN PATRON D'EDF HENRI PROGLIO NOUS LIVRE SA TERRIBLE ET CONSTERNANTE ANALYSE ET SON VÉCU DE LA MISE À MORT D'EDF

 

 

 

 

Extrait du Site  "La lettre patriote" du 28 08 2023

L'Objectif Français avec EDF entreprise nationale:

HYDROLOGIQUE + NUCLÉAIRE = INDÉPENDANCE ÉNERGÉTIQUE DE LA FRANCE ET PROTECTION DE L'ENVIRONNEMENT

 

HENRI PROGLIO  (https://fr.wikipedia.org/wiki/Henri_Proglio)

est intervenu au séminaire de la fondation Res Publica, pour évoquer la destruction planifiée d’EDF. Voici les meilleurs extraits de son intervention. Lisez, c’est dramatique.

"La destruction d’EDF, drame absolu, a été structurée, voulue et obtenue."

 

 

« La destruction d’EDF, drame absolu, a été structurée, voulue et obtenue.

(…)

La France a voulu son indépendance énergétique, l’a construite et l’a accompagnée à la fois industriellement et politiquement pendant soixante-dix ans.

En 1946 la France, dans un état difficile, pour ne pas dire plus, était dotée d’un vrai gouvernement – cela arrive de temps en temps par les hasards de l’Histoire – à l’époque gaulliste et communiste. Constat fut fait que ce pays qui avait tellement de défis à remporter se devait de mettre parmi les priorités le sujet de l’énergie. La France n’avait pas beaucoup de ressources propres, pratiquement pas de gaz, pas de pétrole, beaucoup moins de charbon que ses voisins. Elle était donc presque complètement dépendante de ses importations, chose qui n’avait pas échappé à la pertinence des politiques de l’époque. Si nous voulons construire un avenir pour ce pays, lui donner un atout, il faut résoudre ce problème, s’étaient-ils dit.

Ils s’étaient lancé trois défis : le défi de l’indépendance du pays en matière d’électricité, le défi de la compétitivité du territoire et le défi – communiste – de la construction d’un service public de l’électricité fondé sur des principes simples : l’accès de tous à ce service public, quels que soient la classe sociale et le lieu de résidence, au même prix et avec la même qualité de service.

(…)

Un peu plus de cinquante ans plus tard, au début du XXIème siècle, la France était exportatrice d’électricité, l’électricité française était deux fois moins chère que l’électricité allemande (et environ deux fois moins chère que la moyenne européenne) et le contrat de service public français faisait figure de réussite exemplaire dans le monde entier.

Enfin nous avions remporté un défi auquel nous n’étions pas confrontés au début de la période, celui des émissions de gaz à effet de serre. Si la France est vertueuse dans ce domaine, c’est parce qu’elle produit de l’électricité pratiquement sans émissions. Cela grâce au pari pris à l’époque qui reposait sur le choix technologique de l’hydraulique et du nucléaire. La France avait osé se lancer dans cette voie, avec les difficultés considérables que cela représentait, notamment des investissements colossaux réalisés sur une longue durée car ces installations (barrages, réseaux) s’amortissent sur près d’un siècle. Et nous constatons aujourd’hui que les centrales elles-mêmes peuvent dépasser les trente ans d’origine et les quarante ans actuels.

Ces choix avaient été compliqués.

En matière d’hydraulique il avait fallu faire des investissements lourds, à l’époque sans trop de difficultés, mais aussi surmonter les embûches liées à la nécessité d’engloutir des villages entiers. Tout avait été transféré, y compris les cimetières, mais il subsistait évidemment des réticences et la nostalgie des personnes qui voyaient disparaître leurs souvenirs de jeunesse. Toutefois les « écolos » étaient moins puissants à l’époque qu’aujourd’hui.

(…)

Il faut rendre hommage à tous les grands ingénieurs de cette tradition industrielle d’avoir réussi ce défi et aux politiques de l’avoir accompagné sans faillir, au-delà de toutes les turbulences du monde politique et de toutes les fluctuations des élections. On rappellera quand même que François Mitterrand qui, lors de sa campagne électorale de 1981, s’était engagé à arrêter le nucléaire, a construit sur ses deux mandats plus de centrales qu’il ne s’en est construit avant et même après. L’équipement a été continu, rendons-lui cet hommage.

Ces choix ont été réalisés. Donc au début du XXIème siècle la France a un atout considérable. Mais le monde qui nous entoure bouge. C’est à cette époque que l’on commence à parler de « tournant énergétique », que l’Allemagne se met à zigzaguer et aspire à une Energiewende. Les Allemands avaient en effet de quoi se préoccuper car leur électricité était essentiellement à base de charbon et surtout de lignite, qui est bien pire que le charbon (et auquel ils retournent actuellement d’ailleurs). En matière d’émissions de gaz à effet de serre, il n’y a pas mieux ! L’Allemagne a donc engagé des sommes gigantesques dans le renouvelable. À ce jour l’Allemagne a investi 600 milliards d’euros dans le renouvelable sur les 1000 milliards d’euros investis par l’ensemble des pays européens. 600 milliards d’euros qui ne servent à rien, qui ont fait exploser les deux grands électriciens : E.ON dans le Nord et RWE dans la région de la Ruhr. Au bord du dépôt de bilan, ces deux électriciens ont été sauvés par la République fédérale.

(…)

Les Allemands ne pouvaient pas supporter l’idée de garder à leur porte un pays, un concurrent, qui disposait d’un atout compétitif tel qu’EDF. Depuis vingt-cinq ou trente ans, l’obsession allemande est de détruire EDF. Ils y ont réussi.

Je n’en veux pas aux Allemands, ils ont défendu les intérêts allemands. J’en veux plus aux Français de ne pas avoir défendu la France.

Voilà le constat : nous étions à l’optimum et nous avons aujourd’hui plus qu’abîmé, détruit l’un des atouts majeurs que gardait notre pays dans le domaine de l’industrie et celui du service public.

(…)

quand j’ai pris les rênes d’EDF en 2009 tout le monde considérait, à juste titre, qu’EDF était le chef de file du nucléaire français.

Cela malgré les aboiements à la porte de ce qu’était devenue Areva.  

Areva a résulté du rapprochement entre les deux bouts de la chaîne, l’industrie et le retraitement. Et par ambition, folie ou vanité, elle est venue concurrencer EDF dans la maîtrise du système. Tout a à peu près tenu jusqu’à quelques événements qui ont progressivement acté la destruction du système, commencée au moment du gouvernement Jospin avec l’arrêt du Superphénix et l’hystérie de Mme Voynet. En effet les « roses » avaient besoin pour gouverner de l’appui d’un groupuscule qui n’avait comme vecteur de réflexion que l’anti-nucléaire. Et peu à peu on a multiplié les systèmes qui ont progressivement cassé la logique. Je cite simplement la contribution au service public de l’électricité (CSPE), mise en place dès 2003, une taxe énergétique ajoutée directement sur les factures d’électricité des consommateurs d’électricité français. Je me suis battu pour me faire rembourser la CSPE par le gouvernement français. Destinée en principe à la modernisation de l’outil, la CSPE sert en réalité à subventionner les énergies renouvelables : aujourd’hui, 80 % à 90 % de la CSPE part à destination des subventions pour le renouvelable. Le montant, environ 2 milliards par an collectés par EDF sur les factures des abonnés au titre de la CSPE, était ensuite reversé par EDF à l’État qui le distribuait aux heureux bénéficiaires. Et l’État oubliait de rembourser EDF. Je me souviens avoir eu à ce titre plusieurs fonds de roulement augmentés de 2 milliards par an. Quand cela a atteint 6 milliards j’ai décidé d’arrêter de payer l’État. Ce fut un combat acharné qui détournait évidemment des sujets essentiels. 

En 2010, sous la pression de Bruxelles, inspirée par qui on sait, la loi NOME (Nouvelle organisation du marché de l’électricité) a été votée alors que la droite était au gouvernement. La doctrine européenne repose sur un dieu, un veau d’or : la concurrence, le bonheur des peuples par la concurrence. « La liberté par le travail », proclamait-on en des temps tragiques, aujourd’hui, c’est le bonheur par la concurrence … tant il est évident que le monopole fait le malheur des populations ! 

(…)

J’ai assisté à ce spectacle, je me suis débattu, j’ai fait part de mon indignation au gouvernement. « La concurrence ! La concurrence ! » fut la seule réponse que j’obtins. De concurrence il n’y en a pas, il n’y a que nous qui produisons. Les autres vendent notre production à nos clients. « La concurrence va faire baisser les prix ! ». Non, cela ne va pas faire baisser les prix. 

Nous avons donc vendu à nos concurrents. On voulait m’imposer 36 euros le mégawatt/heure. Au bout d’un combat homérique j’ai arraché 42 euros, sous les hurlements des concurrents qui n’existaient pas. Le prix de revient (coût complet, y compris les provisions pour démantèlement, renouvellement, etc.) tourne aujourd’hui avec le parc nucléaire existant autour de 60 ou 65 euros. Pourquoi les 36 euros ? C’était le coût sec, le coût direct de production sans aucune prise en compte des provisions pour démantèlement, renouvellement, etc.

(…)

Quand vous assistez à tout ça il y a des moments où vous vous posez des questions en tant que patriote et en tant que citoyen mais vous vous battez quand même. C’est une drogue. S’ajoutaient à cela les attaques de l’ex-Areva. Ils avaient fait faillite entre-temps après avoir pourri le système. Mais pour éviter d’annoncer la faillite on avait fait acheter par EDF un outil industriel qu’elle ne sait pas gérer parce que ce n’est pas son métier. Ainsi va le monde.

Ça c’est pour le nucléaire. 

Le summum n’était pas encore atteint.

En 2012, parmi les candidats à la candidature socialistes figure mon ami Strauss Kahn, finalement empêché pour des raisons non professionnelles. Un certain François est alors choisi comme candidat PS et envoie l’incomparable Michel Sapin pour négocier l’accord PS-EÉLV. Ce grand homme (n’oubliez jamais son nom !) et Jean-Vincent Placé, le conseiller politique de la secrétaire nationale, se réunissent nuitamment, comme c’est la coutume. à 2 heures du matin Placé appelle en catastrophe Cécile Duflot : « Nous voulions demander l’arrêt de deux réacteurs nucléaires, les socialistes nous en proposent 24 ! » Il n’en revenait pas. Et, au petit matin blême sort le programme commun où figure l’arrêt de 24 réacteurs nucléaires. Quand vous êtes patron d’EDF vous n’avez pas le droit d’intervenir dans une campagne politique mais vous avez derrière vous 200 000 personnes qui attendent au moins une réaction de votre part à défaut de pouvoir intervenir, j’accepte une interview du quotidien Le Parisien. C’était la seule information du jour. « Ce n’est pas possible, on ne peut pas tuer le nucléaire, un atout formidable de la France, un million d’emplois : 250 000 emplois directs, 230 000 chez les sous-traitants et 500 000 chez les « électro-intensifs », ces entreprises qui ont choisi la France parce que nous avons l’électricité la plus compétitive ! ». Hurlements du candidat qui déclare dans une interview au Point : « Si je suis élu, les deux premiers dont je couperai la tête seront Squarcini et Proglio » (Squarcini est passé à la trappe, je suis resté). Réalisant quand même qu’il était allé trop loin, il appelle un de ses amis : « 24 c’est peut-être un peu beaucoup. Nous allons rectifier le tir. Quelle est la plus vieille centrale ? ». Fessenheim, lui répond son interlocuteur après avoir consulté internet. « Eh bien nous allons fermer Fessenheim ! ». Mais celui qui vient de consulter internet ne sait pas que l’on vient d’investir 1,5 milliard pour rénover Fessenheim, la centrale considérée comme la plus sûre et la plus moderne par l’ASN.

Là on arrive à un point de sidération.

Sans véritable débat, il est décidé, au doigt mouillé, comme l’ai dit à l’Assemblée nationale – que la part du nucléaire doit baisser à 50 %. Nous étions alors à 73 % ou 75 % … 50 % c’était un chiffre rond. La part du nucléaire fixée à 50 % vient de là. Évidemment la question de la provenance des autres 50 % n’a effleuré personne.

Dès ce moment-là le nucléaire a été condamné. 

(…)

Mais il fallait un peu plus étrangler la bête.

Il est décidé qu’EDF n’a plus le droit de gérer les réseaux qui lui appartiennent. RTE, le transporteur mais aussi un système d’optimisation, devient indépendant. Or qui dit indépendant dit déboussolé. Ce n’est pas une autorité, c’est une mission qui fait partie intégrante d’un système. RTE étant devenue indépendante EDF doit reconstituer sa capacité d’optimisation du système électrique hors RTE.

Comme la gangrène, cela s’est étendu aux réseaux de distribution. EDF n’a plus le droit de gérer les réseaux de distribution donc n’a plus accès aux clients. On a fait d’EDF un fournisseur indépendant d’énergie comme on en trouve dans les pays libéraux.

Ma fascination pour l’application scientifique de cette destruction massive n’a pas cessé. On a fracassé ce qui était le système de référence.

Mais on se réjouit : Nous allons construire des éoliennes en mer, c’est formidable ! De plus en plus loin des côtes pour qu’on ne les voie pas. Aujourd’hui c’est 12 kilomètres, bientôt ce sera 32 et dans quelques temps, quand les pêcheurs auront protesté, ce sera 50 kilomètres. Il faudra donc qu’elles soient flottantes car on ne pourra plus les ancrer. Cela devient totalement ruineux, sans parler des risques de tempêtes. Les éoliennes terrestres coûtent moins cher mais on a compris que les gens n’en veulent plus. Ils les saboteront s’il le faut, comme les portiques sur les autoroutes … je n’ai pas trop de craintes pour les éoliennes terrestres, le peuple s’en chargera. 

 

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