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8 septembre 2023 5 08 /09 /septembre /2023 19:54
UN CENTRE D'ACCUEIL À NANTES

UN CENTRE D'ACCUEIL À NANTES

 

 

 

L’ACCUEIL DES MIGRANTS EN FRANCE

 

Nous voulons affirmer haut et fort qu’il y a des solutions humainement acceptables pour réguler l’immigration en France qui sera toujours une terre d’accueil : un besoin et une réalité.

Personne n’a osé le dire depuis plus de 50 ans : le laxisme de nos dirigeants et la pression de la pensée gauchiste dominante et autres extrémistes que regrette aujourd’hui, par exemple, quelqu’un comme l’ancien Premier Ministre Lionel JOSPIN, nous a conduits aux émeutes de juin 2023.

Le constat, en 2023, est qu’il totalement inadmissible de laisser des quartiers se vider de leurs habitants pour laisser la place à une autre « civilisation » qui n’est pas Française dans ces banlieues comme celles des 92, 93, 94…dans les banlieues de grandes villes comme Marseille, Lille, Lyon, Toulouse…maintenant dans les villes moyennes.

La France insouciante et asphyxiée par des idéologies a manqué le rendez-vous qu’elle aurait dû avoir avec la gestion de l’immigration.

 

Il EXISTE DES SOLUTIONS ÉPROUVÉES AUX PROBLÈMES DE L’ACCUEIL DES MIGRANTS

LES MAUVAIS CHASSENT LES BONS

Nous avons une triste pensée pour tous ces enfants et petits-enfants, fils, filles, petits-enfants de harkis intégrés, tunisiens, algériens, marocains, mauritaniens, libanais, afghans, iraniens, turcs…qui vivaient paisiblement réfugiés en France, leur nouvelle patrie, intégrés ou en formation.

Les trublions islamistes et autres extrémistes leur font le pire tort. Ces intrus se sont arrogés le droit de briser le rêve de l’immigré qui a fui l’enfer pour refaire une vie nouvelle avec les siens en France. Et pourtant la France a laissé la situation se dégrader.

Accepter que la racaille tue ce rêve du migrant désirant simplement travailler voire s’intégrer en France est criminel.

La racaille maintenant a assez vécu et prospéré sur le terreau de ceux migrants qui ont l’espoir et veulent s’en sortir, vivre : les mauvais minoritaires ne doivent pas chasser les bons.

Or, la France laxiste a laissé la racaille pourrir la vie des migrants qui ont cru et croient encore en un monde meilleur en venant en France.

Cette racaille quelle que soit son âge, sa condition, sa religion, sa couleur de peau n’a pas de droit de demeurer en France puisqu’elle tue l’espoir de ses propres congénères que la France doit protéger.

 

SOLUTIONS : ISOLONS LA RACAILLE..ENFIN LA LOI SUR L’IMMIGRATION ?

Rouvrons les camps d’accueil, de transit pour immédiatement séparer le bon grain de l’ivraie.

Faisons fi éventuellement de règles juridiques irresponsables que développent des défenseurs de droits larmoyants et déjantés qui aboutissent à priver de droits leurs propres congénères dans le seul but d’imposer leurs lois qui ne sont pas celles de la France.

Nombreux sont ces migrants qui soutenus par des structures associatives aspirent à vivre en paix, à refaire leur vie, à refonder avec leurs proches une famille à l’image encore récente de ces vietnamiens, cambodgiens, laotiens accueillis par les français.

Tous voulaient la paix puisqu’ils ont quitté l’enfer !

Il est donc insupportable de laisser agir au nom de la liberté ces idéologues ennemis de la liberté qu’ils volent à leurs congénères...et aux français.

L’expérience de ces 50 dernières années nous prouve que la France sait accueillir tous ceux qui souhaitent en choisissant la France s’instruire, se former pour une durée limitée ou même s’y installer définitivement.

Par contre, tous ceux qui provoquent les troubles aujourd’hui sont des criminels qui polluent cette France, terre d’accueil.

Il faut donc ne pas hésiter à les éliminer pour laisser l’espoir à leurs congénères bien intentionnés.

Avec les pays qui le veulent il est aussi toujours possible et souvent préférable de faciliter le maintien de candidats à l’immigration dans leurs pays d’origine en leur fournissant les moyens adaptés. La France a trop et surtout très mal donné aux Pays qui maintenant lui crachent dessus.

Les migrations bien gérées sont un enrichissement pour les pays d’accueil.

Le test de la volonté politique de vouloir bien gérer les flux migratoires se présente avec le projet de loi (référendum ?) qui traîne depuis début 2023.

Un mouvement fort au sein de la population française se dessine : le Président de la République doit répondre à cette demande...l’heure n’est plus aux discours mais aux actes.

 

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3 septembre 2023 7 03 /09 /septembre /2023 18:30
2017...en 2023 LES FRA?ÇAIS N'Y CROIENT PLUS

2017...en 2023 LES FRA?ÇAIS N'Y CROIENT PLUS

 

 

 

 

 

 

APPEL AU BON SENS POUR UNE FRANCE NOUVELLE

 

Chaque jour apporte son lot de drames de la décivilisation et le pouvoir politique répond à cette situation par des pantalonnades : des réunions festives d'élus où les EGOs s’étalent sans pudeur, s’invectivent…Droite,  Gauche, Extrémistes, Nupes, Ecolos… Cela n'est pas à la hauteur de l'inquiétude des français, cela n’a plus de sens.

Ce n’est pas avec des partis et autres groupuscules déconsidérés que la Confiance et l’Autorité seront rétablies.

Ce n’est pas avec du vieux que l’on pourra reconstruire du neuf auquel les citoyens croiront.

Les idéologues qui ont conduit les français au bord du gouffre sont disqualifiés. Irrémédiablement. Ils veulent et réussissent encore à  survivre dans une indifférence résignée alors qu’ils n’ont plus aucune crédibilité.

Les Présidentielles de 2027 ? Mais  les citoyens « s’en foutent » !  ils veulent des Services Publics qui retrouvent le chemin de leur mission : offrir le service de qualité pour lequel ils ont été missionnés :

Une Éducation qui éduque, qui recivilise,

Une Justice protectrice des libertés,

La Sécurité : c’est le droit de sortir de chez soi à toute heure sans avoir peur, 

La Sécurité c'est aussi un service de santé et une protection sociale qui retrouvent et puissent exercer leurs fonctions gratifiées  et gratifiantes pour tous les français,

La Sécurité, ce sont aussi des forces de maintien de l'ordre admirées et respectées tant à l'intérieur qu'à l'extérieur,

Des énergies au service de tous.

...

 

LES MOYENS POUR ATTEINDRE CES OBJECTIFS

Ce ne sont pas des mesurettes, des réformettes, de beaux discours qui redonneront à la France son élan pour le renouveau promis en 2017 par Emmanuel MACRON :" bâtir une France nouvelle" ," retrouver notre esprit de conquête".

Cette France Nouvelle n'est jamais née. Ce fut une duperie.

Nous le répétons : la France est un pays qui a une richesse insoupçonnée mais qui, en 2023, est confisquée par un État aussi tentaculaire que dépensier et par des serviteurs aujourd’hui souvent trop indignes des fonctions qui leur sont confiées. 

Soyons logiques : Pourquoi le citoyen payerait-il encore toujours plus des impôts et des centaines de taxes s’il sait que les sommes ainsi collectées seront particulièrement mal dépensées par un État budgétivore, impersonnel et  donc irresponsable ?

Les citoyens rouvriront leurs bas de laine pour bâtir cette France nouvelle à condition  qu'ils puissent avoir à leur tête des chefs avec qui ils signeront le contrat de confiance.

Ce contrat devra comprendre au minimum l'engagement de la réforme de l'État, d'un plan de vraie décentralisation qui est déjà  inscrite dans la Constitution, d'un objectif chiffré de réduction des dépenses publiques.

Recherchons les hommes nouveaux capables de rétablir avec ce contrat la confiance, l’ordre, la justice...et la France mobilisée avec eux se redressera.

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30 août 2023 3 30 /08 /août /2023 19:06
EDF,  UNE PERLE FRANÇAISE VICTIME DE L'ALLEMAGNE ET DES ÉCOLOS

EDF, UNE PERLE FRANÇAISE VICTIME DE L'ALLEMAGNE ET DES ÉCOLOS

 

 

 

 

L'ANCIEN PATRON D'EDF HENRI PROGLIO NOUS LIVRE SA TERRIBLE ET CONSTERNANTE ANALYSE ET SON VÉCU DE LA MISE À MORT D'EDF

 

 

 

 

Extrait du Site  "La lettre patriote" du 28 08 2023

L'Objectif Français avec EDF entreprise nationale:

HYDROLOGIQUE + NUCLÉAIRE = INDÉPENDANCE ÉNERGÉTIQUE DE LA FRANCE ET PROTECTION DE L'ENVIRONNEMENT

 

HENRI PROGLIO  (https://fr.wikipedia.org/wiki/Henri_Proglio)

est intervenu au séminaire de la fondation Res Publica, pour évoquer la destruction planifiée d’EDF. Voici les meilleurs extraits de son intervention. Lisez, c’est dramatique.

"La destruction d’EDF, drame absolu, a été structurée, voulue et obtenue."

 

 

« La destruction d’EDF, drame absolu, a été structurée, voulue et obtenue.

(…)

La France a voulu son indépendance énergétique, l’a construite et l’a accompagnée à la fois industriellement et politiquement pendant soixante-dix ans.

En 1946 la France, dans un état difficile, pour ne pas dire plus, était dotée d’un vrai gouvernement – cela arrive de temps en temps par les hasards de l’Histoire – à l’époque gaulliste et communiste. Constat fut fait que ce pays qui avait tellement de défis à remporter se devait de mettre parmi les priorités le sujet de l’énergie. La France n’avait pas beaucoup de ressources propres, pratiquement pas de gaz, pas de pétrole, beaucoup moins de charbon que ses voisins. Elle était donc presque complètement dépendante de ses importations, chose qui n’avait pas échappé à la pertinence des politiques de l’époque. Si nous voulons construire un avenir pour ce pays, lui donner un atout, il faut résoudre ce problème, s’étaient-ils dit.

Ils s’étaient lancé trois défis : le défi de l’indépendance du pays en matière d’électricité, le défi de la compétitivité du territoire et le défi – communiste – de la construction d’un service public de l’électricité fondé sur des principes simples : l’accès de tous à ce service public, quels que soient la classe sociale et le lieu de résidence, au même prix et avec la même qualité de service.

(…)

Un peu plus de cinquante ans plus tard, au début du XXIème siècle, la France était exportatrice d’électricité, l’électricité française était deux fois moins chère que l’électricité allemande (et environ deux fois moins chère que la moyenne européenne) et le contrat de service public français faisait figure de réussite exemplaire dans le monde entier.

Enfin nous avions remporté un défi auquel nous n’étions pas confrontés au début de la période, celui des émissions de gaz à effet de serre. Si la France est vertueuse dans ce domaine, c’est parce qu’elle produit de l’électricité pratiquement sans émissions. Cela grâce au pari pris à l’époque qui reposait sur le choix technologique de l’hydraulique et du nucléaire. La France avait osé se lancer dans cette voie, avec les difficultés considérables que cela représentait, notamment des investissements colossaux réalisés sur une longue durée car ces installations (barrages, réseaux) s’amortissent sur près d’un siècle. Et nous constatons aujourd’hui que les centrales elles-mêmes peuvent dépasser les trente ans d’origine et les quarante ans actuels.

Ces choix avaient été compliqués.

En matière d’hydraulique il avait fallu faire des investissements lourds, à l’époque sans trop de difficultés, mais aussi surmonter les embûches liées à la nécessité d’engloutir des villages entiers. Tout avait été transféré, y compris les cimetières, mais il subsistait évidemment des réticences et la nostalgie des personnes qui voyaient disparaître leurs souvenirs de jeunesse. Toutefois les « écolos » étaient moins puissants à l’époque qu’aujourd’hui.

(…)

Il faut rendre hommage à tous les grands ingénieurs de cette tradition industrielle d’avoir réussi ce défi et aux politiques de l’avoir accompagné sans faillir, au-delà de toutes les turbulences du monde politique et de toutes les fluctuations des élections. On rappellera quand même que François Mitterrand qui, lors de sa campagne électorale de 1981, s’était engagé à arrêter le nucléaire, a construit sur ses deux mandats plus de centrales qu’il ne s’en est construit avant et même après. L’équipement a été continu, rendons-lui cet hommage.

Ces choix ont été réalisés. Donc au début du XXIème siècle la France a un atout considérable. Mais le monde qui nous entoure bouge. C’est à cette époque que l’on commence à parler de « tournant énergétique », que l’Allemagne se met à zigzaguer et aspire à une Energiewende. Les Allemands avaient en effet de quoi se préoccuper car leur électricité était essentiellement à base de charbon et surtout de lignite, qui est bien pire que le charbon (et auquel ils retournent actuellement d’ailleurs). En matière d’émissions de gaz à effet de serre, il n’y a pas mieux ! L’Allemagne a donc engagé des sommes gigantesques dans le renouvelable. À ce jour l’Allemagne a investi 600 milliards d’euros dans le renouvelable sur les 1000 milliards d’euros investis par l’ensemble des pays européens. 600 milliards d’euros qui ne servent à rien, qui ont fait exploser les deux grands électriciens : E.ON dans le Nord et RWE dans la région de la Ruhr. Au bord du dépôt de bilan, ces deux électriciens ont été sauvés par la République fédérale.

(…)

Les Allemands ne pouvaient pas supporter l’idée de garder à leur porte un pays, un concurrent, qui disposait d’un atout compétitif tel qu’EDF. Depuis vingt-cinq ou trente ans, l’obsession allemande est de détruire EDF. Ils y ont réussi.

Je n’en veux pas aux Allemands, ils ont défendu les intérêts allemands. J’en veux plus aux Français de ne pas avoir défendu la France.

Voilà le constat : nous étions à l’optimum et nous avons aujourd’hui plus qu’abîmé, détruit l’un des atouts majeurs que gardait notre pays dans le domaine de l’industrie et celui du service public.

(…)

quand j’ai pris les rênes d’EDF en 2009 tout le monde considérait, à juste titre, qu’EDF était le chef de file du nucléaire français.

Cela malgré les aboiements à la porte de ce qu’était devenue Areva.  

Areva a résulté du rapprochement entre les deux bouts de la chaîne, l’industrie et le retraitement. Et par ambition, folie ou vanité, elle est venue concurrencer EDF dans la maîtrise du système. Tout a à peu près tenu jusqu’à quelques événements qui ont progressivement acté la destruction du système, commencée au moment du gouvernement Jospin avec l’arrêt du Superphénix et l’hystérie de Mme Voynet. En effet les « roses » avaient besoin pour gouverner de l’appui d’un groupuscule qui n’avait comme vecteur de réflexion que l’anti-nucléaire. Et peu à peu on a multiplié les systèmes qui ont progressivement cassé la logique. Je cite simplement la contribution au service public de l’électricité (CSPE), mise en place dès 2003, une taxe énergétique ajoutée directement sur les factures d’électricité des consommateurs d’électricité français. Je me suis battu pour me faire rembourser la CSPE par le gouvernement français. Destinée en principe à la modernisation de l’outil, la CSPE sert en réalité à subventionner les énergies renouvelables : aujourd’hui, 80 % à 90 % de la CSPE part à destination des subventions pour le renouvelable. Le montant, environ 2 milliards par an collectés par EDF sur les factures des abonnés au titre de la CSPE, était ensuite reversé par EDF à l’État qui le distribuait aux heureux bénéficiaires. Et l’État oubliait de rembourser EDF. Je me souviens avoir eu à ce titre plusieurs fonds de roulement augmentés de 2 milliards par an. Quand cela a atteint 6 milliards j’ai décidé d’arrêter de payer l’État. Ce fut un combat acharné qui détournait évidemment des sujets essentiels. 

En 2010, sous la pression de Bruxelles, inspirée par qui on sait, la loi NOME (Nouvelle organisation du marché de l’électricité) a été votée alors que la droite était au gouvernement. La doctrine européenne repose sur un dieu, un veau d’or : la concurrence, le bonheur des peuples par la concurrence. « La liberté par le travail », proclamait-on en des temps tragiques, aujourd’hui, c’est le bonheur par la concurrence … tant il est évident que le monopole fait le malheur des populations ! 

(…)

J’ai assisté à ce spectacle, je me suis débattu, j’ai fait part de mon indignation au gouvernement. « La concurrence ! La concurrence ! » fut la seule réponse que j’obtins. De concurrence il n’y en a pas, il n’y a que nous qui produisons. Les autres vendent notre production à nos clients. « La concurrence va faire baisser les prix ! ». Non, cela ne va pas faire baisser les prix. 

Nous avons donc vendu à nos concurrents. On voulait m’imposer 36 euros le mégawatt/heure. Au bout d’un combat homérique j’ai arraché 42 euros, sous les hurlements des concurrents qui n’existaient pas. Le prix de revient (coût complet, y compris les provisions pour démantèlement, renouvellement, etc.) tourne aujourd’hui avec le parc nucléaire existant autour de 60 ou 65 euros. Pourquoi les 36 euros ? C’était le coût sec, le coût direct de production sans aucune prise en compte des provisions pour démantèlement, renouvellement, etc.

(…)

Quand vous assistez à tout ça il y a des moments où vous vous posez des questions en tant que patriote et en tant que citoyen mais vous vous battez quand même. C’est une drogue. S’ajoutaient à cela les attaques de l’ex-Areva. Ils avaient fait faillite entre-temps après avoir pourri le système. Mais pour éviter d’annoncer la faillite on avait fait acheter par EDF un outil industriel qu’elle ne sait pas gérer parce que ce n’est pas son métier. Ainsi va le monde.

Ça c’est pour le nucléaire. 

Le summum n’était pas encore atteint.

En 2012, parmi les candidats à la candidature socialistes figure mon ami Strauss Kahn, finalement empêché pour des raisons non professionnelles. Un certain François est alors choisi comme candidat PS et envoie l’incomparable Michel Sapin pour négocier l’accord PS-EÉLV. Ce grand homme (n’oubliez jamais son nom !) et Jean-Vincent Placé, le conseiller politique de la secrétaire nationale, se réunissent nuitamment, comme c’est la coutume. à 2 heures du matin Placé appelle en catastrophe Cécile Duflot : « Nous voulions demander l’arrêt de deux réacteurs nucléaires, les socialistes nous en proposent 24 ! » Il n’en revenait pas. Et, au petit matin blême sort le programme commun où figure l’arrêt de 24 réacteurs nucléaires. Quand vous êtes patron d’EDF vous n’avez pas le droit d’intervenir dans une campagne politique mais vous avez derrière vous 200 000 personnes qui attendent au moins une réaction de votre part à défaut de pouvoir intervenir, j’accepte une interview du quotidien Le Parisien. C’était la seule information du jour. « Ce n’est pas possible, on ne peut pas tuer le nucléaire, un atout formidable de la France, un million d’emplois : 250 000 emplois directs, 230 000 chez les sous-traitants et 500 000 chez les « électro-intensifs », ces entreprises qui ont choisi la France parce que nous avons l’électricité la plus compétitive ! ». Hurlements du candidat qui déclare dans une interview au Point : « Si je suis élu, les deux premiers dont je couperai la tête seront Squarcini et Proglio » (Squarcini est passé à la trappe, je suis resté). Réalisant quand même qu’il était allé trop loin, il appelle un de ses amis : « 24 c’est peut-être un peu beaucoup. Nous allons rectifier le tir. Quelle est la plus vieille centrale ? ». Fessenheim, lui répond son interlocuteur après avoir consulté internet. « Eh bien nous allons fermer Fessenheim ! ». Mais celui qui vient de consulter internet ne sait pas que l’on vient d’investir 1,5 milliard pour rénover Fessenheim, la centrale considérée comme la plus sûre et la plus moderne par l’ASN.

Là on arrive à un point de sidération.

Sans véritable débat, il est décidé, au doigt mouillé, comme l’ai dit à l’Assemblée nationale – que la part du nucléaire doit baisser à 50 %. Nous étions alors à 73 % ou 75 % … 50 % c’était un chiffre rond. La part du nucléaire fixée à 50 % vient de là. Évidemment la question de la provenance des autres 50 % n’a effleuré personne.

Dès ce moment-là le nucléaire a été condamné. 

(…)

Mais il fallait un peu plus étrangler la bête.

Il est décidé qu’EDF n’a plus le droit de gérer les réseaux qui lui appartiennent. RTE, le transporteur mais aussi un système d’optimisation, devient indépendant. Or qui dit indépendant dit déboussolé. Ce n’est pas une autorité, c’est une mission qui fait partie intégrante d’un système. RTE étant devenue indépendante EDF doit reconstituer sa capacité d’optimisation du système électrique hors RTE.

Comme la gangrène, cela s’est étendu aux réseaux de distribution. EDF n’a plus le droit de gérer les réseaux de distribution donc n’a plus accès aux clients. On a fait d’EDF un fournisseur indépendant d’énergie comme on en trouve dans les pays libéraux.

Ma fascination pour l’application scientifique de cette destruction massive n’a pas cessé. On a fracassé ce qui était le système de référence.

Mais on se réjouit : Nous allons construire des éoliennes en mer, c’est formidable ! De plus en plus loin des côtes pour qu’on ne les voie pas. Aujourd’hui c’est 12 kilomètres, bientôt ce sera 32 et dans quelques temps, quand les pêcheurs auront protesté, ce sera 50 kilomètres. Il faudra donc qu’elles soient flottantes car on ne pourra plus les ancrer. Cela devient totalement ruineux, sans parler des risques de tempêtes. Les éoliennes terrestres coûtent moins cher mais on a compris que les gens n’en veulent plus. Ils les saboteront s’il le faut, comme les portiques sur les autoroutes … je n’ai pas trop de craintes pour les éoliennes terrestres, le peuple s’en chargera. 

 

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29 août 2023 2 29 /08 /août /2023 18:42
LA STATUE QUI A FAIT TROP PARLER D'ELLE

LA STATUE QUI A FAIT TROP PARLER D'ELLE

 

 

 

 

ÉPILOGUE D'UNE PAGE D'INTOLÉRANCE D'UN AUTRE SIÈCLE DE LA PART D'UNE MINORITÉ VIVANT HORS SOL

 

Le communiqué ci-dessous devrait faire l'unanimité sur la solution proposée puisqu'elle avait été suggérée publiquement par les oppositions au maire.

Si l'on devait faire un bilan ce serait : quel gâchis! quelle perte de temps, d'argent et d'énergie ! pour satisfaire, avec la complicité bienveillante de la Justice "administrative" et l'égo de quelques laïcards attardés, nostalgiques de luttes vraiment dépassées.

Oublions vite voire remercions même les initiateurs de cette procédure inutile qui permettront d'une part, de mettre l’œuvre en relief et d'autre part, de permettre l'érection d'une entrée dans l'Église Saint-Michel plus adaptée pour les personnes handicapées.

Voir sur ce site entre autres parutions :

https://www.olonnes.com/2023/05/les-sables-d-olonne-merci-saint-michel-archange.html

 

 

 

 

COMMUNIQUÉ DE YANNICK MOREAU, MAIRE DES SABLES D'OLONNE, PRÉSIDENT DES "SABLES D'OLONNE  AGGLOMÉRATION."

 

La poignée de laïcistes radicaux aura son déboulonnage, mais la volonté des Sablais est respectée car la statue Saint-Michel restera sur sa place, à quelques mètres de là, en toute légalité.


« La France de 2023 déboulonne ses statues

Une poignée de laïcistes radicaux a traîné notre Ville devant les tribunaux, et obtenu que l’on déboulonne l’emblème du quartier Saint-Michel, une modeste statue de Saint-Michel, installée devant l’église du même nom.

À l’heure où les violences et les zones de non-droit prospèrent, nos tribunaux avaient probablement mieux à faire… mais c’est ainsi : la tempête de la "cancel culture" a frappé Les Sables d’Olonne.

En tant qu’élu engagé, je reste sidéré. Cela me paraissait impossible, lointain, aberrant.
Et pourtant, cette idéologie destructrice est bel et bien en marche jusque dans nos provinces et petites patries charnelles.

Un combat nécessaire pour défendre notre patrimoine

Jusqu’au bout, l’équipe municipale aura défendu cette œuvre si discrète, ce patrimoine historique auquel les Sablais sont attachés. Ils étaient 94% lors de la votation 2022 à vouloir que cette statue demeure devant l’église Saint Michel.

Il était nécessaire d’aller au terme de la bataille juridique, de défendre nos convictions, de ne pas céder sans avoir employé tous les recours possibles pour faire valoir nos arguments.

Je suis fier d’avoir mené ce combat, au nom des Sablais, au nom des Vendéens et au nom de la majorité silencieuse qui n’en peut plus de voir son pays se résigner ou s’auto-flageller.

En tant que maire, je me dois de respecter la décision du Conseil d’Etat, plus haute juridiction administrative française, mais la volonté et le vote des Sablais seront respectés.
Avec la paroisse nous avons trouvé une solution pour qu’elle reste en toute légalité devant l’église Saint-Michel sur cet espace désormais privé.

Une solution « à la Sablaise » pour que Saint-Michel reste devant son église

Il y a plusieurs mois, la Ville a vendu au diocèse de Luçon une bande de terre longeant l’église afin de permettre la mise aux normes d’une rampe d’accès pour les personnes à mobilité réduite.

Sur cet espace désormais privé, le Père Antoine Nouwavi, Curé-Doyen de la paroisse Sainte Marie des Sables d'Olonne, propose qu’un petit emplacement, non utilisé pour la construction de la rampe, puisse accueillir la statue Saint Michel. La paroisse propose également de prendre en charge l’ensemble des travaux.

Je remercie le Père Antoine et les paroissiens pour cette offre qui permet de se conformer et à l'arrêt du Conseil d’État, et à la volonté des Sablais.

Les travaux auront lieu dès ce mois de septembre.

Les attaques contre le Saint-Michel sablais nous encouragent à affirmer, cultiver et transmettre nos filiations affectives

Alors, certes, les ayatollahs de la laïcité auront fait reculer notre statue de quelques mètres, mais ils auront fait avancer notre volonté de défendre notre culture et notre art de vivre.

Oui la République est laïque, mais la France, elle, est chrétienne. Notre Nation, nos villages, nos quartiers, nos prénoms sont de culture chrétienne. C'est ainsi... C'est une réalité objective que certains irréductibles laïcards aimeraient annuler, effacer. Et pourtant, depuis le baptême de Clovis il y a 1500 ans c'est une réalité qui est constitutive de ce que nous sommes nous les Sablais, Vendéens, Français.

Face à ceux qui détruisent et déboulonnent, nous continuerons à bâtir sans relâche, à maintenir vivants les liens qui nous unissent, à célébrer notre culture et notre liberté.

Nous continuerons, à danser sur Les Lacs du Connemara au bal des pompiers, à admirer le feu d’artifice du 14 juillet en famille, à décorer nos sapins à Noël, à fêter Pâques, à boire une bonne bière d’abbaye les pieds dans le sable… Oui les cloches sonneront encore demain aux Sables d’Olonne.

Ce n’est pas être rétrograde que d’aimer et cultiver nos traditions, c’est perpétuer et transmettre aux générations futures l'art de vivre à la française.


Vive Saint-Michel !
Vive les Saint Michel de Vendée et de France ! »

Yannick Moreau,
Maire des Sables d’Olonne

CÉRÉMONIE SUR LE PARVIS DE L'ÉGLISE SAINT-MICHEL

CÉRÉMONIE SUR LE PARVIS DE L'ÉGLISE SAINT-MICHEL

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13 août 2023 7 13 /08 /août /2023 21:59
NOTRE DAME DE BON PORT AUX SABLES d'OLONNE

NOTRE DAME DE BON PORT AUX SABLES d'OLONNE

BONNE FÊTE À TOUTES LES MARIE !

 

 

SAINTE-MARIE, PROTECTRICE DE LA FRANCE

 

Nous n’allons pas porter atteinte à la loi de séparation de l’Église et de l’État en rappelant l’histoire de la Vierge MARIE et de la France. C'est notre histoire, respectons-là, transmettons-là même si elle est «partagée» par le monde entier.

Cette protection de la Vierge Marie, nous la devons à l’incitation du Cardinal RICHELIEU faite au bon Roi LOUIS XIII qui avait fait le vœu de consacrer le royaume de France à la Vierge Marie si son épouse lui donnait un descendant.

Quand l’événement eût lieu, le Roi, le 10 février 1638, proclama Marie protectrice de la France.

« La Vierge Marie a sauvé la France : je vais lui consacrer le Royaume. »

Et il ajouta que pour la remercier que désormais le 15 août dans toutes les villes du royaume des oraisons seraient dites et que des processions auraient lieu ...la royauté fut abolie mais la tradition de Marie patronne de la France demeura et le jour du 15 août demeura un jour chômé.

Victor HUGO lui rendit un hommage solennel en publiant son chef d’œuvre Notre Dame de Paris en 1831. La Cathédrale est dédiée à la Vierge Marie et les grands évènements nationaux y furent célébrés. Sainte Marie et la Cathédrale Notre Dame de Paris qui lui est dédiée appartiennent au patrimoine national et au patrimoine mondial comme on a pu le voir après l’incendie de 2019 et l’élan mondial qui a suivi celui-ci pour sa restauration.

Cette reconnaissance est à prendre en considération pour comprendre et accepter la « dévotion mariale » qui incite chacun à une démarche envers les autres toujours plus solidaire, plus aimable plus compatissante.

 

Bonne fête à toutes les Marie !

 

 

 

LE PAYS DES OLONNES EST AUSSI DEPUIS DES SIÈCLES SOUS LA PROTECTION DE LA VIERGE MARIE...

 

Depuis l’imposante Église Notre Dame de Bon Port jusqu’au détour d’un chemin la « Bonne vierge, veille », implorée et rassurante pour les pêcheurs, pour tous ceux et celles que la détresse harasse, remerciée...

 

 

AU FENESTREAU LORS DU CHEMINEMENT DANS LE BOIS AU DÉTOUIR D'UN CHEMIN ...LA VIERGE MARIE !

AU FENESTREAU LORS DU CHEMINEMENT DANS LE BOIS AU DÉTOUIR D'UN CHEMIN ...LA VIERGE MARIE !

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10 août 2023 4 10 /08 /août /2023 18:23
MANTES LA JOLIE : LA MAISON DE QUARTIER DU VAL FOURRÉ INCENDIÉE, NUIT DU 28 AU 29 JUIN 2023

MANTES LA JOLIE : LA MAISON DE QUARTIER DU VAL FOURRÉ INCENDIÉE, NUIT DU 28 AU 29 JUIN 2023

 

 

 

ÉMEUTES JUIN JUILLET 2023

 

Vous pouvez voir (ci-dessous) le cœur de ville MONTARGIS, paisible ville moyenne du LOIRET, incendié où 300 jeunes émeutiers ont imposé leur loi (nuit du 29 au 30 juin 2023) face aux maigres forces de l’ordre (50 policiers et gendarmes qui ont dû abandonner le terrain aux émeutiers !).

 

Le Président de la République et son épouse étaient ce soir-là à l’Accor ARENA de BERCY au concert d’adieu d’Elton JOHN ! Nous espérons que le couple présidentiel n'a pas été gêné par les fumées des incendies et les odeurs de gaz lacrymogènes en provenance de la banlieue OUEST de PARIS où les émeutiers faisaient eux aussi la fête avec les moyens dont ils disposaient : FRANCE, réveille-toi ! la maison brûle !

 

 

D’AUTRES DONNÉES CHIFFRÉES À NE PAS OUBLIER

 

900 policiers blessés

35 pompiers blessés

3 625 personnes ont été placées en garde à vue, dont 1 124 mineurs, 990 ont été présentées à un juge, dont 480 jugées en comparution immédiate, 380 ont été incarcérées

12 000 véhicules incendiés

1 000 commerces détruits dont 400 bureaux de tabac (devinez pourquoi ?)

23 000 feux de voie publique

2 500 immeubles privés et publics endommagés ou détruits :  première estimation publique 600 millions de dégâts...on devrait dépasser ce chiffre. Le dommage total s'élèverait, en première estimation, à plus d’un milliard d’euros .

 

À SUIVRE :

L’ÉCHEC DE LA MISSION DE L’ÉTAT DANS SA COMPÉTENCE ÉDUCATIVE ET SÉCURITAIRE : RÉAGIR

COMMERCES ET BANQUE EN FEU À NANTERRE

COMMERCES ET BANQUE EN FEU À NANTERRE

MONTARGIS APRÈS LE PASSGE DES ÉMEUTIERS

MONTARGIS APRÈS LE PASSGE DES ÉMEUTIERS

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4 août 2023 5 04 /08 /août /2023 18:06
ÉMEUTES : L’ÉDUCATION EN QUESTION

 

 

 

ÉDUCATION POUR UNE JEUNESSE À LA DÉRIVE

Les juges seront les premiers à vous le dire.

Depuis des années, les juges spécialisés, les juges pour enfants et les institutions compétentes ont en face d’eux des enfants en détresse : maltraités, père absent, violent, mère débordée, famille inexistante, déscolarisés, ...

Ces enfants, même s’ils ont appris à ne pas le dire, sont des enfants désespérés et comme l’écrit un neuropsychiatre ! ils ne sont pas « tutorisés »...« la famille ne les intègre pas et la société non plus. »

Maintenant, nous pouvons juger du résultat et citer ce qu’a dit Boris Cyrulnik :

« La solution n’est pas dans la répression de ces enfants décivilisés, elle est dans léducation et dans la culture précoce...il faut augmenter les métiers de la petite enfance et améliorer la formation afin de civiliser les petits »

 

LE MOT EST LÂCHÉ...« ÉDUCATION »

Le problème des jeunes, ces dernières années, a été aggravé par divers facteurs rendant très complexe le traitement du mal dont souffre une certaine jeunesse des banlieues :

  • l’abandon de quartiers entiers qu’on appelle "zones de non droit" avec une population de jeunes qu’il faut reprendre en main même très jeunes dans des quartiers à apaiser. Par contre, sur ce terreau, dans ces zones la capacité de reproduction de ce qui devient une vermine est étonnante,
  • l’incapacité de la Justice, des services sociaux et autres aides à l’enfance de traiter cette population en l’encadrant,
  • l’afflux d’immigrés plus ou moins jeunes qui vient grossir cette jeunesse à la dérive,
  • la diversité des cas et le fait que les jeunes sont contaminés de plus en plus tôt,
  • la drogue et tout ce qui l’entoure...

 

Il est évident que la multiplicité des cas d’enfants perdus, la variété des types de situations rendent nécessaires une pédagogie adaptée et des méthodes de prévention des risques nouvelles.

Tout cela aura un coût très élevé même s’il est possible pour les collectivités de recourir au bénévolat pour certains encadrements.

Les magistrats qui ont en charge ces jeunes déviants devront aussi pour nombre d’entre eux faire leur auto-critique.

Par exemple, pour les stages de « responsabilité parentale » (mesure judiciaire déjà existante) il faut renforcer les moyens humains. Même chose pour l’« accompagnement à la parentalité » s'il existe des dysfonctionnements dans la famille ...Ces possibilités de poursuites judiciaires existent mais bizarrement elles sont peu utilisées...parce qu’il n’y a pas de personnel qualifié pour assumer cette fonction et le suivi "parrainage" des jeunes  ?

 

EN 2018, EMMANUEL MACRON, RELANCE UNE POLITIQUE DE LA VILLE ET FAIT APPEL À L’ANCIEN MINISTRE JEAN LOUIS BORLOO : UN RAPPORT AU PLACARD  !

L’ancien Ministre a acquis une certaine expertise et a moins instauré une politique de la Ville. Puis vint l’ère MACRON à qui Jean-Louis a remis sa copie au Président le 26 avril 2018.

https://www.ville-et-banlieue.org/wp-content/uploads/2018/05/Re%CC%81sume%CC%81-des-19-programmes-PlanBanlieue-JL.BORLOO.pdf

Son rapport était comme vous pouvez le lire avec le lien ci-dessus un vrai "plan de bataille" pour une relance de la politique de la ville qui comprenait 19 programmes thématiques, chiffrés à 48 milliards d'euros, pour rétablir l'égalité républicaine dans les quartiers.

Bien sûr, selon l’habitude le rapport a été mis pieusement dans une armoire !

Maintenant, à nouveau le pire serait de ne rien faire !

Nous pouvons, pendant cette méditation estivale, juger de la carence du Pouvoir : des discours, des rapports OUI, de l’ACTION ?

 

 

 

 

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3 août 2023 4 03 /08 /août /2023 19:58
L'UNEDIC SORT LA TÊTE DE l'EAU ...ET L'ÉTAT VEUT L'EMPÊCHER DE POURSUIVRE SON DÉSENDETTEMENT

L'UNEDIC SORT LA TÊTE DE l'EAU ...ET L'ÉTAT VEUT L'EMPÊCHER DE POURSUIVRE SON DÉSENDETTEMENT

 

 

 

 

SAUVER LE DIALOGUE SOCIAL ET L’INDEMNISATION DES DEMANDEURS D’EMPLOI

 

Comme cadeau pour ces vacances, les partenaires sociaux ont reçu ce mardi le document de cadrage du gouvernement sur la nouvelle refonte des règles de l'assurance-chômage. C’est l’inventaire des principales exigences de l'exécutif pour la survie de l’assurance chômage !

C’est l’été et comme cadeau empoisonné aux partenaires sociaux, avant leur départ en vacances, nos gouvernants, sur le dossier chômage, tentent un coup de force inquiétant pour le respect du dialogue employeurs salariés/État.

En effet, ce mardi 1er août 2023, les partenaires sociaux ont reçu le « document de cadrage du gouvernement relatif à la négociation de la convention d'assurance chômage » sur la refonte des règles de l’assurance-chômage.

Les partenaires sociaux ont jusqu’au 15 novembre 2023 au plus tard pour s’entendre et avaliser les propositions qui sont plutôt des prétentions abusives gouvernementales.

Concrètement on peut craindre que les partenaires sociaux soient condamnés à ratifier les diktats gouvernementaux ; une négociation employeurs salariés très difficile d'autant plus que l'État en quête de sous voudrait que la cotisation employeur soit augmentée : L'État voudrait le beurre et l'argent du beurre.

 

LA STRUCTURE ASSURANCE CHÔMAGE : L’UNEDIC

L’assurance chômage est gérée par l’UNEDIC qui confie la collecte des contributions et le versement des allocations respectivement à l’URSSAF et la gestion du chômage à Pôle Emploi qui va devenir France Emploi et veille à ce que les règles soient respectées.

L'UNEDIC illustre le type de gestion paritaire : les partenaires sociaux définissent les règles d’indemnisation et fixent les niveaux de ressources et les taux de cotisation requis des employeurs.

Cela signifie que ce sont les partenaires sociaux qui gèrent le régime du chômage dont les recettes sont les cotisations employeurs.

En 2019, les partenaires sociaux n’ayant pu aboutir à un accord ont du passer la main à l’État qui a modifié le système à travers une série de décrets publiés au cours des quatre dernières années.

Donc, en 2023, sur le dossier chômage les représentants des travailleurs et des chefs d’entreprise ont l'opportunité de reprendre leur rôle abandonné mais l’État émet ses conditions qui, aux dires des premières réactions des syndicats, ne sont pas acceptables. La réaction du côté employeurs est plus modérée et ouverte à la négociation mais pas à n’importe quel prix.

 

DE GRAVES ET INTOLÉRABLES MENACES GOUVERNEMENTALES : UN HOLD UP

La faiblesse de l’UNEDIC dans la négociation, c’est sa dette de plus de 60 milliards d’euros garantie par l’État et que l’organisme commençait à apurer avec les cotisations des années à venir où le régime sera excédentaire.

Patatras ! L’État dont les caisses sont vides veut s’emparer d’au moins de 11 milliards d’euros de cotisations à venir. Ce sont sont pourtant les cotisations qui appartiennent aux employeurs et aux salariés.

C’est une tentative d’hold up qui nous rappelle tristement celui qui a été envisagé par Emmanuel MACRON sur les réserves légales des Caisses de Retraite.

L’embellie sur l’Emploi a excité les appétits financiers du Chef de l’État et du Gouvernement dont la gestion des finances publiques a été catastrophique selon l’aveu même du chef de l’État qui doit maintenant rendre compte au monde de la finance, à l’Europe d’une gestion qui a fait passer la dette du Pays au-dessus de 3 000 milliards d’euros : au lieu de faire des économies, l’État trouve plus facile de piocher incognito sur les droits à l’indemnisation du chômage.

INACCEPTABLE !

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