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10 juillet 2023 1 10 /07 /juillet /2023 13:55
LA TROP PRUDENTE COUR DES COMPTES...MAIS QUI AURA L'AUDACE DE TOUT DIRE ?

LA TROP PRUDENTE COUR DES COMPTES...MAIS QUI AURA L'AUDACE DE TOUT DIRE ?

C'ÉTAIT EN MARS 2022 : LE  SCANDALE DÉNONCÉ PAR LE SÉNAT...IL A FALLU ATTENDRE JUILLET 2023...

C'ÉTAIT EN MARS 2022 : LE SCANDALE DÉNONCÉ PAR LE SÉNAT...IL A FALLU ATTENDRE JUILLET 2023...

 

 

 

 

 

MAIS QUI A OCCULTÉ LE SCANDALE DU RECOURS DE L’ÉTAT AUX CABINETS DE CONSEIL ? NOUS SOMMES EN DROIT D'AVOIR TOUTE LA VÉRITÉ.

 

 

17 MARS 2022

 

17 mars 2022

Vous ne devez pas vous en souvenir le 17 mars 2022 les médias et le candidat Emmanuel MACRON tentaient de faire passer un message : le programme Emmanuel MACRON pour sa nouvelle candidature aux Présidentielles après le 3 mars où sa" lettre aux françai"., Ce fut fut le jour de l’officialisation de sa candidature N°2...n’oublions pas non plus que le 24 février la Russie avait envahi l’Ukraine et le monde avait la tête ailleurs !

 

17 mars 2022

McKinsey...vous vous souvenez ?

Le Sénat publie ce même 17 mars 2022 son énorme RAPPORT fait  au nom de la commission d’enquête sur l’influence croissante des cabinets de conseil privés sur les politiques publiques sur « Un phénomène tentaculaire : l’influence croissante des cabinets de conseil sur les politiques publiques »

Le Sénat note avec une franchise qu’il faut louer que pour tout ou rien, l’État a recours aux Cabinets de conseils « même s’il dispose en interne des compétences » . Ce rapport est toujours en ligne :

https://www.senat.fr/rap/r21-578-1/r21-578-11.pdf

 

Encore un rapport aux oubliettes.

Mais, comme d’habitude, ce rapport comme tant d’autres est vite mis au placard surtout qu’il gêne le pouvoir ou un candidat bien en place ; informer oui ! mais à certaines conditions qui caractérisent la désinformation en démocratie libérale.

La liberté d’expression et celle de la presse ont des limites que le bon peuple ignore.

 

10 JUILLET 2023...15 mois plus tard !

LA COUR DES COMPTES REVIENT ENFIN SUR LE SCANDALE QUI AURAIT PU OU DÛ FAIRE CHUTER LE CANDIDAT MACRON : LE RÔLE ET LE COÛT DES CABINETS DE CONSEIL ET TOUS LES DESSOUS DE CET ABUS FINANCÉ PAR DES FONDS PUBLICS

Petit rappel sur le rôle de la Cour des Comptes : juge des comptes et pas des hommes !

https://www.ccomptes.fr/fr/cour-des-comptes/nous-decouvrir/role-et-activites

Voilà ce 10 juillet donc enfin le premier rapport de la Cour des Comptes sur le rôle et les coûts  des Cabinets de conseil dans l’appareil d’État (2017/2021) .. » : premier rapport, car il est annoncé qu’il aura une suite...le citoyen attend plutôt des suites judiciaires.

Ce rapport permet de conclure déjà:

  • que le recours aux Cabinets de  Conseil peut être admis à condition d’être exceptionnel
  • qu’il y a eu trois abus qui ont constitué des fautes graves imputables à des agents de l’État: Il nomme cela pudiquement « UNE GESTION SOUVENT DÉFICIENTE DES MARCHÉS DE CONSEIL » et nomme les 3 principaux méfaits :
  • Recours abusif aux Cabinet de Conseil,
  • Coûts non maîtrisés,
  • Conditions illégales de passation des marchés publics.

Il passe sous silence volontairement ( ?) le rôle plus sous-terrain de ces conseilleurs  Ceci est nommé par le Sénat : "un phénomène tentaculaire : l’intervention des cabinets de conseil sur des pans entiers des politiques publiques"

 

Mais qu’attendent donc maintenant nos Juges pour sanctionner les responsables de passation de ces marchés qui ne sont pas conformes au Code de la Commande Publique ?

 Y aurait-il en France, Pays où la corruption est un sport national en développement, deux poids deux mesures ! L’élu de base est sanctionné pour une faute légère, une simple erreur mais  le haut fonctionnaire, les gradés de haut vol contractuels installés dans les arcanes du pouvoir ne sont pas poursuivis ? L'oligarchie qui nous dirige bénéficie-t-elle d'une impunité que le peuple ne supporte plus et qui fait qu'il jette des meutes dans les rues et dégoute les plus sages qui se réfugient dans l’abstention lors des votes ?

Est-ce que la suite attendue des rapports de la Cour des Comptes va nous permettre de lever le doute qui se cache derrière cette interrogation ?

Nous restons avec ce rapport de la Cour des Comptes sur notre soif de savoir ?

 

LA COUR DES COMPTES VA-T-ELLE AUSSI SE PENCHER SUR LE SCANDALE DU "FONDS MARIANNE" DIT AFFAIRE MYLÈNE SCHIAPPA ?

 

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23 juin 2023 5 23 /06 /juin /2023 12:34
L'ÉLYSÉE, MATIGNON : DEUX FORTERESSES, MAIS LA FIBRE N'A PAS ÉTÉ INSTALLÉE ENTRE ELLES ?L'ÉLYSÉE, MATIGNON : DEUX FORTERESSES, MAIS LA FIBRE N'A PAS ÉTÉ INSTALLÉE ENTRE ELLES ?

L'ÉLYSÉE, MATIGNON : DEUX FORTERESSES, MAIS LA FIBRE N'A PAS ÉTÉ INSTALLÉE ENTRE ELLES ?

 

 

 

QUE FAIT LE CHEF DE L’ÉTAT FACE AU DÉSORDRE INSTITUTIONNEL ?

 

Depuis plusieurs années, sur ce site, nous insistions sur la place inconstitutionnelle que prend le Chef de l’État et « son » gouvernement resserré qui est devenu pléthorique (plus de 40 ministres et sous-ministres et qui, de plus, demeurent composé d’inconnus des français).

Cette gestion de l’État désordonnée et paralysée ne peut qu’aggraver le désamour des citoyens pour leur gouvernants et le gouffre qui se creuse encore plus entre gouvernants et peuple français.

Si MACRON 2 ne redresse pas la barre et n’arrive pas très vite à tirer, comme il l’a annoncé, les conclusions des dernières élections législatives où il a perdu la majorité et a fait gagner l’abstention nous allons pour les prochaines élections européennes et sénatoriales tout droit à l’émergence et au constat d’une crise institutionnelle avec la rupture entre les gouvernants et le peuple français.

Cela fera perdre toute valeur et dignité à la démocratie à la française et resurgir le danger du triomphe des extrémistes et de l’affaiblissement de la France.

Nous, Association Citoyenne, ne cessons d’alerter, sans adhérer au catastrophisme ambiant, sur le danger que court le pays. L'espoir viendra-t-il d'un sursaut populaire, d'une réaction positive du Chef de l'État ?

 

L’EXÉCUTIF : UNE ARMÉE DE MINISTRES DANS LE DÉSORDRE LE PLUS TOTAL ET PAS DE CHEF ?

Nous vous donnons ci-dessous une analyse de « MARIANNE » ( Soazig QUÉMÉNER, Rédactrice en chef politique)  de ce 23 juin 2023 qui décrit mieux que nous ce que nous ressentons sur ce désordre institutionnel.

 

« On vit en silo ».

 Sur France Inter, jeudi matin, l’ancien ministre Jean-Louis Borloo, a pointé ce qui à ses yeux constitue l’un des principaux dysfonctionnements français. Des entités, État, région, collectivités, qui avancent chacune de leur côté et parfois tirent dans des directions opposées.

Un travers que l’on retrouve aussi au sein de l’Exécutif où l’idée même de collectif semble évaporée. L’Elysée, Beauvau, la forteresse de Bercy : autant de places fortes qui fonctionnent de manière quasi-autonome. Et si l’on zoome encore, on découvre d’autres silos à la présidence de la République. L’Elysée n’est pas toujours d’accord avec… l’Elysée. Il arrive en effet que des informations contradictoires arrivent jusqu’à la majorité, émanant de deux conseillers différents du château, lesquels n’ont visiblement pas échangé.

À Matignon, pas question de silo mais d’une machine grippée qui assiste, impuissante, au départ d’éléments clés : le directeur de cabinet de la Première ministre, puis son adjoint.

Emmanuel Macron n’affiche pas son intention de révolutionner ce système de gouvernance, quelles que soient les nouvelles têtes qui entrent au gouvernement lors du prochain remaniement.

Il a en revanche tenté de créer du consensus autour des conseils nationaux de la refondation. Mais le "machin" s’est dilué en une multitude de CNR locaux ou thématiques. Il se murmure que Emmanuel Macron pourrait reprendre la main pour un CNR global organisé avant la fin des cent jours. Un grand silo ?

 

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14 juin 2023 3 14 /06 /juin /2023 20:26
AU CENTRE, LE MAIRE DE SAINT BRÉVIN YANNICK MOREZ ET À SA DROITE FRANÇOIS-NOËL BUFFET, PRÉSIDENT DE LA COMMISSION DES LOIS DU SÉNAT

AU CENTRE, LE MAIRE DE SAINT BRÉVIN YANNICK MOREZ ET À SA DROITE FRANÇOIS-NOËL BUFFET, PRÉSIDENT DE LA COMMISSION DES LOIS DU SÉNAT

 

 

LA VIOLENCE NON SANCTIONNÉE ET SOUS TOUTES SES FORMES CONTRE UN MAIRE

 

SUITE DE

https://www.olonnes.com/2023/06/quand-il-n-y-aura-plus-de-maire-en-france.html

Ce n’est pas pour le plaisir que nous allons donner des exemples de ce qu’a subi l’ex Maire de SAINT BRÉVIN Monsieur Yannick MOREZ...

Le premier mandat d’élu de Monsieur Yannick MOREZ date de 2008. Il est élu maire en 2017.

SAINT BRÉVIN est une commune station balnéaire de près de 15 000 habitants dans la mouvance de SAINT-NAZAIRE...une commune calme, reposante...où il ne se passe que du bonheur...presque !

 

LE TÉMOIGNAGE DE l’EX MAIRE DE SAINT BRÉVIN DEVANT LA COMMISSION DES LOIS DU SÉNAT

Voir : https://www.youtube.com/watch?v=9aBwhwsn6gQ

 

L’ÉTAT DÉCIDE, LE MAIRE SUBIT

L’État a imposé en 2016 à cette commune la création d’un centre d’accueil d’émigrés en provenance de Calais. Sur le territoire de la commune il y avait un centre de vacances d’EDF qui était à l’abandon. Cette installation, centre provisoire d’accueil était gérée par l’Association L’AURORE. Elle n’a posé aucun problème.

Le 11 mars 2021, le sous-préfet en visite annonce, brutalement au maire que l’État a décidé d’ouvrir dans la commune un CADA (Centre d’Accueil pour Demandeurs d’Asile) qui pourra accueillir une centaine de personnes le temps que leur dossier de demande d’asile soit étudié par l’État. Pour cette installation le sous-Préfet demande au maire de trouver un autre site que celui d’EDF en cours de vente.

Le Maire propose le site d’un autre centre de vacances abandonné et ce choix est validé par l’Association Aurore spécialisée dans la gestion de ce type d’institution. Ce centre jouxte cependant une école maternelle et primaire mais aux dires du gestionnaire de ce type d’hébergement ce n’est pas un problème.

Des parents d'enfants scolarisés sur ce site sont inquiets sur les risques encourus par leurs enfants dans le contexte actuel.

Tous ces détails attestent donc que l’implantation et la gestion du CADA est du domaine de compétence de l’État.

Ce n’est donc pas une décision municipale et pourtant le maire va trinquer.

Le maire demande au Préfet et au Sous-préfet de venir présenter le Centre qui sera réhabilité avec des fonds publics (début des travaux début 2023). Problème : l’État ne veut pas communiquer sur son projet qu’il impose !

Le Maire a donc pris le relai ; il a organisé une réunion d’information dès le 5 octobre 2021 puis a diffusé l’information à toute la population.

En réaction, un collectif d’opposants au projet est né et a fait circuler une pétition contre le projet début 2022, il a attaqué le permis de construire. Sa demande a été rejetée

Les travaux ont débuté en septembre 2022, la tension est montée avec des dégradations sur le chantier et les premières manifestations dont une manifestation en décembre 2022 qui a réuni une centaine de personnes et une contre-manifestation de citoyens.

 

DÉBUT 2023 : PASSAGE À LA VIOLENCE INOUÏE, VERBAL, ÉCRITE ET CONTRE LES BIENS ET MÊME UN ATTENTAT CONTRE LES PERSONNES DU MAIRE ET DE SA FAMILLE

Les opposants dont le maire soutient qu’ils ne sont pour la plupart pas « brévinois » utilisent de manière outrancière et ultra violente et dégradante les réseaux sociaux pour des attaques contre le maire et sa famille et même contre la directrice de l’école, les parents d'élèves... C’était du harcèlement permanent avec appel à la violence. Le maire a reçu dans sa boîte aux lettres un tract ignobl, tellement ignoble que nous ne voulons pas en donner la teneur

Le Maire a alerté en vain la gendarmerie : « on ne peut rien faire...liberté d’expression ! ». y compris sur ces tracts ignobles faisant référence à des faits divers y compris à l’étranger.

Le 23 janvier 2023, le Maire fait un courrier au Préfet demandant soutien et protection...ce courrier comme les suivants restèrent sans réponse.

Le collectif se fait de plus en plus actif, virulent et surtout menaçant.

Suite à une réunion d’élus avec la gendarmerie et le sous-préfet le maire conclut avec ses deux adjoints qu’ils se sentaient « Démunis, seuls, abandonnés par les services de l’État » !

15 Février 2023, le Maire saisit le Procureur de la République, encore : pas de réponse !

25 février 2023, manifestations avec l’extrême droite et l’extrême gauche et des déprédations : du jamais vu à SAINT BRÉVIN !

18 mars 2023, lors d’une manifestation locale, le Maire a été entouré par les membres du collectif et il y a eu des échanges ; ils voulaient simplement que j’intervienne auprès du Préfet pour avoir un rendez-vous a-t-il dit.

Le mercredi 22 mars, le Maire a été victime d’un attentat à 4 heures du matin : un engin explosif a été lancé contre ses véhicules et le feu s’est propagé à la maison familiale (photo ci-dessous).

Le 7 avril, j’ai demandé au Préfet une protection renforcée car une manifestation était prévue le 29 avril et les appels à la violences des extrémistes laissaient craindre le pire.

Le sous-préfet a répondu au maire qu’une évaluation des risques sur sa personne était...en cours.

La veille de la manifestation, le Préfet a répondu que l’évaluation des risques était toujours en cours ! À peine croyable !

LES ÉLUS : "Démunis, seuls, abandonnés par les services de l’État"

a dit le maire de SAINT BRÉVIN

 

 

À SUIVRE

 LA JUSTE INDIGNATION CERTAINEMENT ET MALHEUREUSEMENT INUTILE  DES SÉNATEURS

 

Nous rappelons que l’audition par du maire de SAINT BRÉVIN est toujours en ligne sur

https://www.youtube.com/watch?v=9aBwhwsn6gQ

 

VOILA LA MAISON DU MAIRE APPRÈS L'ATTENTAT DU 22 MARS 2023

VOILA LA MAISON DU MAIRE APPRÈS L'ATTENTAT DU 22 MARS 2023

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13 juin 2023 2 13 /06 /juin /2023 17:40
MONSIEUR YANNICK MOREZ EX MAIRE DE SAINT BRÉVIN LES PINS LORS DE SON AUDITION DEVANT LA COMMISSION DES LOIS DU SÉNAT

MONSIEUR YANNICK MOREZ EX MAIRE DE SAINT BRÉVIN LES PINS LORS DE SON AUDITION DEVANT LA COMMISSION DES LOIS DU SÉNAT

 

 

 

 

UNE VIOLENCE INOUÏE S’EST DÉCHAINÉE CONTRE UN HOMME SEUL : LE MAIRE DE SAINT BRÉVIN LES PINS

 

Ayons l’audace voire l’outrecuidance de se permettre de féliciter les Sénateurs qui ont eu l’intelligence d’auditionner le 13 mai dernier le Maire démissionnaire de SAINT BRÉVIN Les PINS, Monsieur Yannick MOREZ.

Encore une fois, le Sénat que le Président MACRON aurait bien voulu supprimer, se montre digne dans son service aux citoyens. N'oublions pas cela : « le bicaméralisme » (Chambre des Députés-Sénat) est une garantie nécessaire pour le citoyen pour un bon fonctionnement des institutions d’un Pays qui doit rester sous le régime démocratique.

Celui-ci demeure, malgré ses faiblesses, le meilleur régime (le moins mauvais, diront certains) pour la défense des libertés individuelles.

Association citoyenne, nous nous devons d’exposer ce qui s’est vraiment dit lors de cette audition et ce qui s'est passé dans cette commune de près de 15 000 habitations .

Hélas ! C’est cela la France d’aujourd’hui !

Ceux, parmi vous chers lecteurs, qui auront des doutes ou curieux sur ce que nous allons rapporter dans nos prochaines parutions sur ce dossier pourront se référer à l’enregistrement suivant qui demeure en ligne et mérite une écoute attentive :

https://www.youtube.com/watch?v=9aBwhwsn6gQ

D’abord, la version des faits présentée par l’ex maire est très, très éloignée de ce que nous avions retenue en écoutant les médias. Elle est hallucinante..cela se passe en 2023, en France dans la Région Pays de la Loire à une encablure de SAINT NAZAIRE  !

Ayant visionné et revisionné l’enregistrement de cette audition, nous allons nous efforcer, avec sérénité de vous le présenter.

Il reflète une situation que nous jugeons très inquiétante pour l’avenir de la France.

 

MÉDECIN ET MAIRE DE SAINT BRÉVIN LES PINS

La réalité de cette histoire c’est que nous avions un élu seul face à la violence inhérente à notre époque, résultat d’un laxisme général et condamnable, et face aussi à un État en faillite.

C'est l'histoire d'une victime de défaillances en cascades de l’État, comme l’a dit une sénatrice.

Quelle affligeante illustration de cette décadence accélérée de la France pour laquelle le Président de la République et sa Première Ministre portent une très lourde responsabilité.

Car il faut qu’en plus la victime, ce maire, soit dans la « vie civile » un médecin généraliste de la bonne ville de SAINT-BRÉVIN LES PINS.

Or, la médecine en France : une médecine en manque de médecins et autres soignants, mal traitée par l'État depuis des décennies et particulièrement durant la période que nous vivons depuis la pandémie COVID, révélatrice au grand public d’un système de santé qui faisait l’admiration du monde et qui, désormais, est à la dérive.

Nous étions en train de nous acharner à préparer une parution MAIRE, MISSION IMPOSSIBLE mais ce que nous avons entendu sur ce qui fut exposé au Sénat renforce notre conviction qu’il faut aller plus loin et trouver les mots pour que le citoyen français se réveille.

Il faut que le peuple souverain reprenne son pouvoir face à une telle cascade de défaillances de l’État.

 

À SUIVRE :

LA DÉMOCRATIE LOCALE EN PÉRIL : PRÉFET ET SOUS-PRÉFET AUX ABONNÉS ABSENTS

 

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10 juin 2023 6 10 /06 /juin /2023 21:23
LES HÔPITAUX MALADES DE LA BUREAUCRATISATION : QUI DÉCIDE ? COMMENT ? IL Y A DES PATIENTS ET DES SOIGNANTS QUI ATTENDENT ET SOUFFRENT

LES HÔPITAUX MALADES DE LA BUREAUCRATISATION : QUI DÉCIDE ? COMMENT ? IL Y A DES PATIENTS ET DES SOIGNANTS QUI ATTENDENT ET SOUFFRENT

 

 

 

UN DÉSASTRE : LA BUREAUCRATISATION ET LA MÉDECINE, LA RECHERCHE, L’ÉNERGIE, LES TRANSPORTS, L’ÉCOLOGIE, LE MINISTÈRE DES FINANCES, L’ÉCOLOGIE...

 

BUREAUCRATIE

Un Pays a besoin au moins pour satisfaire aux exigences des fonctions régaliennes que l’État puisse disposer de serviteurs pour lui-même, pour les des Collectivités territoriales et le secteur public hospitalier, avec le risque d’une bureaucratie envahissante. La bureaucratie qui découle de ce besoin fondamental est un mal nécessaire mais dangereux, voire triés dangereux, pervers....

« Bureaucratie » désigne de manière péjorative une influence ou un pouvoir excessif de l'Administration dans les affaires publiques ou dans la politique. Les serviteurs de l’État dits fonctionnaires sont considérés par les français comme des improductifs et l’image de marque de cette catégorie de salariés qui représente 5,7 millions de personnes n’est pas très positive.

Le secteur privé représente 21 millions de salariés.

Pourtant, selon la dernière enquête Harris 63% des Français ont une bonne image générale des fonctionnaires mais seulement 10% déclarent en avoir « une très bonne image » Encore un paradoxe français mais il a au moins un fondement que nous tentons d'expliquer.

Aujourd’hui, la bureaucratie et sa croissance voire son invasion malsaine est remise en cause suite aux réactions post crises sanitaires et crise des retraites et aux recherches de responsabilités dans ces fiascos. La bureaucratie est montrée du doigt par l'opinion mais pas mise en cause.

N'oublions pas que la France avait une médecine exemplaire, enviée. Elle a désormais une médecine à la dérive. Sa bureaucratisation a donc détruit un fleuron du savoir-faire, savoir vivre français.

Pourtant, dès 2003, un rapport d’information de l’Assemblée nationale sur l’organisation interne de l’hôpital, dit rapport « Couanau » mettait en évidence les risques de bureaucratisation de l’hôpital et leurs conséquences sur la gestion non seulement des établissements hospitaliers mais aussi sur tout le système Santé français.

 

BUREAUCRATISATION EN FRANCE

On passe de la bureaucratie nécessaire à la bureaucratie envahissante et stérile qui gagne tous les secteurs.

Les régimes communistes se sont effondrés sous le poids de la bureaucratisation qu’avait déjà décrit, il y a bien longtemps avec humour, comme un fléau, l’écrivain Georges COURTELINE (1858-1929) :

« Savez-vous ce qui arriverait au Sahara si on y installait le communisme ? Pendant cinquante ans rien. Au bout de cinquante ans, pénurie de sable. »

Cela n’a pas servi de leçon à nos dirigeants et même à l’opinion publique qui ne manque pas chaque fois qu’un problème se pose de demander à l’État de faire toujours plus, de générer lois, règlement...et de la bureaucratie.

Ainsi l’État sort couramment de ses fonctions régaliennes pour faire tout y compris ce qu’il ne sait pas faire...alors, il improvise, il demande des rapports, crée des commissions, des Agences, fait intervenir des Cabinets conseils...

La machine infernale se met en route et à toutes occasions avec ses résultats : lenteur, lourdeur, complexification des procédures...Si le problème trouve une solution...ce qui est mis en place va demeurer et chercher à survivre par tous moyens en générant des besoins, enquêtes, contrôles...

Les décisions bureaucratiques sont alors difficilement compréhensibles, peu conformes au bon sens ou à la démocratie...les procédures exceptionnelles parfois inutiles sont pérennisées.

Par contre ce qui est actif et positif comme la médecine de ville est tellement harcelé par la bureaucratisation que ses effectifs fondent comme neige au soleil ceux qui ont inventé le médecin référent et tout ce qui a suivi n’ont pas pensé qu’ils allaient créer des déserts médicaux. La bureaucratie au nom de statistiques très contestables continue à vouloir tuer le médecin de famille et décourage les vocations chez les jeunes et pire des médecins en place découragés plient bagage. Bravo à ARS et compagnie et aux têtes dites pensantes du Ministère de la Santé.

 

LES FAISEURS DE BUREAUCRATIE RESPONSABLES IRRESPONSABLES

La bureaucratie envahissante ce n’est pas de la génération spontanée. C’est devenu un système !

Nos dirigeants, issus de l’énarchie et ou du clan oligarchique qui gouverne, comme ils n’ont pas le savoir mais veulent gober toutes les occasions de crises, dysfonctionnements... pour exister et appliquer leur remède miracle cité ci-dessus : un problème doit être résolu par ce qui va générer de la bureaucratie : commission, conseillers, bureaux d’études, Agences...sont mis en place pour résoudre le problème.

D’une part, ainsi le haut fonctionnaire ou chargé de mission, conseiller responsable du dossier veut garder la main mise sur son trésor.

Mais, d'autre part, comme il n’est pas capable de trouver et gérer la solution au problème posé et que surtout il ne veut pas prendre trop de responsabilités, il va créer des usines à gaz avec comités, commissions...qui vont générer de la bureaucratie à tout va !...que de temps, d’énergie et d’argent perdus.

Vous trouvez cela dit gentiment et écrit dans tous les rapports de commissions d’enquête Sénat et Chambre des Députés, analyse de la Cour des Comptes et du Conseil d’État, rapport du Conseil Économique Social et Environnemental...

Reprenons COURTELINE face à la déresponsabilisation des décideurs au plus haut niveau grâce au système de bureaucratisation décrit et même épluché par les grands commis de l'État :

« C'est étrange que certains commettent des délits quand il y a tellement de façons parfaitement légales d'être malhonnête. »

C’est cette procédure et cette maffia qui la gère qu’il faut d’urgence donc remettre en cause mais ce sera chose difficile dans la conjoncture actuelle avec le Président de la République qui lui-même a opté pour ce système.

 

 

 

 

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1 juin 2023 4 01 /06 /juin /2023 20:56
L'ÉLYSÉE ET BERCY EN 2023 : DEUX INSTITUTIONS QUI ONT PERDU LEUR CRÉDIBILITÉ AU NIVEAU MONDIAL
L'ÉLYSÉE ET BERCY EN 2023 : DEUX INSTITUTIONS QUI ONT PERDU LEUR CRÉDIBILITÉ AU NIVEAU MONDIAL

L'ÉLYSÉE ET BERCY EN 2023 : DEUX INSTITUTIONS QUI ONT PERDU LEUR CRÉDIBILITÉ AU NIVEAU MONDIAL

 

 

 

2022 : 45,4 % DU PIB ENGLOUTI PAR LES IMPÔTS EL LES COTISATIONS SOCIALES

Les résultats officiels définitifs des comptes 2022 de l’État commencent à tomber.

En matière de recettes tous les records sont battus en 2022 (source INSEE).

C’est un record de recettes pour l’État qui trouve en partie son explication et son origine par la reprise économique post COVID.

Sans polémique, c'est un constat dramatique pour la France, un risque qu'il faut avoir en tête par exemple pour expliquer la crise des retraites.

 

 

LA REPRISE DE 2022 : UNE AUBAINE IMMORALE POUR LES FINANCES PUBLIQUES : salaires en hausse, TVA boostée...

Une bonne part des impôts et cotisations sociales sont basées sur les salaires et sur la consommation TVA)... quand l’activité redémarre les rémunérations des salariés augmentent en masse et ceux-ci consomment plus dont payent plus de TVA sur leurs achats de produits de consommation et sur leurs investissements !

En 2022, le déficit public s'établit à 124,5 milliards d'euros, après 162 milliards d'euros en 2021, soit 4,7 % du produit intérieur brut : « nul mais en progrès ! » aurait pu écrire le Professeur Principal, la Cour des Comptes à son élève (l’État) !

Ainsi, les charges de fonctionnement nettes de l’État s’élèvent à 225,6 Md€ en 2022, en hausse de 18,9 Md€ par rapport à 2021 ! Il avait été question d'économies de fonctionnement !

L’impact de la forte hausse des prix à la consommation et plus particulièrement des prix de l’énergie, conséquences de la guerre en Ukraine est donc hyper favorable aux recettes de l’État  si celui-ci était raisonnable.

C’est immoral mais c’est comme cela ! Plus l’essence est chère, plus l’État s’en frotte les mains...cela lui évite de chercher à faire des économies...ce qui peut générer du mécontentement social, comme ce fut le cas pour les Gilets Jaunes.

 

LA POLITIQUE IMMORALE D’EMMANUEL MACRON ET BRUNO LE MAIRE

L’État poursuit sa fuite en avant du dépenser plus et souvent mal.

Pour l’État s’éviter aujourdhui de tenir ses engagements de faire des économies, c’est aussi immoral.

En effet comme il est dit ci-dessus en 2022, l’État se paye un déficit de 124,5 milliards d’euros qui ont fait que la dette continue à croître et dépasse les 3.000 milliards d’euros. Plus cela va, plus l’État vit à crédit et c’est la France qui passe sans cesse plus sous le joug des fournisseurs de crédit...souvenons-nous de la Grèce !

Au lieu d’utiliser l’aubaine de la croissance de ses recettes pour faire diminuer la dette de la France l’État joue les cigales et surcharge la dette avec son "quoi qu’il en coûte" poursuivi.

Le Président de la République et son Ministre des finances surchargent la barque France en 2023.

 

LES AVEUX SOUS PRESSION DE L’EUROPE ET DE LA FINANCE  : L’HABITUDE DU DÉFICIT BUDGÉTAIRE QUI DÉCRÉDIBILISE LA FRANCE

Le budget 2024 en préparation va être douloureux à expliquer aux français qui commencent à craindre les méfaits d’une dette dont le remboursement se fait avec de nouveaux emprunts...donc avec des taux qui ne cessent de croître.

Le Ministre des Finances fait des promesses qu’il ne tiendra pas...il en est ainsi non seulement avec les projets de budget 2024 où le ministre des Finances ose parler d’économies et de retour à un déficit budgétaire qui serait ramené en dessous de 3% du PIB.

En effet, le Programme de Stabilité (PSTAB) 2023-2027 a été présenté en Conseil des Ministres le 26 avril 2023.

Ce Programme de Stabilité présente les prévisions de croissance et la trajectoire de finances publiques que le Gouvernement s’est fixée à horizon 2027.

Cette trajectoire traduit l’objectif de retour à des comptes publics normalisés une fois les crises sanitaires et de l’énergie passées : le déficit public reviendrait sous le seuil de 3 % de PIB à l’horizon 2027, et ce grâce à un redressement du solde structurel de 1,3 point entre 2023 et 2027 et à la dynamique attendue de l’activité.

Le ratio de dette publique s’inscrirait en baisse à l’horizon 2027, avec une stricte décroissance année après année sur l’ensemble de la trajectoire et à un rythme marqué à compter de 2026...on rase gratis !

 

LE PROBLÈME : LE MONDE FINANCIER, LA COUR DES COMPTES, NE FONT PLUS CONFIANCE AU POUVOIR EN PLACE. ATTENTION AUX COTATIONS DE LA France !

La France est attendue au coin du bois par le monde implacable de la Finance.

Si le Président de la République et son ministre des Finances n’apportent pas des preuves tangibles du retour à une gestion saine de la France, celle-ci perdra toute crédibilité.

Puisqu’elle est en position de faiblesse de par ses mauvaises habitudes dépensières et de par une dette hors normes qui ne cesse de lui coûter plus cher, le danger de la mise sous-tutelle de la France existe concrètement et structurellement.

Ceci explique aussi pourquoi le bateau France tangue, que le capitaine semble incapable de redresser la barre...la France n'est plus écoutée car elle a trop menti et que ses dirigeants ne sont crédibles. Les chiffres eux ne mentent pas et les dernières annonces gouvernementales ont donc été accueilles avec un grand scepticisme.

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18 mai 2023 4 18 /05 /mai /2023 20:41
L'ÉLYSÉE INAUDIBLE, L'ASSEMBLÉE NATIONALE DÉCRÉDIBILISÉE...LE PEUPLE NE CROIT PLUS EN SON ÉTATL'ÉLYSÉE INAUDIBLE, L'ASSEMBLÉE NATIONALE DÉCRÉDIBILISÉE...LE PEUPLE NE CROIT PLUS EN SON ÉTAT

L'ÉLYSÉE INAUDIBLE, L'ASSEMBLÉE NATIONALE DÉCRÉDIBILISÉE...LE PEUPLE NE CROIT PLUS EN SON ÉTAT

 

 

 

 

UNE ADMINISTRATION BLOQUÉE, INCOMPÉTENTE MAIS TOUTE PUISSANTE...LA DÉLIQUESCENCE DE L'ÉTAT

La France est le seul pays au monde qui peut se permettre de détourner 56 % de sa richesse nationale produite au profit d’un État dépensier et impuissant voire honnis.

Nous donnons ci-dessous quelques exemples au niveau du vécu, du quotidien qui expriment clairement pourquoi les français n’en peuvent plus et pourquoi les fonctionnaires au service du citoyen deviennent victimes expiatoires du courroux souvent justifié du citoyen qui se présente « au guichet ».

Vous aurez aisément d’autres exemples d'expériences malheureuse avec les aides au logement, les primes promises et dont l’utilité est contestable...

 

9 MOIS POUR LA DÉLIVRANCE DE LA CARTE D’IDENTITÉ

C’est une décision de l’État d’imposer au citoyen la nouvelle carte d’identité sauf que l’État, ce monstre français anonyme et irresponsable, n’a pas mis les moyens humains et matériels pour faire face à ses obligations.

Il envoie donc ses agents des collectivités territoriales au casse-pipe face aux citoyens révoltés et ou désabusés par encore un service public incapable de répondre à la demande citoyenne.

La France est ce pays moderne où il est demandé au citoyen de pouvoir justifier de son identité 24 heures sur 24 et où la satisfaction d’une première demande du Sésame carte d’identité n’est possible qu’après un premier rendez-vous obtenu dans les 2 à 3 mois auxquels il faut ajouter encore 2 à3 mois pour la délivrance du titre.

Avec un peu de chance, le demandeur devra attendre 6 mois...certains malchanceux en ont eu pour 9 mois et plus.

 

JUSTIFIER DE SON IDENTITÉ AUPRÈS DE SA BANQUE AVEC UNE PIÈCE D’IDENTITÉ À JOUR...À CONDITION QUE L’ÉTAT METTE DES MOYENS HUMAINS ET MATÉRIELS POUR QUE LE CITOYEN PUISSE ACCOMPLIR DES FORMALITÉS SIMPLES

Pour une ouverture voire une fermeture de compte dans une banque il faut maintenant présenter sa carte d’identité à jour (non périmée) .

Le conseiller de la banque fait alors souvent à l’insu de son client une copie de la carte d’identité qu'l lui a demandée.

Comme cela, ledit conseiller de la banque peut justifier à sa hiérarchie qu’il a fait le nécessaire pour la mise à jour du compte client...Par contre, le client n’a aucune garantie de l’usage qui sera fait des informations ni des informations soustraites au client au nom d’une circulaire qui a trait au terrorisme et au blanchiment d’argent !

La seule chose sûre c’est que ces informations sont redirigées vers les services fiscaux !

 

UN RÉSULTAT FABULEUX : L’ÉTAT IMPOSE DES OBLIGATIONS AUX BANQUES MAIS LE MÊME ÉTAT EST INCAPABLE DE DONNER À SES ADMINISTRATIONS LES MOYENS POUR METTRE EN ŒUVRE CE QU’IL A ÉDICTÉ

Ainsi, nous aboutissons à ce résultat fabuleux...l’État impose au banquier de fournir toutes informations sur ses clients dont l’identité qui doit être est justifiée par un document que le même État est incapable de fournir dans des conditions décentes.

On devrait en dire aussi en constatant avec tristesse le délabrement de la Justice en France...face à l’insécurité croissante, il y a effectivement une forte pression populaire pour demander aux Magistrats d’appliquer la loi y compris et, particulièrement pour les récidivistes, en appliquant effectivement le Code Pénal aux auteurs de délits et crimes sanctionnés par l’incarcération...mais à quoi cela peut-il servir s’il n’y a pas de places suffisantes pour recevoir dans les prisons prévenus et condamnés ? Pas de personnel pénitentiaire suffisant pour encadrer les délinquants incarcéré, pas de place..ainsi va la Justice en France en 2023 !

 

MAIS OÙ PASSE DONC LA RICHESSE PRODUITE PAR LES FRANÇAIS ET PRÉLEVÉE PAR UN ÉTAT TENTACULAIRE ET IRRESPONSABLE ?

Le citoyen est donc conduit à se poser la question : les budgets de l’État sont augmentés sans cesse, les déficits culminent, la dette s’envole...mais où passent donc les milliards que représentent les 56 % de la richesse créée par la France consommés par un État dépensier, budgétivore incapable d’assumer correctement même les fonctions qui lui sont dévolues ou qu’il se donne : sécurité, continuité des services publics, santé, défense, justice...

La désaffection des français pour leur État est grave. Ils ne croient plus à ses deux composantes du pouvoir : l’exécutif est au plus bas dans les sondages et le législatif s’enfonce dans la médiocrité comme l’atteste le niveau du débat sur les retraites. Le peuple a préféré s’exprimer dans la rue ; il ne fait plus aucune confiance dans ses élus au Parlement. C’est donc une remise en cause des Institutions défaillantes.

Le peuple surtout ne supporte plus que le fruit de son travail soit confisqué par un État toujours plus dépensier mais qui n’arrive pas même pas à assumer ses missions.

Le système démocratique à la française est à bout de souffle. La violence dans la rue devient un mode d'expression du peuple français.

Cette question de l’incompréhensible dépense publique mine le citoyen, le révolte et elle perdure...quoi qu’il en coûte !

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27 avril 2023 4 27 /04 /avril /2023 21:22
LA COUR DE L'ÉLYSÉE...LE LOCATAIRE DOIT ÊTRE ENCORE REPARTI EN VOYAGE

LA COUR DE L'ÉLYSÉE...LE LOCATAIRE DOIT ÊTRE ENCORE REPARTI EN VOYAGE

 

ÉTRANGE CONSEIL DES MINISTRES DU MERCREDI 26 AVRIL 2023 : LA FEUILLE DE ROUTE DE LA PREMIÈRE MINISTRE

 

Nous attendions avec impatience ce compte-rendu mis en ligne seulement ce jour, pour bien saisir ce qu'il faut entendre et attendre de la feuille de route de la Première Ministre Élisabeth BORNE.

Le communiqué est pour le moins laconique :

 

La Première ministre a présenté une communication fixant les priorités du Gouvernement et l'agenda parlementaire pour les mois à venir afin d'accélérer l'action de l'État sur les chantiers prioritaires définis par le Président de la République autour de quatre piliers :

  • le travail, le plein emploi et la réindustrialisation ;
  • la transition écologique ;
  • la construction d'une société de progrès, au travers notamment du renforcement des services publics ;
  • la justice et l'ordre républicain.

La Première ministre a redit aux membres du Gouvernement qu'il leur appartenait de mobiliser leur administration, à l'échelle nationale comme dans les territoires, afin de mettre en œuvre cette feuille de route. Elle a rappelé sa conviction que cette dynamique devrait se construire dans le dialogue avec les partenaires sociaux mais aussi avec tous les élus. Seul un engagement collectif, adapté à chacun des territoires, en expérimentant des réponses nouvelles, permettra d'offrir aux Français les résultats concrets qu'ils attendent.

Après cette annonce suit le long texte suivant qui porte sur deux thèmes : Programme de stabilité et Programme National de Réforme PNR :

 

La Première ministre a présenté publiquement ces priorités et l’agenda parlementaire des prochains mois à l’issue du conseil des ministres.

Le ministre de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique et le ministre délégué auprès du ministre de l'Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, chargé des Comptes publics, ont présenté une communication présentant le programme de stabilité et le programme national de réforme.

Ces documents seront transmis à la Commission européenne à l’issue d’un délai de quinze jours.

 

1. Le programme de stabilité

Le programme de stabilité permet de fixer les principales ancres de finances publiques et de politique économique à horizon 2027. Il présente le cadre macroéconomique et financier au sein duquel s’inscrivent les objectifs du Gouvernement : protéger les Français face à la hausse des prix de l’énergie, tout en menant des réformes d’ampleur pour soutenir la croissance, atteindre le plein emploi, accélérer la transition écologique et numérique, garantir la souveraineté économique de la France et assurer l’ordre républicain. Il s’inscrit dans le cadre des orientations fixées par le Président de la République en faveur du pouvoir d’achat des Français et de la compétitivité des entreprises, avec des mesures déjà mises en œuvre : par exemple la suppression de la redevance audiovisuelle, qui a été actée dans la loi de finances rectificative pour 2022, ou encore la baisse des impôts de production actée dans la loi de finances initiale pour 2023.

Concernant les prévisions macroéconomiques, après la forte hausse de +2,6 % en 2022, l’activité en France résisterait avec une croissance de +1,0 % en 2023 malgré l’effet des conséquences de l’invasion russe en Ukraine et de la situation énergétique. L’inflation atteindrait +4,9 % en moyenne annuelle, après +5,2 % en 2022, avec une première partie de l’année marquée par une inflation des produits alimentaires et manufacturés élevée du fait de la diffusion des hausses passées des prix de l’énergie et des matières premières et un repli progressif au cours du second semestre.

Dès 2024, la croissance rebondirait repassant au-dessus de son rythme tendanciel (+1,6 %) et l’inflation poursuivrait son recul progressif pour s’établir à +2,6 %. Sur la période 2025-2027, l’activité poursuivrait son rattrapage et continuerait à évoluer au-dessus de son rythme potentiel sur la période, à +1,7 % en 2025 et 2026 puis +1,8 % en 2027. Sur l’ensemble de l’horizon de prévision, l’activité serait notamment soutenue par la progression de l’emploi en lien avec les réformes du Gouvernement et l’atteinte du plein emploi.

Concernant les finances publiques, le déficit public 2022 s’est établi à -4,7 % en nette amélioration par rapport à 2021 (-6,5 % du PIB) et 2020 (-9,0 % du PIB), deux années marquées par une mobilisation exceptionnelle des finances publiques pour répondre à la crise sanitaire et à ses répercussions économiques. Cette amélioration s’explique principalement par la quasi-extinction des mesures de soutien d’urgence et par la poursuite du rebond de l’activité.

En 2023, le déficit s’établirait à -4,9 % de PIB du fait de l’action du Gouvernement pour protéger les ménages et les entreprises les plus affectés par la hausse des prix de l’énergie, avec notamment le renforcement des dispositifs pour les entreprises avec l’amortisseur électricité et les aides guichet. Le coût net de l’ensemble de ces mesures de soutien s’établirait à 31 Md€ en 2023.

La trajectoire de finances publiques traduit l’objectif de retour à des comptes publics normalisés et de désendettement, une fois la crise sanitaire passée : le déficit public reviendrait sous le seuil de 3 % du PIB à l’horizon 2027, à 2,7% du PIB, et ce grâce à un redressement du solde structurel de 1,3 point entre 2023 et 2027, à une forte maîtrise de la croissance en volume de la dépense publique (dont celle de l’Etat) et à la dynamique attendue de l’activité. Sur la période 2023-2027, le Gouvernement s'est fixé pour objectif un désendettement progressif mais accéléré par rapport au précédent programme de stabilité, avec une réduction de la dette chaque année passant de 111,6 % fin 2022 à 108,3 % en 2027.

Ainsi, les mesures en faveur du pouvoir d’achat des Français et de la compétitivité des entreprises seront mises en œuvre, tout en garantissant la soutenabilité de nos finances publiques et le désendettement de la France par la maîtrise de l’augmentation de la dépense publique dans toutes ses sphères. La maîtrise des dépenses publiques repose d’une part sur des réformes structurelles, comme la réforme des retraites inscrite dans la loi de finances rectificative de la sécurité sociale pour 2023 et la réforme de l’assurance chômage. Elle repose, d’autre part, sur un dispositif annuel de revue de dépenses placé sous l’autorité de la Première ministre portant sur l’ensemble des secteurs des administrations publiques. Les résultats de ces revues de dépenses alimenteront chaque année, et ce dès juin 2023, le projet de loi de finances initiale et le projet de loi de financement de la sécurité sociale. L’effort de maîtrise des dépenses sera réparti entre les administrations publiques centrales, les collectivités territoriales et la sécurité sociale.

Ce programme de stabilité sera transmis au Parlement, puis à la Commission européenne, avec le programme national de réforme.

 

2. Le programme national de réforme (PNR) pour 2023 poursuit la stratégie de transformation de l’économie française.

Elaboré dans le cadre du semestre européen, le PNR présente la stratégie de politique économique du Gouvernement, en réponse aux grands défis de l’économie française. Il expose également l’état de la mise en œuvre du Plan national de relance et de résilience (PNRR), volet français du plan de relance européen.

Le PNR 2023 s’articule autour de quatre défis :

Le premier défi est la réponse à l’urgence écologique. Celle-ci invite à poursuivre les efforts lancés lors du précédent quinquennat en faveur de modes de production et de consommation plus respectueux de l’environnement, et à amplifier leurs premiers effets, l’objectif de réduction d’émissions de gaz à effet de serre de la France pour 2030 ayant été porté à - 55 % net par rapport à 1990, en pleine cohérence avec les engagements pris au niveau européen. La stratégie française sur l'énergie et le climat (SFEC), feuille de route actualisée de la France pour atteindre la neutralité carbone en 2050 et assurer l’adaptation de notre société aux impacts du changement climatique, ou encore la loi n° 2023-175 du 10 mars 2023 relative à l'accélération de la production d'énergies renouvelables permettront notamment de décarboner rapidement et durablement notre économie.

Le deuxième défi est l’atteinte du plein emploi, la résorption des tensions de recrutement et la préparation des compétences de demain. Ces objectifs passent par un meilleur accompagnement des demandeurs d’emploi, une meilleure incitation au retour à l’emploi par la réforme de l’assurance-chômage, un développement des compétences par de la formation initiale et continue et une augmentation du travail des séniors à travers la mise en oeuvre de la réforme des retraites.

Le troisième défi est d’assurer la souveraineté énergétique, économique et numérique de la France. Les réformes destinées à y répondre visent à accélérer notre transition vers les énergies décarbonées, renouvelables et nucléaires, tout en réduisant notre consommation, par exemple à travers le plan de sobriété énergétique. Elles permettront également de conforter la compétitivité de nos entreprises et de renforcer leur capacité d’innovation grâce aux investissements de France 2030 ou encore au projet de loi Industrie verte.

Le quatrième défi est la lutte contre les inégalités, sous toutes leurs formes. Elle se poursuit grâce à des investissements et des réformes ambitieuses, notamment dans l’éducation, la petite enfance et la santé, pour bâtir la République de l’égalité des chances.

 

Nous  vous livrons ce texte sans commentaire, simplement en mettant en valeur (en rouge) les  " Quatre  Défis", points de repère dont nous verrons bien ce qu'il en sera dans 100 jours !

 

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