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11 octobre 2023 3 11 /10 /octobre /2023 15:02
CORSE : DISCOURS DU PRÉSIDENT MACRON LE 28 SEPTEMBRE 2023

CORSE : DISCOURS DU PRÉSIDENT MACRON LE 28 SEPTEMBRE 2023

 

 

 

 

 

CORSE : ENCORE UN VOYAGE D'UN PRÉSIDENT MACRON QUI SE CONCLUT PAR EST UN FIASCO

 

L’article 1 de la Constitution de 1958 consacre l’« indivisibilité » de la France.  « La République française est indivisible, laïque, démocratique et sociale »

La Corse est certes une île mais ce sont avant tout deux départements français.

Ainsi, nous nous sommes étonnés de la prise de position du Président Emmanuel MACRON, garant de l'intégralité de la Constitution, le jeudi 28 septembre 2023 devant l’Assemblée territoriale corse où il a prononcé en fin de son long discours le mot « autonomie » !

On ne peut pas dire que les commentateurs se soient beaucoup investis dans l’exégèse de ce discours comme si cela n’avait aucune importance et nous serions heureux de savoir ce que les français ont pu retenir de cette expédition !

Pour nombre de français, il y a la certitude fondée que la France est une et indivisible.

Que serait la France sans ses départements corses, sans l’île qui a donné à la Nation NAPOLÉON BONAPARTE et tant de victoires et d'hommes célèbres ?

Ce 28 septembre 2028, NAPOLÉON a dû se retourner dans son tombeau aux des Invalides...faudra-t-il au nom de l’autonomie corse rendre à la « nouvelle nation corse » le corps de son héros emblématique Napoléon ?

 

UN PRÉSIDENT CENTRALISATEUR, JACOBIN QUI DIT AIMER LA France ET PRÊCHE POUR SON DÉMANTÈLEMENT

Voici le texte (lien ci-dessous  )lu par le Président qui trace le cursus qui mènerait à l’autonomie dont les contours ont été définis de manière aussi pompeuse que compliquée.

https://www.google.fr/search?q=emmanuel+macron+corse&sca_esv=572530057&sxsrf=AM9HkKmg93dhd4n57bNr45wDm0iE5kEiqA%3A1697034493223&source=hp&ei=_bAmZc-5C9K9kdUPgsafuAw&iflsig=AO6bgOgAAAAAZSa_Deor5BDL0aDMPoqaU5WEydJ8DGKx&oq=corse+macron+&gs_lp=Egdnd3Mtd2l6Ig1jb3JzZSBtYWNyb24gKgIIATIGEAAYFhgeMgYQABgWGB4yBhAAGBYYHjIGEAAYFhgeSLtGUKoHWLY2cAN4AJABAJgBU6AB0weqAQIxNbgBAcgBAPgBAagCCsICBxAjGOoCGCfCAgcQIxiKBRgnwgIEECMYJ8ICBxAuGIoFGEPCAgsQABiABBixAxiDAcICBxAAGIoFGEPCAgsQABiKBRixAxiDAcICERAuGIAEGLEDGIMBGMcBGNEDwgIFEAAYgATCAg0QLhiKBRjHARjRAxhDwgITEC4YigUYsQMYgwEYxwEY0QMYQ8ICDRAAGIoFGLEDGIMBGEPCAg0QLhiDARixAxiKBRhDwgIOEC4YxwEYsQMY0QMYgATCAg4QLhiABBixAxjHARjRA8ICCBAAGIAEGLEDwgIFEC4YgATCAg0QLhiKBRixAxiDARhDwgIKEC4YgAQYFBiHAsICCBAuGIAEGLEDwgIEEAAYA8ICChAAGIAEGBQYhwLCAhEQLhiABBixAxiDARjHARivAcICBxAAGIAEGAo&sclient=gws-wiz#fpstate=ive&vld=cid:9832f398,vid:RS9OND6DEkM,st:0

Le Président voudrait « Bâtir un le référentiel qui soit pleinement Corse celui de la Corse dans la République ».

Il poursuit ainsi :

«Au fond, ayons l’audace de bâtir une autonomie à la Corse dans la République ...

...cette autonomie doit être le moyen pour construire ensemble l’avenir sans désengagement de l’État ce ne sera pas une autonomie contre l’État, une autonome sans l’État, mais une autonomie pour la Corse et dans la République. »

« Autonomie » signifie-t-il indépendance ? Il faudra que le Président MACRON s’explique sur cette nuance entre autonomie et indépendance et sur le chemin sinueux qui y mène. Ce qui se conçoit bien s'énonce clairement !

Le Président juge sa démarche « Compatible avec le mot et l’esprit de la Constitution »

C’est lui qui le dit...nous, on doute fortement ...comme on doute aussi que les sénateurs et les députés réunis en Congrès acceptent une modification à la Constitution pour bâtir cette autonomie alambiquée.

Et qu’en pense la majorité française des corses qui sagement préfère rester française ?

Et qu’en penseront les français ?

La seule réponse claire à cette proposition est celle des indépendantistes qui a été faite non sans bruits puisque le dimanche 1er octobre, la Corse a résonné du son de dizaines d’attentats aux explosifs « une nuit bleue » comme au bon vieux temps du FLNC !

 

LE BRUIT DES ATTENTATS FACE AU SILENCE DES MÉDIAS

Nous avons été particulièrement attentifs aux réactions de la presse et des chaînes de télévision sur cette réponse violente des indépendantistes. Qui a lu ou vu des reportages sur les immeubles qui ont sauté ?

Le silence assourdissant de la presse est éloquent : un silence aux ordres ! Un silence désapprobateur ?

Ce silence est corroboré par le flou sur le nombre exact d’attentats (22?) et les sites...on ne sait seulement qu’il n’y a pas eu de victimes ! D’habitude, les services de police et gendarmerie dressent un état des lieux...là...le silence.

 

UN COUP DE BLUFF DU PRÉSIDENT MACRON...UN ESPOIR DE FAIRE UN RÉFÉRENDUM OU AU MINIMUM UNE MODIFICATION À LA CONSTITUTION?

Le Président veut qu’on parle de lui, donc il a monté un coup comme pour faire oublier ses échecs personnels par exemple sur la sécurité à Marseille ou plutôt l’insécurité, l’insécurité aussi dans les banlieues, l'Hôpital, la crise sanitaire, l'Afrique...

Mais, on ne joue pas avec l’indivisibilité constitutionnelle de la France.

Ce nouveau voyage présidentiel comme ceux en Algérie, en Russie...de plus, pour la Corse, se clôt par une réponse violente, le feu d’artifices des indépendantistes qui signent par cette action leur NON aux propositions alambiquées d’autonomie pour leur île.

Mais surtout, après la Corse, pourquoi pas la Bretagne, le Pays basque, la Vendée, la Franche Comté, Nice... ?

Ce serait peut-être une occasion de répondre à l’exigence de l’article 1 de la Constitution : une France décentralisée.

« La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure l'égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d'origine, de race ou de religion. Elle respecte toutes les croyances. Son organisation est décentralisée. »

Ce serait terrible de voir la décentralisation découler de l'abandon de la Corse ! Quelle initiative périlleuse est  prise par le Président de tous les français même les corses !

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9 octobre 2023 1 09 /10 /octobre /2023 15:20
UN BUDGET 2024 INSINCÈRE ?

UN BUDGET 2024 INSINCÈRE ?

 

 

 

 

L’ASSEMBLÉE NATIONALE ENTAME SON MARATHON BUDGÉTAIRE ET N’ÉVITERA CERTAINEMENT PAS DE VOIR SON ÉLAN COUPÉ PAR UN USAGE DU 49 3 : UN DÉBAT POUR RIEN ET UN BUDGET INACCEPTABLE

 

Jean-René CAZENEUVE, Rapporteur Général du Budget à la Chambre des Députés, a donné une interview au Journal les Échos de ce lundi 8 octobre 2023.

Ses réponses aux journalistes nous ont étonnés et même choqués. Il a, au nom de la minorité présidentielle l'obligation de défendre un budget qui peut mener la France à la faillite.

Le Président MACRON que, décidément nous n’arrivons pas à comprendre, poursuit sa fuite en avant du « quoi qu’il en coûte » ! Il n’a pas la confiance du pays et ne cherche pas à la conquérir en changeant de politique alors qu’il a tous les pouvoirs.

Cette forme d’intelligence dépasse notre entendement.

 

TOUJOURS PLUS DE DETTES, TOUJOURS PLUS DE DÉPENSES ET DÉFICIT POUR ALIMENTER LA DETTE

Sérieusement ce budget est indéfendable et son Rapporteur, s’il a bien étudié son dossier, devrait se rendre compte qu’il ferait mieux de démissionner car personne ne peut croire les contrevérités qu’il tente d’asséner aux lecteurs.

 

LA DETTE

« Nous allons tout faire pour réduire la dette » ose répondre le Rapporteur alors qu’il est annoncé le record de 285 milliards d’euros d’emprunts nouveaux ! ...encore un record...là, c’est trop, Monsieur le Rapporteur général : vous prenez vraiment le citoyen pour le dernier des imbéciles et en plus totalement amnésique.

 

LES DÉPENSES

« L’État réduit ses dépenses, les entreprises aussi doivent participer » dit le Rapporteur : désolé, nous n’avons pas la même lecture du projet de budget :

Budget Loi de finances 2023 dépenses nettes du budget général : 455 milliards d’euros

Budget Loi de finances 2024 dépenses nettes du budget général : 491 milliards d’euros  

Sources Vie Publique site du gouvernement

Soit le Rapporteur n’a pas lu comme nous les documents soit il ment car la vérité fait mal et l’économie nationale avec ce budget sera secouée et la position financière de la France deviendra encore moins crédible

 

LE DÉFICIT SANCTIONNÉ

Pour nous, quand le déficit du budget 2023 va atteindre en 2023 le déficit record de 4.9 % du PIB  alors que le gouvernement doit revenir vers un déficit de 3 % du PIB, la situation est grave.

Le déficit prévisionnel de 2024 est annoncé à 4,4 % du PIB c’est mieux que les 4.9 % prévu pour 2023. Mais cela ne change pas la donne : la France reste fortement et toujours menacée par l’Union Européenne d'une procédure de déficit excessif de l’Europe.

Pourtant il est prévu que les entreprises vont offrir à l’État en 2024 une hausse record de l’impôt sur les sociétés et le Rapporteur Général en veut plus, encore plus ...veut-il saigner à mort les entreprises qui marchent avec aussi encore plus de faillites d’entreprises, la suppression des dividendes déjà taxés, attaque suer les marges ... ?

Nous attendions la baisse annoncée et forcée des marges qui sont un excellent moyen de conduire à la faillite et aux suppressions d’emplois ? Le problème ne semble peut-être plus à l’ordre du jour.

 

LES DÉPENSES : PAS D’ÉCONOMIES ET PLUS DE DÉPENSES

Nous ne sommes pas sûrs que les 7 milliards d’euros de dépenses supplémentaires pour le plan écologique soient une priorité. Un budget vert de 40 milliards d’euros est-ce raisonnable ? Est-ce du bluff ?

Il n’y a pas d’indices d’efforts annoncés pour mieux dépenser et le gouvernement a préféré renvoyer le plus gros des efforts à l'année suivante. Certes, ce Projet de loi de Finances 2024 prévoit bien une réduction du déficit de 4,9 % à 4,4 % du PIB mais le Haut Conseil des Finances Publiques juge même cet objectif « optimiste » dans l’avis qu’il vient de rendre. Le budget serait-il insincère ?

Il n’y a donc pas que nous qui soyons inquiets et pessimistes sur le devenir des Finances Publiques en France...L'État ne peut infiniment dépenser plus que les recettes dont il dispose.

 

Le problème est simple, ce budget est fait pour nous projeter encore plus vite dans le mur. Le Président espère-t-il un vote positif de la motion de censure qui suivra le 49 3 annoncé pour dissoudre la Chambre des Députés ?

Tous les analystes sont d’accord là-dessus puisqu’il est prévu de  faire passer le budget à coup de 49 3.

En plus, les baisses d’impôts prévues en 2024 sont reportées !

La présentation du budget qu’en fait le Rapporteur Général ne correspond pas à la réalité !

Tout est fait pour alimenter notre jugement pessimiste sur ce budget surtout qu’il n’est pas annoncé de bonnes résolutions pour demain !

 

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6 octobre 2023 5 06 /10 /octobre /2023 20:23
CHÂTEAU D'OLONNE A EU SA CONSULTATION...CE N'ÉTAIT PAS UN RÉFÉRENDUM !

CHÂTEAU D'OLONNE A EU SA CONSULTATION...CE N'ÉTAIT PAS UN RÉFÉRENDUM !

 

 

 

 

 

LE PRÉSIDENT EMMANUEL MACRON SOUHAITE BEAUCOUP UTILISER LE RÉFÉRENDUM

 

L’actualité nous contraint à revenir sur le sujet du référendum puisque le Président MACRON vient de mettre le sujet sur la table lors de son passage au Conseil Constitutionnel.

Le problème justement c’est qu’il ne peut aisément user de cet outil ayant contre lui Parlement et le texte de la Constitution même ! 

 

LA CONSTITUTION DE 1958 N’A PAS OUVERT LARGEMENT L’UTILISATION DU RÉFÉRENDUM

Depuis la Grèce Antique le référendum est à la fois d’une part, l’expression la plus démocratique de la volonté populaire et d’autre part, le bel outil très souvent utilisé par les dictateurs de tous bords pour conforter abusivement leurs pouvoirs.

Pour le Président MACRON, le référendum est un outil qu’il voudrait utiliser mais aujourd’hui il n’a pas de thème qui soit à la fois mobilisateur et compatible avec la Constitution.

En France, sous le régime de la constitution de 1958, pour « légiférer »:  la loi est la règle et le recours au référendum est l’exception qui est très encadrée.

En 65 ans, il y a eu seulement  9 référendums. C’est donc bien une procédure exceptionnelle. C’est le référendum de mai1969 (sur la régionalisation et le Sénat) dont on se souvient le plus puisqu’il a eu pour conséquence du NON le départ du Général de Gaulle qui a pris l’initiative de ce référendum et celle de démissionner.

Reprenons la constitution de 1958 qui prévoit, pour le niveau national, deux types de référendum :

 

POUR LA MODIFICATION DE LA CONSTITUTION : Article 89

 

  • Article 89 : « L'initiative de la révision de la Constitution appartient concurremment au Président de la République sur proposition du Premier Ministre et aux membres du Parlement. Le projet ou la proposition de révision doit être voté par les deux assemblées en termes identiques. »

 

POUR D'AUTRES OBJETS : organisation des pouvoirs publics, traité, fonctionnement des institutions  

Lorsque le référendum est organisé sur proposition du Gouvernement, celui-ci fait, devant chaque assemblée, une déclaration qui est suivie d'un débat.

Lorsque le référendum a conclu à l'adoption du projet de loi, le Président de la République promulgue la loi dans les quinze jours qui suivent la proclamation des résultats de la consultation.

Il est paradoxal de voir que le Président de la République qui a su montrer lors de son premier mandat que parfois lorsqu’il se traçait une voie il allait jusqu’au bout a déjà beaucoup tenté d'user du référendum sans aller jusqu'à lancer l'opération.

 Il avait aussi déjà lancé de nombreuses pistes de référendum lors de son premier mandat justement sur le climat, sur la réforme de la Constitution, sur les institutions et même sur les retraites puis, sur ce sujet comme sur d’autres, il est passé à autre chose.

Il a pourtant boudé les institutions : Parlement, élus locaux, organismes paritaires, corps intermédiaires, électeurs. Par contre, il a créé des substituts à la représentation nationale tel que le Conseil National de la Refondation CNR bis, la Convention Citoyenne pour le Climat CCC...s'il voulait se passer de ces institutions représentatives il aurait pu user et abuser du référendum pour dialoguer avec le peuple français directement.

Ce qui est sûr c’est que la concertation ne se décrète pas et c’est la cause première des échecs de ces tentatives présidentielles pour contourner ses adversaires y compris la Constitution elle-même.

 

LE RÉFÉRENDUM UNE PROCÉDURE AMBIGUË :  L’ÉLECTEUR VOTE POUR OU CONTRE UN TEXTE OU POUR OU CONTRE L’AUTEUR DU TEXTE ?

Ce n’est pas un référendum qui sauvera le double quinquennat du Président MACRON.

En effet, pour ne pas être boudé par les électeurs il faut que l’objet même du référendum corresponde à un souhait populaire, que l’électeur se sente concerné ...sinon c’est le fiasco comme en 1988 (statut de la Nouvelle-Calédonie) : 37,40 % et en 2000 (quinquennat), 30,73 %

Le Président MACRON voudrait, dit-il, « plus de démocratie »...mais cela ne fait pas d’une part, l’objet crédible pour bâtir un référendum.et d’autre part, lors du vote, l’électeur ne vote généralement pas pour répondre OUI ou NON à la question posée mais il vote POUR  ou CONTRE l’auteur- initiateur du référendum.

Le référendum de l’Article 11 de la Constitution qui avec une majorité au Parlement hostile a peu de chance d’être utilisable.

 Donc, reste la possibilité de référendum de l’Article 89 de la Constitution et nous ne voyons pas aujourd’hui d’objet mobilisateur qui réponde à l’exigence du texte constitutionnel qui stipule limitativement l’objet du référendum à :

« tout projet de loi portant sur l'organisation des pouvoirs publics, sur des réformes relatives à la politique économique ou sociale de la nation et aux services publics qui y concourent, ou tendant à autoriser la ratification d'un traité qui, sans être contraire à la Constitution, aurait des incidences sur le fonctionnement des institutions. »

Sans faire de la politique fiction, dans le contexte actuel on peut affirmer que nous ne voyons pas comment le Président MACRON peut maintenir l’idée de faire, à brève échéance, un référendum mobilisateur des citoyens et gratifiant pour son image fortement en berne et sa populatité au plus bas.

Se ménage-t-il une porte de sortie ? Ou simplement comme le rapporte avec complaisance son entourage qui reprend la phrase présidentielle « La Constitution ne se révise pas sous le coup de l’émotion » et d’ici la fin du mandat tant de choses imprévisibles peuvent intervenir comme cela se produisit avec les Gilets Jaunes, les émeutes de juin juillet 2023, les manifestations monstres contre la réforme des retraites ou plus simplement la dissolution de la Chambre  des députés.

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5 octobre 2023 4 05 /10 /octobre /2023 18:52
QUELLE EUROPE ?

QUELLE EUROPE ?

 

 

 

 

 

L’UNION EUROPÉENNE EN PANNE

En ce mois d’octobre 2023 la belle ville espagnole de GRENADE accueille un sommet européen ou plus exactement une réunion de la Communauté Politique Européenne (réunion de 47 États, grand-messe inventée par Emmanuel MACRON dévoyant les institutions européennes).

C’est pourtant la preuve que l’Europe tant décriée a un avenir : la guerre en Ukraine nous a effectivement rappelé que la France seule ne compte plus dans le concert des nations. L’agitation Macronienne avant et au début du conflit russo-ukrainien fut non seulement inefficace voire ridicule mais elle fut aussi contreproductive et cela aussi est une preuve par l’absurde de la nécessité d’une véritable Union Européenne.

D’ailleurs, si l’Union Européenne est attaquée indirectement par des puissances comme la Chine et même par notre alliée les États-Unis c’est bien la preuve que la puissance intrinsèque de cette Europe qui existe est utile et crainte.  Il n’y a rien à faire :  l’UNION FAIT ET FERA TOUJOURS LA FORCE.

Rappelons, par exemple, que l’Espagne et même l’Italie seraient encore des pays « sous-développés » s’il n’y avait pas eu l’Europe pour booster l’Espagne après la fin de la dictature. L’Espagne isolée aurait eu beaucoup de mal à atteindre son niveau de développement d’aujourd’hui ...et demain il faudra espérer qu’on dira la même chose pour l’Ukraine intégrée et reconstruite avec et par l’Europe.

  D’ailleurs demandez aujourd’hui aux Anglais si l’Europe n’avait pas du bon !

 

L’UNION EUROPÉENNE EST ENCORE IMPARFAITE : L’EUROPE EST ENCORE À FAIRE ET À PARFAIRE

Mais, cela ne veut pas dire que l’Institution est parfaite...loin de là. L’équilibre entre les Pays du Nord et ceux du Sud, ceux de l’ouest et ceux de l’Est n’est pas encore trouvé. Le grand choix n’est pas fait entre une EUROPE, Fédération de Pays ou simple Union où toute décision importante demande l’unanimité des pays ou encore une étape moyenne bâtarde  entre ces extrêmes ? Cette situation est ingérable et improductive !

Il y a aussi l’équilibre qui n’existe pas entre le pouvoir des états membres et celui de l’institution UNION EUROPÉENNE qui n’est pas un État et même pas une Fédération ...Ne l’oublions pas : la feuille de route de l’Union Européenne pour les 50 ans à venir n’est même pas écrite...il n’y a pas porte-plume  audible pour l'écrire.

 

LE RÔLE DE LA France EN EUROPE

Le débat interne franco-français est déjà un boulet qui bloque l’évolution de l’Europe. Le pays qui pourrait être le moteur de l'Europe n'a pas de carburant !

On attendait des merveilles de la Présidence de L’Union Européenne (6 mois en 2022) de la France...là aussi on a eu droit de la part d’Emmanuel MACRON à beaucoup de promesses...des paroles mais pas d’actes marquants. Ce fut encore une présidence stérile et non une Europe "ambitieuse"

 Pourtant, comme l’avait écrit Emmanuel MACRON en 2017 « Je m’engage au plan international à défendre les intérêts de notre pays. En relançant une Europe ambitieuse qui investit et protège et dont la vitalité démocratique et le goût pour l’avenir seront retrouvés. »...paroles ...paroles...

La France a effectivement, comme l’a écrit Emmanuel MACRON,  un rôle primordial à jouer à la fois pour faire avancer l’Europe vis-à-vis de l’extérieur et vis-à-vis de nos concitoyens. Mais pourquoi donc en France n’y a-t-il pas de porte-parole fédérateur et visionnaire ?

Il lui manque encore et toujours ce porte-parole crédible et son projet.

La France a été pourtant aisément porteuse de messages internationaux  mais aujourd'hui  il n’y a pas encore de facteur !

Or, nous devons constater que nous avons eu comme représentants de la France pour l’Europe des ministres et souvent des sous-ministres d’une telle transparence qu’on pourrait se demander s’ils existaient !

D’autre part, ce qui est valable pour toute institution est valable pour l’Europe : redisons-le, toute institution ne vaut que par les hommes et les femmes qui la servent.

L’Europe a besoin de Konrad ADENAUER, de Charles de GAULLE, de Robert SCHUMAN de Jean MONNET...de leaders nationaux qui sachent dépasser la défense de leur petite nation pour se projeter dans une grande Europe de demain.

 

Vendredi 6 octobre 2023, aussi à GREENADE, se tiendra un vrai conseil européen qui parlera de l’élargissement de l’Europe aux pays qui frappent à la porte...élargir oui sur le principe mais élargir sans un projet c’est plutôt hasardeux.

 

 

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4 octobre 2023 3 04 /10 /octobre /2023 10:03
L'ÉTAT VOLEUR ? ET OUI !L'ÉTAT VOLEUR ? ET OUI !

 

 

 

 

 

AU VOLEUR ! L’ÉTAT FAIT MAIN BASSE SUR LES RÉSERVES DES CAISSES COMPLÉMENTAIRES QUI APPARTIENNENT AUX SALARIÉS ET EMPLOYEURS DU SECTEUR PRIVÉ ET AUX PROFESSIONS LIBÉRALES

Suite de :

https://www.olonnes.com/2023/10/l-etat-macronien-est-aux-abois-l-etat-cherche-de-l-argent-partout.html

 

Pour en savoir plus sur la Fédération des caisses complémentaires de retraite AGIRC-ARRCO

https://www.agirc-arrco.fr/wp-content/uploads/2023/06/Fiches_VIP_AA_maj_juin2023_web.pdf

 

UN SCANDALE : L’ÉTAT VEUT S’APPROPRIER LES ÉCONOMIES FAITES PAR LES TRAVAILLEURS ET LES SALARIÉS

C’est un scandale déjà pour les 26 millions de cotisants et les 15 millions de retraités. C’est un scandale tout court pour tous les citoyens que l’État protecteur de tous les citoyens devienne un État voleur ! Il faut oser le dire : agir ainsi est choquant, déstabilisant, générateur d’aigreur voire de haine.

D’abord, nous avions l’impression que ce scandale n’intéressait pas les français et pourtant quand vous aurez lu les chiffres ci-dessous dont celui des 15 millions de retraités la seule réaction doit être : en citoyen responsable, nous ne pouvons  laisser faire, il faut informer et réagir !

Et puis il y a le principe, la réalité concrète ...pour celui qui a vu pendant des années son salaire amputé pour sur-cotiser à ces caisses de retraite bien gérées et donc préparer sa vie après des années de labeur se voir être privé par l’État « protecteur » et « voleur » d’une partie de ses économies n’est pas supportable...est-ce un abus de faiblesse perpétré contre des citoyens dociles, anesthésiés par le Pouvoir et les médias.

Ce n’est pas parce que l’État imprévoyant n’a pas su gérer ses retraites du régime général et des régimes spéciaux (SNCF, EDF...) y compris ceux des fonctionnaires exonérés de cotisations des années durant qu’il peut piocher dans les économies faites par des millions de retraités et futurs retraités pour boucler ses fins de mois. C'est non  seulement un détournement de fonds privés mais en plus un vol en bande organisée !

Ce n’est pas parce que lui,État, n’a pas su gérer son projet de réforme des retraites du régime général que ce mauvais gestionnaire, au nom d’une solidarité qui n’existe pas, peut  aller puiser dans les économies faites depuis des décennies par les salariés, les indépendants, les libéraux.

 

POURTANT LES CHIFFRES AGIRC-ARRCO  ET LE PRINCIPE DE L’ÉTAT PROTECTEUR PARLENT (CHIFFRES  2022)

Cotisations reçues : 94 milliards d’euros

Allocations versées (pensions, prestations ...) : 87 milliards d’euros de prestations versées

Réserves : 68 milliards d’euros

Gère : 45 millions de comptes et 26 millions de cotisants en 2022

Verse des pensions à : 15 millions de retraités

 

AGIRC-ARRCO : UNE GESTION PARITAIRE DEPUIS 75 ANS

Puis, il y a les principes : il faut agir solidairement pour sauver le paritarisme qui est ainsi attaqué.

Les partenaires sociaux assurent la gouvernance et le pilotage du régime AGIRC-ARRCO depuis plus de 75 ans.

Vous l’avez compris, nous sommes tous concernés et solidaires pour agir et ne pas admettre cette spoliation.

L’ÉTAT, en fonction du principe de l’EXEMPLAIRITÉ, ne doit pas donner l’exemple du droit de spolier les citoyens.

La gestion paritaire est un modèle qu’il faut aussi sauver : déjà l’État s’immisce et prend petit à petit le contrôle de la gestion de l’assurance chômage L’UNEDIC...

Ce n’est parce que le Président MACRON n’aime pas le paritarisme et les corps intermédiaires (Syndicats, Partis Politiques, Ordres...) nécessaires à la vie démocratique d’un pays qu’il faut le laisser démolir des institutions paritaires comme cela fut fait auparavant pour la formation professionnelle (loi de juillet 1970 promue par l’équipe CHABAN- DELMAS DELORS) démantelée et même détournée abusivement de sa fonction originelle.

Agissant ainsi l’ÉTAT sape le fondement même de notre démocratie et de ses institutions dont il doit protéger au contraire le bon fonctionnement.

OUI, LE PARITARISME EST GRAVEMENT MENACÉ : les caisses de sécurité sociale, d’allocations familiales, de retraites, de retraites complémentaires, l’assurance chômage (l’UNEDIC) mais aussi le 1 % logement et certains pans de la formation professionnelle sont encore, en théorie gérés, paritairement et sont menacés de disparition par un État tentaculaire en faillite.

Pour l'instant il s'agit d'une tentative de vol qui sera incorporée dans les projets de loi de Finances qui risquent fort de ne passer qu'à coups d'usage abusif et antidémocratique du 49 3...il est donc temps d'agir et de réagir.

 

DÉFENDONS LES INSTITUTIONS PARITAIRES ET LE PARITARISME, SOUTENONS LES INITIATIVES QUI ŒUVRENT POUR CE COMBAT QUE LE GOUVERNEMENT ET LE CHEF DE L’ÉTAT NOUS IMPOSENT DE MENER.

 

PS : LA RÉSERVE D'AGIRC-ARRCO : SON RÔLE, SES LIMITES

 Le pouvoir en veut à cette "réserve" qui est légale et qui est même obligatoire en matière d'assurance car il faut qu'un organisme puisse en toutes circonstances (sauf cas de force majeure) assumer les prestations que l'institution doit à ses membres cotisants.

De plus, cette réserve est plafonnée par l'organe dirigeant. Elle est actuellement inférieure à 1 an de prestations, ce qui est un minimum pour constituer une garantie sérieuse.

Enfin cette somme importante pour l'AGIRC-ARRCO ne dort pas. Il fait l'objet de placements (donc profite à l'économie nationale ) dont les rendements viennent abonder les recettes de l'Association...cela veut dire que si l'État prélève des sommes sur la Réserve, il prive l’institution et ses cotisants d'une recette...la double peine!

 

 

 

 

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3 octobre 2023 2 03 /10 /octobre /2023 17:01
C'ÉTAIT DU TEMPS DU PRÉSIDENT HOLLANDE

C'ÉTAIT DU TEMPS DU PRÉSIDENT HOLLANDE

 

 

 

AU VOLEUR, AU VOLEUR !... AUX ARMES CITOYENS !

L’֤ÉTAT VEUT FAIRE MAIN BASSE SUR LES RÉSERVES DES CAISSES COMPLÉMENTAIRES DE RETRAITE

 

Pour sauver sa peau et les privilèges de l'oligarchie et afin d'assumer ses fins de mois il tente de spolier, carrément de voler les salariés du secteur privé et ses retraités et celui des professions libérales .

Nous l’avons écrit : l’État est prêt à tout pour cacher son impuissance à répondre à ses obligations et engagements internationaux de ne pas creuser les déficits budgétaires, causes de la dette faramineuse qu’elle ne cesse d’alimenter et ne sachant pas non plus faire des économies au nom du délire du « quoi qu’il en coûte » et de l’appétence à la distribution de chèques à tout va.

Nous découvrons donc ces jours-ci que l’État annonce par la voix d’un de ses ministres qu’il est capable de tout pour éviter la faillite et l’humiliation du Pays dont la mise sous tutelle de la NATION FRANÇAISE...le coq gaulois ne chantera plus, il n’ira plus festoyer dans la Galerie des Glaces à Versailles pour recevoir le Roi d’Angleterre !

Il sera au régime sec du pain rassis avec de l’eau rationnée (s’il en reste !).

Donc retraités, pensionnés, libéraux...attendez-vous au pire ; le pouvoir est aux abois comme l’a confirmé ce jour l’exécuteur des basses œuvres Olivier DUSSOPT et il est capable de tout y compris du pire :

« L’ensemble des régimes de retraite doivent être mis à contribution dans le cadre de la réforme, pour un retour à l'équilibre »...le Ministre juge normal de ponctionner 1 à 3 milliards par an sur les régimes complémentaires de retraite privés qui ne sont pas sa proprieté mais celle des employeurs, des libéraux et des salariés du privé !

 

EXPLICATIONS SUR LES NÉCESSAIRES « RÉSERVES » DE LA FÉDÉRATION AGIRC-ARRCO RÉGIMES COMPLÉMENTAIRES DE RETRAITES BIEN GÉRÉS

JUSTIFICATIONS DES RÉSERVES DES RÉGIMES COMPLÉMENTAIRES

Ces régimes comme toute « assurance » doivent verser à leurs retraités leurs pensions quoi qu’il en coûte ! En cas de coup dur ils doivent assumer le versement des pensions.

Elles sont gérées et bien gérées paritairement (employeurs et salariés) et cela a ainsi permis de passer le cap délicat du confinement de 2020 ! où les cotisations ne sont pas rentrées...les pensions ont été payées !

Ne pouvant pas faire comme le régime général des retraites qui se permet d’avoir des milliards d’euros de déficit, les régimes de complémentaires sont obligés d’avoir des « réserves » pour faire face aux risques celui connu par exemple avec le COVID où les rentrées de cotisations ont chuté alors que les Caisses devaient assumer le payement des pensions.

Nous trouvons dans le Rapport d'information du Sénat n° 747 (2020-2021), déposé le qui fait le point sur la gestion des régimes de retraite, la justification et le fondement de ces réserves propriétés des cotisants employeurs et salariés et indépendants du secteur privé qui surcotisent pour sécuriser leurs droits en cas de coup dur. Ce sont les fourmis...qui ne font pas comme l'État cigale, grande dépensière.

Que nous dit le Sénat dans le rapport  cité ci-dessus?

« À l'inverse, les régimes complémentaires ont constitué des réserves solides

Ne disposant pas des mêmes facilités que les régimes de retraite de base en termes d'avances de trésorerie, les régimes complémentaires tendent à pratiquer une « sur-cotisation » par rapport au taux strictement nécessaire au versement des pensions des retraités actuels afin de constituer des réserves leur permettant d'anticiper au mieux les conséquences des chocs à venir. Aussi, 97,6 % des réserves provisionnées à fin 2019 (hors FRR) étaient détenues par des régimes complémentaires .

Le régime complémentaire des salariés du secteur privé, géré par la fédération Agirc-Arrco, détient le stock de réserves le plus important en volume. Ainsi, à fin 2019, la caisse disposait d'une réserve de financement atteignant 66,5 milliards d'euros ) et d'une réserve de fonds de roulement de 17,6 milliards d'euros, soit un montant total de 84,1 milliards d'euros..

Aux termes de l'accord national interprofessionnel du 17 novembre 2017, qui a défini les paramètres du pilotage stratégique du régime, les réserves techniques de l'Agirc-Arrco ne doivent jamais se situer en deçà de six mois de prestations dans la période courant jusqu'à 2033.

Ces réserves ont d'abord permis à l'Agirc et à l'Arrco de couvrir les déficits techniques consécutifs des exercices 2009 à 2018. En 2019, le régime a dégagé un excédent technique de 237 millions d'euros (83,3 milliards d'euros de ressources pour 83,1 milliards de charges).

Les réserves de l'Agirc-Arrco lui ont également permis de couvrir ses besoins de trésorerie à hauteur de 41,32 milliards d'euros entre 2009 et 2020. Par la mise en œuvre d'un mécanisme de compensation des besoins de trésorerie entre ses institutions membres , la fédération leur permet d'abonder la réserve technique de financement à moyen et long terme en cas d'excédent ou d'y prélever les liquidités nécessaires au versement de leurs échéances de pensions en cas de déficit.

En outre, la fédération Agirc-Arrco voit dans ses réserves un gage de solidité, à-même d'inspirer confiance en sa capacité à honorer ses engagements auprès des futures générations de retraités. En effet, un sondage de 2017 commandé par l'Agirc-Arrco indiquait que 40 % des salariés du privé n'étaient pas certains de bénéficier d'une pension de retraite à la fin de leur carrière et que seuls 17 % des salariés âgés de 18 à 35 ans accordaient leur confiance au système de retraite par répartition. Dans un tel contexte, la certitude de pouvoir s'appuyer sur des provisions pour garantir le versement des pensions au plus fort de la « bosse démographique » constitue indubitablement une garantie déterminante. »

Voir aussi ;

Le Rapport de la Cour des Comptes :

« Des dépenses futures partiellement provisionnées »

https://www.ccomptes.fr/sites/default/files/2022-02/20220216-RPA-20-reserves-caisses-retraite.pdf

L’État s’est déjà entrainé à ce type de vol spoliation avec la Caisse des Architectes , avec celle du personnel de la Banque de Franque...en 2022 et 2023 alors pourquoi ne pas recommencer !

Par contre, il a échoué face aux Avocats avec leur Caisse Nationale des Barreaux Français CNBF : la résistance paye parfois !

À SUIVRE

 

AU VOLEUR ! L’ÉTAT FAIT MAIN BASSE SUR LES RÉSERVES DES CAISSES COMPLÉMENTAIRES QUI APPARTIENNENT AUX SALARIÉS ET EMPLOYEURS DU SECTEUR PRIVÉ ET AUX PROFESSIONS LIBÉRALES

 

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2 octobre 2023 1 02 /10 /octobre /2023 09:46
2017 : JACQUES ATTALI ASSUMAIT LA PROMOTION D'EMMANUEL MACRON  2017 : JACQUES ATTALI ASSUMAIT LA PROMOTION D'EMMANUEL MACRON

2017 : JACQUES ATTALI ASSUMAIT LA PROMOTION D'EMMANUEL MACRON

 

 

 

 

 

 

Nous ressortons une parution de Jacques ATTALI datant de 2017...pour en conclure que nul n’est prophète en son pays !

Son texte commence ainsi :

 

Ayant participé très activement à toutes les élections présidentielles françaises depuis quarante ans, je ne pensais jamais avoir à assister à une campagne aussi désastreuse que celle dans laquelle s’enfonce aujourd’hui notre pays. J’en pleurerai de rage et de colère. Et je sais que je suis loin d’être le seul.

Cette lamentable comédie ... elle est le résultat profond d’un pourrissement du système politique français, qui depuis 30 ans au moins, préfère se complaire dans l’inaction, les petites rivalités de personnes, les compromissions grandes ou petites ; les corruptions, ouvertes ou tacites. De cela, nous mourons.

Ils (les français) comprennent bien que la plupart des hommes politiques n’ont pas l’amour du pays chevillé au corps, mais l’amour d’eux-mêmes et des honneurs qu’ils convoitent.
Ils sentent bien que le pays s’enfonce dans le néant de l’inaction...

Jamais notre balance des paiements n’a été aussi déficitaire. Jamais autant d’adolescents ne sont sortis du système scolaire sans savoir lire, écrire et compter. Jamais nos hôpitaux, nos écoles n’ont été aussi surchargées, en manque de moyens. Jamais le progrès technique n’a exigé autant de choix politiques. Jamais, aussi depuis 1945, l’environnement écologique et géopolitique n’ont été aussi menaçants.

 

EXHORTATION À L’EFFORT...C'ÉTAIT ÉCRIT EN 2017 !

...Il n’y a pas de réponses simples aux problèmes de la France. Rien ne se fera sans effort. Tout suppose une analyse lucide, une conscience claire des positions de nos alliés et de nos adversaires, un programme cohérent, clair, complet, ambitieux, à mettre en œuvre immédiatement. Une intégrité sans faille, une capacité à imposer des choix, face aux puissants du monde et à leurs chantages. Une expérience de l’exercice du pouvoir en même temps qu’une capacité à oser le neuf.

Nos dirigeants politiques, et ceux qui aspirent à le devenir ne parlent jamais de tout cela. Ou, quand ils en parlent, on ne les entend pas.

La classe politique française ressemble à ces parents indignes qui préfèrent mettre la radio a fond pour ne pas entendre les cris de leurs enfants.

Un jour, bientôt, les enfants se vengeront.

Écrit en 2017...répétons-le.

 

Quand on pense que c’est Jacques ATTALI et son pouvoir occulte qui, en 2016/2017, ont assumé la promotion d’Emmanuel MACRON ! Quel constat d’échec en 2023 ! Comme quoi on peut être intelligent, cultivé, omniscient et mauvais prévisionniste et ainsi trompeur du bon peuple qui croyait à son élite ( de moins en moins).

Est-ce MACRON qui a trahi la confiance de Jacques ATTALI ?

Ou est-ce Jacques ATTALI qui en propulsant Emmanuel MACRON au firmament de la Présidence du Pays s’est complétement trompé dans son choix d’un homme jeune, nouveau, ambitieux pour lui mais pas pour la France dont il a lâchement accéléré la décadence ?

C’est certainement les deux : la France recroquevillée sur elle-même, anesthésiée, apathique, déçue, enfermée dans un pessimisme stérile attend que son peuple souverain reprenne le pouvoir pour rebondir comme elle a toujours su le faire après les grandes crises qu’elle a subies ...c’est la « France éternelle » qui doit rejaillir du néant qu’elle doit à ces hommes politiques qu’aujourd’hui Jacques ATTALI voue aux géhennes : deux quinquennats d’échecs.  

 

 

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20 septembre 2023 3 20 /09 /septembre /2023 18:25
UNE INSTITUTION AUJOURD'HUI RESPECTÉE MAIS PAS ASSEZ ÉCOUTÉE

UNE INSTITUTION AUJOURD'HUI RESPECTÉE MAIS PAS ASSEZ ÉCOUTÉE

 

 

 

 

LA COUR DES COMPTES, UNE INSTITUTION TRÈS UTILE MAIS ENCORE INEFFICACE CAR PAS ASSEZ ÉCOUTÉE : SES ALERTES N’ATTEIGNENT PAS L’ÉLYSÉE !

 

LES QUATRE MISSIONS DE PLUS EN PLUS LARGES DE LA COUR DES COMPTES

La Cour des Comptes est une juridiction très spécifique : elle est le « juge des comptes » et pas celui des comptables et surtout ses missions et pouvoirs vont bien au-delà de cette fonction de contrôle.

Le Contrôle est certes sa mission initiale et encore principale. Partout où de l’argent public est engagé, la Cour des Comptes veille à la régularité, à l’efficience et à l’efficacité de la gestion. Ceci explique l’étendue sans cesse croissante de ses compétences...plus l’État étend ses tentacules plus la Cour des Comptes étend ses missions.

Elle certifie les comptes de l’État et de la Sécurité Sociale.

La Cour assiste le Parlement et le Gouvernement dans l’évaluation des politiques publiques. Elle cherche à vérifier si les résultats d’une politique publique sont à la hauteur des objectifs fixés, et si les moyens budgétaires sont utilisés de manière efficace et efficiente. Cette mission de « conseil » va très loin comme l’attestent l’influence médiatique que peuvent avoir ses rapports.

Elle informe les citoyens et depuis 2022 elle assume une fonction d’interface citoyens pouvoirs publics sur tout ce qui concerne la bonne utilisation de l’argent public.

https://www.ccomptes.fr/fr/cour-des-comptes/nous-decouvrir/role-et-activites

 

LA COUR DES COMPTES JUGÉE INEFFICACE ET REMISE EN CAUSE ET POURTANT NÉCESSAIRE

Lors du Grand débat de 2018 l’efficacité et l’existence même de la Cour des Comptes ont été mises en cause.

Le Premier Président de la Cour des Comptes a repris à son compte cette suggestion et critique des Gilets Jaunes en 2019 face au premier Ministre :

« Les circonstances actuelles imposent, non pas de freiner, mais d'accélérer et de concrétiser l'indispensable démarche de transformation de l'action publique, pour un service public plus performant encore », a insisté Didier MIGAUD, rappelant que la performance des services publics n'était pas à la hauteur des moyens engagés par l’État (56 % de la richesse annuelle), comme si « une loi des rendements décroissants s'appliquait. »

Ce jugement terrible est encore d’actualité avec des dépenses publiques sans cesse en croissance pour un résultat vraiment tés médiocre.

Et en juillet 2023, le Premier Président Pierre MOSCOVICI a repris ce thème devant les sénateurs lors de son audition pour sa présentation des « perspectives des finances publiques »

Sombres perspectives !

C’est presque un réquisitoire : les finances publiques de la France vont dans le mur. La dette obère l'avenir et va plomber le budget de plus en plus.

La décadence du service public toujours plus cher et dont la qualité est de plus en plus mauvaise et le Premier Président citer l’exemple du Service Public de l’Éducation qui, dans les comparatifs internationaux, est sans cesse déclassée.

Mais qui donc a pris connaissance de cette alerte lancée par la Cour des Comptes ?

Certains parlent ainsi trop vite de son inutilité. Nous parlerons surtout de l’inefficacité de son action car elle n’a aucun pouvoir pour sanctionner les erreurs de gestion qu’elle relève. Mais les messages qu’elle nous adresse sont aujourd'hui très importants...pour ceux qui veulent bien en prendre connaissance !

Les élus et tous les citoyens ont largement accès aux documents émis par la Cour des Comptes et ils devraient en prendre connaissance et en faire bon usage.

Donc, le rôle de la Cour des Comptes aujourd’hui est essentiel par le fait que non seulement elle dénonce publiquement les dérives de la gestion des finances publiques mais, en général, elle suggère les correctifs pour remédier aux situations dénoncées. Nous venons d’en avoir des exemples avec le Plan EAU, l’électricité et l’énergie atomique...tout ou presque est dit dans ces fameux rapports.

Rappelons-nous surtout la mise en garde réitérée du Premier Président de la Cour des Comptes aux élus et au Chef de l’État :

« L’effort de désendettement de la France se fait attendre »

Effectivement, avec ce que nous avons entendu du budget 2024 et des perspectives des finances publiques de la France surendettée, le pays est sous la menace d’une crise financière d’une ampleur qu’elle n’a jamais connue.

Les citoyens sont anesthésisés par les médias maîtrisés par la Stratégie du Président MACRON, les alertes lancées par la Cour des Comptes ne les atteignent pas : le réveil sera dur !

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