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13 décembre 2023 3 13 /12 /décembre /2023 17:18
LE VOTE SYMBOLE DE DÉMOCRATIE ?

LE VOTE SYMBOLE DE DÉMOCRATIE ?

 

 

 

 

 

 

 

LE PEUPLE DÉLÈGUE SON POUVOIR À DES INSTITUTIONS ET DONC À DES HOMMES QUI PEUVENT ABUSER DE LEUR DÉLÉGATION

Suite de

https://www.olonnes.com/2023/12/reflexions-sur-societe-et-regimes-politiques.html

 

Nous avons planté le décor de la France démocratique en crise suite justement aux problèmes que les citoyens rencontrent sur les présumées conséquences non seulement de l’immigration, mais aussi de l’insécurité, de l’inflation, de l’énergie, de la santé, de l’éducation, du pouvoir d’achat...

Le bon peuple français a l’impression qu’il n’est ni écouté ni entendu et c’est pourtant, en théorie, lui qui détient le pouvoir !

L'article 3 de la Constitution du 4 octobre 1958 stipule que  « la souveraineté nationale appartient au peuple qui l'exerce par ses représentants et par la voie du référendum »

Mais chacun sait qu’à partir du moment où le « dirigeant » cède une parcelle de pouvoir, il encourt le risque naturel de voir ce bénéficiaire de cette parcelle d’un peu de pouvoir chercher à en acquérir plus ! C'est donc bien que l'équilibre entre le pouvoir détenu par des dirigeants d'une collectivité et ses sujets citoyens n'est pas une évidence et peut tourner à l'épreuve de force.

Cette notion abstraite et très théorique de « souveraineté nationale » du peuple ne peut servir de base sérieuse au fondement d’un régime...le peuple est obligé de déléguer son pouvoir à des représentants. Ainsi, se génèrent obligatoirement les « partis » « corps intermédiaires » entre le peuple et le pouvoir qui eux-mêmes finissent par détenir un réel pouvoir...ne serait-ce que celui de présenter des listes de candidats aux élections...ce n’est plus le citoyen français qui se choisit ses représentants mais ce sont des appareils, des institutions qui peuvent devenir plus puissantes que le pouvoir en place qui, lui, se trouve parcellisé, fractionné, contrôlé...

Jean-Jacques ROUSSEAU, dans son contrat social (1762), débute ainsi « Lʼhomme est né libre, et partout il est dans les fers» ...il veut tenter de remettre l’homme individu prioritaire par rapport aux institutions : liberté individuelle contre LA LIBERTÉ !

Il constate qu’il faut cependant savoir accepter le « contrat social » entre collectivité et individu. Il s’agit d’un acte volontaire, qui assure liberté et égalité en échange de l'abandon d’une partie de ses droits à la communauté : « Enfin, chacun se donnant à tous ne se donne à personne »...c’est la vision optimiste de l’auteur face à son propre constat que l’homme est partout « dans les fers ».

C’est clair, l’homme citoyen peut abandonner une part de ses libertés si la collectivité lui garantit une certaine liberté et l’égalité. La démocratie défend les libertés pas LA LIBERTÉ pure et dure qui débouche sur l'anarchie et la loi du plus fort.

C’est cependant accorder beaucoup de crédit au pouvoir de l’homme politique sur l’homme citoyen. C’est aussi prendre au mot la Déclaration universelle des droits de l’homme et du citoyen de 1789.

Regardons concrètement cette présentation de l'exercice d'un régime démocratique face à la situation que nous vivons sur le thème de l’immigration. Les français attendent des actes forts sans trop savoir ce qui sera réalisable : régularisations, frontières fermées, quotas, sort des immigrés en situation irrégulière...

Selon un récent sondage CSA, 80% des répondants estiment qu'il ne faut pas accueillir plus de migrants en France...difficile de passer outre à cette volonté du peuple !

 

11 DÉCEMBRE 2023 : LES DÉPUTÉS, REPRÉSENTANTS DU PEUPLE, ONT REPRIS SYMBOLIQUEMENT LE POUVOIR

Cette menace de reprise du pouvoir par les députés dont il ne faut pas grossir l’importance n’est en réalité, qu’une simple reprise de prérogatives de la Chambre des Députés sur une seule procédure : rejeter un projet de loi. Cette reprise de pouvoir du législateur est symbolique mais cela ouvre une crise politique réelle car c’est l’autorité de l’Exécutif qui a été mise en cause par le pouvoir législatif lassé par exemple de l’usage abusif du 49 3. Le bras de fer va se poursuivre sans que le peuple puisse en deviner l’issue et sans être convié au débat... sauf renversement de situation.

Ceci aussi nous permet de confirmer nos alertes concernant le rôle du Président de la République : c’est constitutionnellement un arbitre suprême chargé de garantir le bon fonctionnement des institutions et des Services Publics. À vouloir toujours avoir un œil sur tous les sujets, l’essentiel comme l’accessoire, le Président MACRON, suivant le penchant de ses prédécesseurs, participe à la dévalorisation de la fonction avec la Présidentialisation contraire à la Constitution où la France demeure sous un régime parlementaire et non Présidentiel,!

Avec la pratique actuelle maintenant, il suffit alors d’une étincelle, comme ce projet de loi immigration, pour que l’autorité du Président soit mise en cause.

Même si les députés (pouvoir législatif) qui ont voté le rejet n’ont pas repris en main tous les pouvoirs du « législateur » ils ont envoyé un signal fort au Chef de l’État et à « son » gouvernement (pouvoir exécutif) sur le mécontentement qui règne au sein du peuple français. Nous pouvons donc dire que cette démonstration atteste bien d’une vie démocratique en France où pouvoir exécutif, pouvoir législatif et pouvoir judiciaire sont séparés ...ce qui illustre la séparation des pouvoirs et où la notion de pouvoir et contre-pouvoir sont la garantie des libertés individuelles  ...ce sont des signes de vie d’un régime démocratique encore bien vivant !

Le texte gouvernemental initial sur l'immigration avait été revu et amendé par les sénateurs. Mais le Gouvernement a envoyé ce texte aux oubliettes pour reprendre SON texte et le présenter aux députés. Mais ce texte ne plaisait pas non plus à la majorité des députés ...c’était leur droit et leur devoir surtout quand on voit le résultat du sondage cité ci-dessus.

On peut craindre que le mépris affiché par le Président MACRON sur ce vote ne soit pas un bon présage pour l’avenir d’une loi qu’il faudra bien faire un jour pour répondre à la majorité des français et pour le bon fonctionnement de la démocratie à la française.

Maintenant, c’est dans la sortie de cette crise que l’on pourra juger de la vivacité de cette démocratie tant du côté des dirigeants que de celui du peuple.

 

À SUIVRE : LE DEVENIR DE LA DÉMOCRATIE

 

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12 décembre 2023 2 12 /12 /décembre /2023 17:40
L'ASSEMBLÉE NATIONALE QUI A VU LES DÉPUTÉS S'UNIR DANS LA DÉSUNION SUR UN SUJET BRÛLANT

L'ASSEMBLÉE NATIONALE QUI A VU LES DÉPUTÉS S'UNIR DANS LA DÉSUNION SUR UN SUJET BRÛLANT

 

 

 

 

 

LA DÉMOCRATIE OU LES DÉMOCRATIES ...UN RÉGIME PARMI TANT D'AUTRES, LE MOINS MAUVAIS ?

 

UN 11 DÉCEMBRE 2023 QUI PEUT ÉBRANLER NOS INSTITUTIONS DÉMOCRATIQUES

Dans ce monde où cohabitent plus de deux cents pays il y a autant de régimes que de pays : monarchie,  empire, démocratie, théocratie, ...et on peut mélanger les régimes ainsi la monarchie anglaise est une démocratie ! Mais les institutions ne valent que par les hommes qui les servent !

La diversité des régimes politiques est telle que les classements des régimes sont innombrables et sans cesse ils sont remis en cause.

Dans le climat de crise que traverse la France nous projetions de faire des parutions sur la DÉMOCRATIE pour tenter de défendre un Régime considéré comme le moins mauvais.

Winston CHURCHILL n’avait-il pas dit “La démocratie est un mauvais système, mais elle est le moins mauvais de tous les systèmes »

 Nous vous convions donc à redécouvrir la démocratie au moment où, en France, on peut se poser la question des avantages et inconvénients de la démocratie après cette journée du 11 décembre 2023 où la démocratie ne s’est peut-être certainement pas présentée sous son meilleur jour puisque comme l'a titré "LES ÉCHOS"..."tous perdants !"

Par 270 voix pour la motion de rejet du texte gouvernemental  donc contre le projet de loi, l’Assemblée Nationale a rejeté toute discussion sur le projet de loi immigration...rappelons que « projet » signifie que l’initiative de ce texte est gouvernementale sinon on aurait dû parler de « proposition de loi » si elle provenait du Parlement (Sénat et ou de l’Assemblée Nationale). Cela a de l'importance...car en rejetant le projet ce n'est pas que le texte qui est rejeté mais c'est aussi une motion de défiance vis-à-vis des auteurs du texte et même vis-à vis du Chef de l'État.

Toujours est-il que des parlementaires de gauche, droite, centre et des extrêmes se sont unis pour rejeter un projet de loi qui pourtant est de première importance pour l’avenir de la France : une union CONTRE qui est quand même politiquement parlant une UNION CONTRE NATURE ! ...Est-ce vraiment cela que le peuple voulait ?

 

UNE SOCIÉTÉ NE PEUT SE PASSER DE RÈGLES CONTRAIGNANTES ÉDICTÉES PAR LE POUVOIR...L’IMPASSE DU 11 DÉCEMBRE 2023

Il y a un principe de base : il n’y a pas de société sans règles et dès qu’un groupe se fait jour une hiérarchie spontanément se crée puis des règles du « vivre ensemble » sont établies ; ceux qui ne respectent pas les règles sont sanctionnés...au nom de la cohésion du groupe...mais c’est la hiérarchie spontanée ou institutionnalisée qui va édicter et imposer les règles et leur respect.

Il est quand même étonnant de voir que, dans l’éducation des plus jeunes, il n’y ait pas un chapitre obligatoire bien illustré et obligatoire sensibilisant à cet aspect naturel et obligatoire de la vie en société ...il faut des règles pour vivre ensemble : il faut les connaitre, les respecter, accepter qu’elles évoluent ....même dans la cour de récréation, il y aura toujours un caïd...qui devra se soumettre à des obligations. Il ne sera pas au-dessus des lois du vivre ensemble.

On voit bien ainsi qu’à défaut de règles connues, c’est l’anarchie, ce sont des émeutes comme en juin et juillet 2023 où des mineurs irresponsables ont cassé, pillé, incendié des écoles, des bâtiments publics et privés...des moments où il faut regretter que les règles qui régissent la vie commune ne soient plus respectées à ce point et que même le bien commun soit détruit.

Donc, partout où il y a société, groupe, collectivité ....il y aura des « législateurs », des sujets et des institutions créées avec des règles que le législateur établit et doit imposer à tous les membres du groupe. Nos révolutionnaires en 1789 ont gravé dans le marbre de la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen cette limitation aux libertés  :

Article 4

La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui : ainsi, l'exercice des droits naturels de chaque homme n'a de bornes que celles qui assurent aux autres membres de la société la jouissance de ces mêmes droits. Ces bornes ne peuvent être déterminées que par la loi.

Article 5

La loi n'a le droit de défendre que les actions nuisibles à la société. Tout ce qui n'est pas défendu par la loi ne peut être empêché, et nul ne peut être contraint à faire ce qu'elle n'ordonne pas.

La démocratie désigne donc un système politique dans lequel le pouvoir est exercé par le peuple directement ou indirectement.

On présente souvent la démocratie en utilisant la citation d’Abraham Lincoln : « La démocratie est le gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple » ;

La démocratie, c’est de l’histoire ancienne ; le grec Solon (640 à 558 av. J. -C.) serait à considérer comme le « père de la démocratie » : c'est au cours de son voyage en Égypte qu'il a connu pour la première fois cette notion d'égalité entre les êtres humains.

Petit rappel succinct sur la démocratie :

https://youmatter.world/fr/definition/democratie-definition-histoire-principes-enjeux/

Le concept de démocratie a donc des origines anciennes remontant au moins aux sociétés de la Grèce antique? Cela ne l'empêche pas d'être fragile et il faut veiller pour défendre le régime le moins mauvais !

Est-ce que le vote de ce 11 décembre 2023 qui est, au moins dans sa formulation, une initiative écologique est susceptible d’ébranler le régime démocratique français en donnant aux députés (pouvoir législatif) le droit de défier le pouvoir exécutif ?

Ce vote illustre donc bien une des faiblesses du système puisque le pouvoir exécutif (représenté par le chef de l’État élu démocratiquement et par « son gouvernement » ) voit son trône ébranlé par une coalition hétéroclitique de députés, élus démocratiquement, aussi.

Cette coalition serait dans la plus totale incapacité de gouverner le pays !L'exercice du pouvoir en démocratie n'est pas toujours chose simple.

 

À SUIVRE ...L’AVENIR DE LA DÉMOCRATIE   

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10 décembre 2023 7 10 /12 /décembre /2023 19:02
L'ELYSÉE

L'ELYSÉE

 

 

 

 

 LA LAÏCITÉ : LA DÉMARCHE DU PRÉSIDENT MACRON EST VRAIMENT DIFFICILE À COMPRENDRE

 

Emmanuel MACRON ...2017 : mon contrat avec la nation page 3 : « Si vous me faites confiance, je n’entends pas , en tant que Président, intervenir sur tout et partout »

« Laïcité » encore un thème dont Emmanuel MACRON n’écoutant que ses pulsions, son instinct et ses intuitions se saisit comme il l’a fait depuis 6 ans sur bien d’autres sujets qui n’étaient pas naturellement et constitutionnellement de sa compétence.

Ainsi, il est intervenu tous azimuts en plus du domaine de la politique étrangère devenu par tradition « gaullienne » un champ réservé aux Présidents de la Cinquième République.

Mais il y a eu aussi les interventions macroniennes contradictoires lors de la crise sanitaire, sur le nucléaire, en matière scolaire, en matière sociétale comme sur la dépendance, en matière de sécurité intérieure ... tout cela, au gré des événements, des coups de cœur ou des coups de communication.

Il laisse l'impression qu'il est le Ministre de tout...mais alors pourquoi un Gouvernement  ? C'est "son " gouvernement ...ce que la Constitution ne prévoit pas .

La rapidité des réactions présidentielles nuit au bon fonctionnement institutionnel des Services Publics...les dossiers paraissent a postériori trop souvent mal préparés mettant en relief les défaillances des propositions présidentielles parfois et souvent abandonnées souvent sanctionnées par la Cour des Comptes, le Conseil Constitutionnel et le Conseil d’État. Les initiatives présidentielles ainsi hâtives ne mettent pas en évidence leurs côtés positifs tandis que les marche avant et arrière présidentielles jettent le trouble sur sa gestion de l'État.

Ceci n’empêche pas notre Président de dire publiquement dans son discours au Conseil Constitutionnel qu’ « on ne révise pas la Constitution sous le coup de l’émotion, pour répondre à des modes ou pour la beauté du geste", déclare le président Emmanuel Macron alors qu'il donne l'impression d'agir sans prendre assez de recul et qu'il souhaite depuis le début de son premier mandat régulièrement vouloir réformer la Constitution !

C’est pourtant la nature de l’homme que les français se sont choisis en 2017 en désespoir de cause. Ils ont élu un homme inconnu, providentiel qui s’était engagé « à bâtir une France Nouvelle » dont, en 2023, on ne distingue pas vraiment encore les contours avec précision.

Le citoyen moyen ne peut ainsi plus comprendre aisément son Président.

 

LA LAÏCITÉ EN QUESTION À PROPOS DE LA FÊTE JUIVE DE LA LUMIÈRE D’HANOUKA À L’ÉLYSÉE

Allumer des bougies à l’Élysée est-ce un acte religieux qui va à l’encontre du principe du respect de la laïcité ?

La laïcité, c’est la liberté de croire, de ne pas croire, de ne plus croire ou de changer de religion. Cette notion est définie par la loi de 1905 et elle est inscrite dans la Constitution. Elle garantit la liberté de conscience, assure aux croyants et aux non-croyants le même droit à la liberté d’expression de leurs croyances ou convictions, la garantie du libre exercice des cultes et l’absence de culte officiel ...c’est la neutralité de l’État vis-à-des religions.

Compte tenu de la définition de la laïcité ci-dessus, les réactions des médias furent pour le moins parfois un peu outrancières. Certes, une cérémonie a bien eu lieu à l’Élysée où le Président de la République se voyait remettre le prix Lord Jakobovits, récompensant la lutte contre l'antisémitisme par les représentants de la Conférence des rabbins européens. Il y avait bien des symboles de la religion juive  dans cette cérémonie comme le symbole des bougies, du chandelier...

Maisn de plus, le contexte de la guerre Israël-Hamas vient compliquer la situation.

Le Président a tenu à faire la mise au point suivante : « La laïcité, ça n'est pas effacer les religions ou s'ingérer dans la religion, mais se demander, quelle que soit la religion de chacun, que les citoyens respectent absolument les lois de la République, c'est ça, ni plus ni moins »

Mais, il y a des précédents nombreux de la présence de Présidents de la République plus ou moins à titre personnel dans des manifestations religieuses.

Or, l’extrême tension qui règne actuellement suite aux guerres en UKRAINE, en ISRAËL...les attentats en France, la peur des Juifs vivant en France... les photos de la cérémonie à l’Élysée ne pouvaient que créer un certain émoi voire être considérée comme une certaine forme de provocation.

Ainsi, un événement qui, pour nous, n’en est pas un, est devenu un sujet de polémique assez virulente. Disons que le Président de la République doit bien peser toutes les conséquences de ses actes et prises de position. Il peut paraitre avoir été «  léger » ou « provocateur »en laissant cette manifestation se dérouler à l’Élysée.

Ceci illustre bien le degré de tension sournoise dans lequel la France vit et la perception très trouble que les citoyens ont de leur Président qui a quitté son rôle constitutionnel d’arbitre pour devenir un acteur politicien cible privilégié des critiques justifiées ou injustifiées.

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7 décembre 2023 4 07 /12 /décembre /2023 18:45
UNE PHOTO OFFICIELLE : UN PRÉSIDENT EN POSITION ACTIVE ?

UNE PHOTO OFFICIELLE : UN PRÉSIDENT EN POSITION ACTIVE ?

 

 

 

 

 

TOUS LES CLIGNOTANTS SONT AU ROUGE ET POURTANT RIEN NE BOUGE

Les Services Publics sont montrés du doigt pour leur décadence et autres dysfonctionnements et là, les français ressentent et expriment parfois avec violence leur malaise face à la maladie des services publics : SANTÉ, SNCF, ÉNERGIE, ÉDUCATION, LA DÉFENSE NATIONALE, LA SÉCURITÉ INTÉRIEURE, LA JUSTICE, LES FINANCES PUBLIQUES...QUANT AU POUVOIR LÉGISLATIF IL EST EN MODE SOMMEIL...

Rien ne semble bouger !

Or, le rôle du Chef de l’État n’est-il pas selon la Constitution (Article 11) responsable du « fonctionnement régulier des pouvoirs publics constitutionnels ainsi que la continuité de l’État »

Il en est tellement responsable de la continuité et du bon fonctionnement des pouvoirs publics constitutionnels qu’il dispose d’un pouvoir exceptionnel qui est celui de l’article 16 de la Constitution.

« ARTICLE 16 DE LA CONSTITUTION

Lorsque les institutions de la République, l'indépendance de la nation, l'intégrité de son territoire ou l'exécution de ses engagements internationaux sont menacées d'une manière grave et immédiate et que le fonctionnement régulier des pouvoirs publics constitutionnels est interrompu, le Président de la République prend les mesures exigées par ces circonstances, après consultation officielle du Premier ministre, des présidents des assemblées ainsi que du Conseil constitutionnel.

Il en informe la nation par un message.

Ces mesures doivent être inspirées par la volonté d'assurer aux pouvoirs publics constitutionnels, dans les moindres délais, les moyens d'accomplir leur mission. Le Conseil constitutionnel est consulté à leur sujet.

Le Parlement se réunit de plein droit. »

 

AUTRE RÉGIME D’EXCEPTION : L’ÉTAT D’URGENCE

L'état d'urgence a été institué par la loi 3 avril 1955 et modifié plusieurs fois, en particulier par l'ordonnance du 15 avril 1960 et la loi du 20 novembre 2015. C’est une procédure plus encadrée que l'article 16 de la Constitution qui peut être décidé par simple décret en conseil des ministres,

Il peut être déclaré sur tout ou partie du territoire soit en cas de péril imminent résultant d’atteintes graves à l’ordre public, soit en cas de calamité publique (catastrophe naturelle d’une ampleur exceptionnelle). D'une durée initiale de 12 jours, l'état d'urgence peut être prolongé par le vote d'une loi votée par le Parlement.

Ce régime d'exception permet de renforcer les pouvoirs des autorités civiles et de restreindre certaines libertés publiques ou individuelles. En matière de sécurité, il donne des pouvoirs exceptionnels au ministre de l'intérieur et aux préfets à décider notamment.

Ce régime d'exception a été appliqué six fois entre 1955 et 2015 : lors des attentats pendant la guerre d'Algérie, au moment des événements en Nouvelle Calédonie (1984), lors des violences urbaines en 2005 et à la suite des attentats terroristes de novembre 2015 à Paris et Saint-Denis. Il faudrait y ajouter « l’état d’urgence sanitaire » sorte de dévoiement de l’état d’urgence défini pat la loi du 3 avril 1955.

 

LA SITUATION DE LA FRANCE DÉGRADÉE, LE PRÉSIDENT MACRON PAYE UNE DOUBLE ADDITION

Il paye :  

  • d’une part,  le laxisme de ces 5 dernières décennies sous les Présidences successives de

·  Valéry Giscard d'Estaing (1974 - 1981)

·  François Mitterrand (1981 - 1995)

·  Jacques Chirac (1995 - 2007)

·  Nicolas Sarkozy (2007 - 2012)

·  François Hollande (2012 - 2017)

Et  ...

  • d’autre part, Emmanuel MACRON va payer devant l’histoire, le poids de son double mandat (2017 – en cours) dont on tirera aisément un bilan catastrophique.

C’est le Président qui a le plus trompé et le plus déçu les français. La Présidentialisation du pouvoir avec confiscation du régime parlementaire est parfaitement illustrée par l’usage immodéré de l’article 49 3 qui étouffe le débat et le rôle du Parlement...petit à petit les parlementaires (sénateurs et députés) ne servent plus à rien et ne représentent plus le peuple souverain...

Pourquoi ne pas dissoudre l'Assemblée National et faire appel au peuple ?

Le Président a donc les moyens juridiques de redresser la situation mais il ne bouge pas sauf pour voyager !

 

LE PEUPLE SOUVERAIN A ABANDONNÉ SA SOUVERAINETÉ À L’IMMOBILITÉ QUI FRISE L'INCOMPÉTENCE PERSONNIFIÉE PAR LE PRÉSIDENT MACRON ET « SON » GOUVERNEMENT

Emmanuel MACRON a accentué le caractère présidentiel du régime et donc sa responsabilité personnelle et il a aggravé le dévoiement de la fonction constitutionnelle d’arbitre suprême du Président de la République . Il est devenu le responsable unique des malheurs et autres échecs de la France.

Ceci explique en partie sa frilosité à prendre les décisions qui s’imposent pour remédier...aux pannes insupportables des services publics.

L’apathie du peuple souverain est un mal encore sournois et il ne peut guérir miraculeusement. Il faudra bien que le peuple français se réveille. Il faudra un exutoire pour sortir de la crise larvée d’une France qui ne croit plus en son devenir!

Pour affronter cette situation qui mène le Pays à sa perte et déjà à l’instauration de cette grande fracture ressentie que nous vivons depuis des mois dans l’insécurité subie qui pourra redégénérer en émeutes, en mouvements incontrôlables; en pouvoir donné à  la rue !

 

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5 décembre 2023 2 05 /12 /décembre /2023 19:32
LA CONSTITUTION NE DOIT PAS DEVENIR UN FOURRE-TOUT

LA CONSTITUTION NE DOIT PAS DEVENIR UN FOURRE-TOUT

 

 

 

 

 

 

LE DROIT CONSTITUTIONNEL A UNE PLACE FONDAMENTALE DANS LE MONDE JURIDIQUE ET DANS LA VIE CITOYENNE

 

Nos lecteurs ont coutume de nous voir sans cesse faire référence à la Constitution et au droit constitutionnel pour tenter d’expliquer des situations et notre façon d’appréhender les situations qui peuvent choquer les citoyens peu familiarisés avec l’importance d’avoir une Constitution même si elle est imparfaite.

Parmi les multiples définitions du droit constitutionnel, il en existe une qui est simpliste, qui ne gêne personne : c’est le droit qui découle de la constitution du Pays ! Mais ceci est loin d’expliciter l’étendue de ce droit et son pouvoir protecteur des libertés citoyennes.

Ce droit fréquemment remis en cause pourrait paraître figé voire rétrograde, passéiste ou conservateur mais qui, en réalité, est un droit évolutif qui devient même un « envahisseur » juridique car il devient une référence incontournable et en principe respecté de tout l’environnement juridique de tout appareil étatique moderne.

Il a imposé sa crédibilité car il fait référence à des textes ou une jurisprudence qui ne doivent pas être écrits de manière circonstanciée, cogités à la hâte suite à une proposition spontanée ou à des faits du prince. Le droit constitutionnel tel que nous l’imaginons est trop sérieux pour être le fruit de foucades de dirigeants « si tôt adopté si tôt modifié  !».

À partir du moment où les constitutions furent écrites et se multiplièrent comme ce fut le cas en Europe à partir du début du dix-neuvième siècle le droit constitutionnel devint la branche fondamentale du droit public c’est-à-dire du droit de l’֤État. Sa définition s’élargissait au fil du temps encadrant juridiquement le fonctionnement de l’ensemble des institutions.

 Il concerne à ce titre l’ensemble des institutions grâce auxquelles le pouvoir s’établit, s’exerce, et se transmet dans l’État.

D'une part, en effet, la notion de droit constitutionnel déborde largement la notion de constitution, dans la mesure où un certain nombre de dispositions juridiques, essentielles pour le fonctionnement de l’État, ne se trouvent pas dans un texte constitutionnel écrit.

"À la limite, il existe des pays, d'ailleurs parfaitement modernes et démocratiques – la Grande-Bretagne est le plus souvent citée à cet égard – qui n'ont pas de « constitution » au sens juridique précis du terme : cela n'implique évidemment pas qu'ils n'aient pas de droit constitutionnel.

À l'inverse, la notion de droit constitutionnel est parfois plus restreinte que celle de constitution. Car il est des hypothèses où, pour des raisons politiques, les auteurs des constitutions y incluent des règles auxquelles ils veulent donner une valeur juridique particulièrement élevée sans que, pour autant, ces règles concernent le fonctionnement de l'État et des pouvoirs publics : le droit constitutionnel perdraitainsi toute unité intellectuelle si de telles règles en faisaient partie. « ref : Universalis.fr »

 

Le droit constitutionnel est donc la partie du droit public qui traite des règles relatives à l'organisation et au fonctionnement de l'État, du Gouvernement, du Parlement, des juridictions et institutions publiques. Suivant les écrits des philosophes comme MONTESQUIEU le droit constitutionnel organise la séparation des pouvoirs et précise la façon dont les citoyens participent à l’exercice du pouvoir. Il étudie, décrit et explique les aspects juridiques qui permettent à la vie politique d'une société de s'organiser, de même pour les principes qui fondent les droits fondamentaux des citoyens.

 

DE L’IMPORTANCE DU DROIT CONSTITUTIONNEL ...LA DETTE PUBLIQUE EN ALLEMAGNE ET EN FRANCE

La Constitution apparaît maintenant comme un rempart contre l’arbitraire et autres déviances du pouvoir politique. C’est, bien sûr, l’élément de référence du droit constitutionnel. Mais elle est envahie par de très ou trop nombreuses dispositions juridiques concernant le fonctionnement des institutions publiques qui se trouvent aussi dans les lois, règlements, jurisprudence et même dans les traités et le droit international.

Il y a donc un danger de la dilution du droit constitutionnel dans le magma des règles nouvelles et parfois contradictoires mais nous espérons que le Droit Constitutionnel et la Constitution de 1958 demeureront les références intouchables des principes fondamentaux du droit français.

Les observateurs ont été surpris d’apprendre que le Chancelier allemand Olaf SCHOLZ ait été mis en difficultés pour une sombre histoire de 60 milliards d’euros, cagnotte des restes des engagements budgétaires pris lors de l’épidémie de COVID. Le Chancelier voulait affecter cette somme pour financer des investissements de son programme écologique.

Mais l’Allemagne est dotée d’une Cour Constitutionnelle Fédérale modèle du genre dont les juges sont des professionnels du droit et dont l’indépendance est particulièrement encadrée.

https://www.conseil-constitutionnel.fr/nouveaux-cahiers-du-conseil-constitutionnel/presentation-de-la-cour-constitutionnelle-federale-d-allemagne

La Cour a estimé que cette manipulation du Chancelier était contraire à une norme qui limite le déficit public à 0,35 % du PIB allemand ! et que le Gouvernement allemand ne pouvait avec ces investissements de la coalition au pouvoir déroger à la règle constitutionnelle et a imposé que la règle constitutionnelle vertueuse du plafonnement de la dette publique s’impose.

Nous n’imaginons pas « notre » Conseil Constitutionnel, si la France avait une norme incluse dans la Constitution plafonnant les déficits budgétaires, déclaré le projet de budget 2024 inconstitutionnel !

Nous pourrions en fonction de cette norme constitutionnelle vertueuse allemande imaginer combien la gestion des finances publiques, en France, en 2023, serait aisée et sécurisante. Nous éviterions d’être un pays réprimandé par l’Europe et pour ses manquements à ses engagements internationaux

C’est dire la puissance et l’efficacité que peut avoir un droit constitutionnel préservant, par exemple, l’avenir des finances publiques et les débordements d’un exécutif qui dépense « quoi qu’il en coûte » plus qu’il ne gagne...l

La France a un ratio d’endettement qui atteint un niveau de 112% du PIB et l’Allemagne a le même ratio au niveau de 65 %...

Gouverner, c’est prévoir en Allemagne,

 Gouverner, c’est dépenser en France...jusqu’au jour insupportable où la dette française sera écrasante !

 

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25 novembre 2023 6 25 /11 /novembre /2023 18:31
BERCY, MINISTÈRE DE L'ÉCONOMIE : LA FRANCE N'EST PLUS CRÉDIBLE

BERCY, MINISTÈRE DE L'ÉCONOMIE : LA FRANCE N'EST PLUS CRÉDIBLE

 

 

 

BUDGET DE L'ÉTAT : L’ÉQUILIBRE C’EST LA RÈGLE, LE DÉFICIT C’EST L’EXCEPTION

 

LA FRANCE SOUS LA MENACE DE SANCTIONS EUROPÉENNES

Ce que les français ne savent pas assez c’est que leurs collectivités locales n’ont pas le droit de présenter des comptes annuels en déficit.

Quelle vertueuse précaution que l'État sait faire respecter !

Mais, en vertu du principe" faites ce que je dis et ne faites pas ce que je fais" l'État français de manière éhontée cultive pour lui le déficit budgétaire pour s'éviter de chercher à faire des économies.

Certes, c'est la fuite en avant car il est plus difficile de décréter des économies quand on a pris la très mauvaise et pernicieuse habitude de dépenser plus qu'on ne gagne.

De toute façon, un jour ou l’autre, il faudra payer cette mauvaise conduite et on a vu ce que cela peut coûter à un pays comme la GRÈCE.

Notre écrivain Bruno LE MAIRE, Ministre des Finances à ses heures perdues, mais fidèle et  désintéressé avec l’argent des autres sauf pour ses ambitions personnelles, exécuteur des basses œuvres de son Président continue la fuite en avant de la culture d'une France noyée sous sa dette et ses dépenses somptuaires génératrices de déficits publics chroniques et de dettes.

 L'explication de cette politique est inscrite dans les documents du budget de l'État 2024...voyez et oyez, braves gens naïfs, on va continuer demain à raser gratis et s'il faut faire des économies pour répondre à nos engagements internationaux ce sera pour plus tard après 2027 !

 

DONC, DEMAIN, CE SERONT CEUX QUI AURONT EU LE COURAGE OU L’INCONSCIENCE DE VOULOIR LE REDRESSEMENT DE LA FRANCE QUI DEVRONT FAIRE PAYER AUX JEUNES LES  FOLIES DE  2022 À 2027

La France est donc comme un ménage qui dépense plus qu’il ne gagne...comment va-t-il faire quand son banquier lui signifiera en fin de mois que ses comptes sont bloqués. Il devra s’engager sur un plan d’économies, sur des cautions, des crédits à étaler et éventuellement procéder à la vente de biens personnels auxquels il tient.

C’est ce que faisait découvrir à ses étudiants en économie le praxiste Professeur André PIATTIER qui a été quand même le conseiller de Raymond BARRE et Antoine PINAY !

Mais alors après le "quoi qu"il en coûte et autres distribution de chèques"ce sera tout le peuple français qui va trinquer et il trouvera cela honteux ...c'est pas grave...nous les profiteurs d’aujourd’hui au pouvoir l’équipe Macronienne on sera dans nos retraites dorées à donner des leçons, faire des conférences...et à profiter en primes d’avantages non négligeables que la République nous donnera.

Une mauvaise nouvelle que les médias occultent bien : la Commission Européenne vient d’épingler la France pour une croissance des dépenses publiques plus forte que ce que nos dirigeants avaient promis.

Qu’importe ! le budget avec le 49 3 sera adopté et avec lui une nouvelle promesse du gouvernement français qui sera une promesse pour la trajectoire 2024 2027 qui sera encore considérée comme un engagement qui n’engage personne ! Bercy relativise cet Avis et avertissement de la Commission Européenne  et n’envisage pas de prendre des mesures d’économies supplémentaires pour 2024 !

Rappelons que la trajectoire pluriannuelle des finances publiques jusqu'en 2027 et les moyens qui permettront de l'atteindre, dans un contexte de sortie de crise économique et sanitaire liée au Covid est l’engagement de la France pour un retour du déficit public sous la barre des 3% du PIB qui est prévu d'ici 2027 (contre 4,9% en 2023). Les hypothèses prises pour atteindre cet objectif ne sont pas crédibles même la Banque de France, l’Insee et la Cour des Comptes les ont mises en cause !

Maintenant vous pouvez comprendre pourquoi la voix de la France ne compte plus dans le concert des Nations sérieuses et que nous devons tous craindre qu’une crise financière même de faible ampleur balaye la France qui sera chassée des nations en qui le monde peut faire crédit.

 

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23 novembre 2023 4 23 /11 /novembre /2023 09:56
LE PRÉSIDENT MACRON DONNE UNE CONFÉRENCE DE PRESSE LE 28 JUN 2023 LENDEMAIN DU DÉCÈS DE NAÊLrésient MACRON

LE PRÉSIDENT MACRON DONNE UNE CONFÉRENCE DE PRESSE LE 28 JUN 2023 LENDEMAIN DU DÉCÈS DE NAÊLrésient MACRON

 

 

 

 

DE NAËL À THOMAS...

 INADMISSIBLE : NOUS SOMMES TOUS SOLIDAIRES ET RESPONSABLES DE CETTE SITUATION SOCIÉTALE.

 

En France, les prisons débordent de condamnés et de prévenus : la répression des délits est totalement inefficace pour toute la jeune génération des milliers de délinquants semi professionnels, les magistrats font de l‘abatage, des statistiques. Les forces de l’ordre maintiennent le désordre et tentent par devoir et habitude de le contenir.

Leurs membres même deviennent aveugles puisqu’on deale à leur porte, dans les prisons, dans des quartiers entiers comme à ROMANS depuis des années au et au su de nous tous.

Les juges impuissants, laxistes idéologiquement ne peuvent pas rendre une Justice qui n’est plus reconnue. Ce ne sont pas eux qui vont redresser la situation. Ils sont comme nous tous qui subissons, l’ensauvagement, la décivilisation, la destruction des valeurs qui fondent une société où chaque individu est responsable de ses droits et devoirs.

Naël et Thomas ont été fauchés comme tous ces jeunes qui ne sont plus protégés par la mère patrie, par l’État français et ses lois inappliquées, qui vivent en bandes, marginalisés qui ne sont plus sous la sauvegarde de la famille et des éducateurs ...leur famille, c’est la drogue, c’est l’argent facile qui tue.

Naël et Thomas, ce sont apparemment des cas si différents et pourtant leur fondamental point commun qui les rapproche : ils ont subi une norme de civilisation que, par lâcheté, nous subissons et que nous admettons celle de notre laxisme, d’un embourgeoisement égoïste, ravageur. Aveugle et autosatisfait d’un confort qu’on croit tous avoir gagné à la sueur de notre front alors que ce monde est celui de la solitude, de la misère morale, du désordre ravageur, de l’argent sale...

Oui, nous écrivons « NOTRE » civilisation de 2023 car nous partageons tous un comportement egocentrique donc laxiste nous acceptons tout au nom d’une liberté dévoyée puisque nous partageons tous une société à la dérive.

Mais que faisait donc Naël 17 ans, le 27 JUIN 2023, au lever du jour, conduisant une grosse voiture de luxe louée en Belgique, sans permis, donc sans assurance et commettant infractions sur infractions. Un danger public à qui deux policiers bien esseulés voulaient éviter au conducteur et à son ami passager le pire :  celui de devenir auteurs d’un meurtre de piétons rejoignant leur lieu de travail ?

 

UN PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE HORS SOL, DÉCIVILISÉ ET ACCUSATEUR SANS PREUVE

 

On aurait bien aimé que le lendemain du drame de Nanterre, le 28 juin 2023, le chef de l’État pose la bonne question : « que faisaient au petit matin  Naël 17 ans, petit délinquant connu, et son ami, ce 27 juin 2023, au volant d’une puissante voiture ?»

Au lieu d’un silence respectueux du drame de la veille, il s’est largement exprimé devant la presse entouré de dignitaires locaux, approbateurs patentés d’un chef déconnecté de sa fonction présidentielle,qui tenait des propos présidentiels aussi indignes qu’irresponsables.

 

 https://www.huffingtonpost.fr/politique/video/apres-la-mort-de-nael-a-nanterre-macron-s-exprime-depuis-marseille_219873.html

Le Président MACRON, depuis Marseille, a osé dire dans la journée du 28 juin 2023 « c’est  inexplicable, c’est inexcusable...Rien, rien  ne justifie la mort d’un jeune...  »Monsieur le Président « inexcusable »?  c’est déjà bien trop vite conclure qu’il y a une faute...une faute de qui ? de Naël, des policiers dans l’exercice de leurs fonctions, de la société, de la formation des personnels de police ????

Ou est-ce simplement que notre Président veut qualifier à la hâte une faute professionnelle gravissime de la seule personne « accusable » qui est le policier qui, depuis une heure, suit ce véhicule et se pose des questions hyper stressantes sur le comportement de son conducteur ? Naël est connu pour 15 mentions au fichier des antécédents judiciaires et il a été mis en cause à cinq reprises pour des refus d'obtempérer depuis 2021.

Où étaient ce matin-là les parents de Naël ? Ses éducateurs ? Pourquoi sa mère ne peut-elle faire son deuil comme toute mère qui perd un fils et ne s’en remettra jamais. Poussé par des médias avides de sensationnel l’événement tragique du décès de Naël nous pose à nous tous les questions des fondements de notre société qui n’est plus celle du vivre ensemble. Le meurtre de Thomas nous rappelle à l'ordre sur la société française de 2023 qui a offert le permis de tuer !

Ne cherchons pas des responsables...c'est nous tous et il nous faut désormais relever le défi de réveiller le Pqys nommé FRANCE.

 

Vivre en société, c’est vivre pour et par les autres.

 

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21 novembre 2023 2 21 /11 /novembre /2023 16:04
PETITE COMMUNE, PETITE MAIRIE, ¨PETITE DÉMOCRATIE LOCALE, PETIT MONUMENT AUX MORTS, PORTE CLOSE......

PETITE COMMUNE, PETITE MAIRIE, ¨PETITE DÉMOCRATIE LOCALE, PETIT MONUMENT AUX MORTS, PORTE CLOSE......

 

 

 

 

 

105 IÈME CONGRÈS DES MAIRES DE FRANCE : C'EST POUR QUAND LA RÉVOLUTION ?

 

Il y en a assez de se cacher derrière son petit doigt : la FRANCE territoriale est certainement la plus mal gérée du monde et cela coûte une fortune financièrement et humainement.

Ce pays où « en cuisine » se mitonne le mille-feuille territorial depuis 3 siècles, c’est la France,  pays au chiffre record de 35 000 communes soit 41 % des communes de l’Union Européenne, pays qui occulte cette plaie territoriale qui en arrange certains au nom d’une vivante démocratie locale qui le plus souvent cache une grande misère locale et l'impuissance à gérer.

Des pouvoirs exorbitants sont trop souvent délégués à des gens qui sont élus qui abusent de leurs pouvoirs par incompétence ou par vanité...tout cela dans une confusion totale et avec les meilleurs et les pires intentions de ceux qui ainsi doivent gérer ou administrer « leur » commune.

Ces 600 000 élus de tous bords ne sont d’accord que sur un point « touche pas » à mon pré carré, je suis un élu du peuple ! Je règne sur mon territoire.

Regardons ailleurs : en Angleterre, la taille moyenne d’une commune est de 150 000 habitants, en France, elle est de 1900 habitants et il y a plus d’une commune sur deux qui a moins de 500 habitants.

En Europe, la taille moyenne d’une commune est de 5 500 habitants !

 

 

ENCORE UN CONGRÈS DES MAIRES QUI N’ABORDERA PAS LA SEULE VRAIE RÉFORME NÉCESSAIRE

Il y au moins une chose qui fera consensus pour ce Congrès des maires ...ne pas parler d’une vraie réforme territoriale. C’est bien dommage ?

5Pourtant tout le monde reconnait que la situation actuelle avec 35 000 communes, des intercommunalités mal en point et donc ingérables, des délégations de services publics catastrophiques, des départements menacés...ne doit pas perdurer dans une France appauvrie et trop centralisée.

Il faut un peu de réalisme : il n’y a rien de commun entre un village de 50 âmes et une ville moyenne de 50 000 habitants...sauf que le statut de maire est toujours un élu et les règles du pouvoir les mêmes pour les tout petits, les moyens et les méga !

Tous les maires se plaignent des contraintes qui pèsent sur leurs frêles épaules mais quasiment aucun n’est volontaire pour se décharger du fardeau qu’il porte.

Il faudra pourtant bien et vite accepter le changement.

 

LA RÉVOLUTION À PORTÉE DE MAIN

Les français doivent donc exiger de leurs élus un plan pluriannuel qui d’une part, permettra dans un avenir proche ( 5 à 10 ans)  de n’avoir que des communes gérables ( plus de 5000 habitants) avec des élus qui aient un statut digne de leurs collègues européens et d’autre part, la suppression d’une ou deux feuilles du mille-feuille qui complique tout et coûte cher !

C’est pourtant simple à faire au lieu de balancer des idées par petits bouts comme le retour récent et inopportun macronien d’une suppression des départements mesure isolée qui serait une énormité car elle ne constitue absolument pas la vraie réforme territoriale nécessaire et inéluctable.

De plus, n’oublions jamais que la Constitution de 1958 impose au Pays la décentralisation que les citoyens attendent toujours ?.

 

 

 

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